AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,91

sur 32 notes
5
0 avis
4
2 avis
3
3 avis
2
5 avis
1
2 avis

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Les vitrines de la rue commerçante d'Upsala ont été vandalisées mais toutes les patrouilles de nuit étaient occupées sur d'autres incidents.
Dans une des boutiques, une librairie, le corps d'un jeune homme a été retrouvé. La victime a été frappée à plusieurs reprises à la tête à coups de chaise. Mais la police scientifique ne relève aucune empreinte.
La supervision de l'enquête est assurée par Ann Lindell qui revient de congé parental.

L'enquête est peu intéressante, car diluée dans de nombreuses longueurs. D'une part les pensées des policiers et leurs mésententes. D'autre part on suit le cousin d'un témoin, mais aussi son grand-père qui regrette son passé et qui passe son temps à y revenir. de plus on suit les deux adolescents que le tueur voudrait faire taire à jamais.

Avec ces longueurs qui empêchent d'entrer dans l'enquête et la mauvaise ambiance qui règne entre les policiers le lecteur ne parvient pas à entrer en osmose avec les enquêteurs. Ce qui en plus donne une dynamique de lecture très lente.

Un policier plutôt décevant.
Lien : http://imaginaire-chronique...
Commenter  J’apprécie          110
Ville d'Uppsala (Suède), 2003. Une rue saccagée, des vitrines brisées, un jeune homme tué à coups de chaise dans une librairie dévastée, un incendie dans un centre d'accueil pour étrangers... La police est sur les dents, les affaires sont-elles liées ?
Ce polar s'inscrit dans une série d'intrigues indépendantes les unes des autres, mais toutes centrées sur le personnage d'Anna Lindell, inspectrice de police à Uppsala. Paul Arre nous apprend que le premier opus n'a pas été traduit en français (malgré son prix de "meilleur premier polar" décerné en 1999 par la Svenska Deckarakademin). A moins de maîtriser le suédois, on ne peut donc commencer que par "La terre peut bien se fissurer".
Avec le cri de l'engoulevent, j'ai fait connaissance avec Anna et ses collègues, en tentant de saisir les liens qui les ont unis précédemment en-dehors du travail. Les intermèdes sur leur vie conjugale/familiale m'ont rappelé la série de Mons Kallentoft (Hiver, Eté). Heureusement pour l'aspect "polar", ces apartés détaillés restent relativement rares. le contexte de l'intrigue est intéressant : l'immigration en Suède semble récente au point que certains membres de l'équipe policière se trouvent dépassés par les problèmes de racisme : "Il était capable de s'occuper de délinquants ordinaires, à l'ancienne pour ainsi dire, à savoir voleurs, meurtriers et auteurs d'actes de violence, car il connaissait leur musique. Mais, devant ces nouveaux noms et nouvelles langues, il avait le sentiment d'être un étranger dans son propre pays." (p. 153)... J'ai regretté cependant que tout soit si dilué, éparpillé : on passe sans cesse d'un sujet à un autre, certains passages sont longs (lorsqu'on suit Ali, notamment) et la multiplication de noms suédois de personnages et de lieux rend le texte fastidieux. Tout cela nuit malheureusement au suspense et au plaisir de lecture.
Un avis mitigé donc, pour ce polar alourdi par une abondance de noms, de détails, de digressions qui éloignent le lecteur de l'intrigue. Les thématiques abordées (immigration et racisme en Suède, réfugiés politiques iraniens, conditions de travail des ouvriers en Asie) sont très intéressantes mais pas suffisamment approfondies, à mon goût.

Commenter  J’apprécie          30
Il s'agit de la quatrième enquête de Ann Lindell, mais je crois que je ne lirai pas les autres. L'organisation en chapitres datés (tel jour à telle heure) qui se succèdent du point de vue de l'un ou de l'autre protagoniste n'aide pas à comprendre facilement le récit. Confus et sans grand intérêt, à mon avis, sinon à montrer que le racisme est aussi présent en Suède, y compris chez les forces de l'ordre.
Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          20
La mode française est au polar scandinave. Il faut remercier les éditions Gaïa qui sont à l'origine de cet engouement. Grâce à eux, on a découvert Jo Nesbo, Gunnar Staalesen, et bien d'autres.

Les polars de Kjell Eriksson sont avant tout des chroniques de la société suédoise. Ils abordent les problèmes sociaux les plus aigus, comme ici l'immigration.

Tout commence par la mort lors d'émeutes, d'un jeune Suédois. L'enquête s'oriente tout d'abord vers un règlement de compte amoureux mais la solution n'est pas satisfaisante pour la commissaire Ann Lindell, qui a fort à faire avec son fils Erik et son ancien amant, Edvard.

Toute la police d'Uppsala est mobilisée, d'autant que des incendies criminels racistes se succèdent. Chaque enquêteur a sa propre perception des événements et certains en subissent les conséquences dans leur vie.

Le cri de l'engoulevent est une enquête policière passionnante, qui bute, trébuche et se relève quand on croit être arrivé dans une impasse.

Une réussite à savourer !
Lien : http://livrespourvous.center..
Commenter  J’apprécie          10
Les polars nordiques – et singulièrement suédois – se distinguent, me semble-t-il, par une dénonciation de faits de société (ce qui est aussi fréquent dans nombre de romans policiers européens en général) mais aussi par la mise en scène d'un personnage principal plutôt morose, en difficulté, mal dans sa peau…
Le roman d'Eriksson suit ces traits qu'on peut désormais presque considérer comme des marques de fabrique. L'enquête que mène la commissaire Ann Lindell concerne un crime commis dans un magasin, victime comme d'autres commerces du quartier de déprédations que des agitateurs xénophobes tentent d'attribuer aux jeunes immigrés musulmans. C'est dire que l'enquête s'avère délicate et que pas mal de policiers préféreraient que le crime ait été commis par un suédois pour des motifs sentimentaux, par exemple.
Lien : http://artetlitterature.blog..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (83) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2874 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}