AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,92

sur 31 notes
5
0 avis
4
2 avis
3
3 avis
2
5 avis
1
2 avis
Les vitrines de la rue commerçante d'Upsala ont été vandalisées mais toutes les patrouilles de nuit étaient occupées sur d'autres incidents.
Dans une des boutiques, une librairie, le corps d'un jeune homme a été retrouvé. La victime a été frappée à plusieurs reprises à la tête à coups de chaise. Mais la police scientifique ne relève aucune empreinte.
La supervision de l'enquête est assurée par Ann Lindell qui revient de congé parental.

L'enquête est peu intéressante, car diluée dans de nombreuses longueurs. D'une part les pensées des policiers et leurs mésententes. D'autre part on suit le cousin d'un témoin, mais aussi son grand-père qui regrette son passé et qui passe son temps à y revenir. de plus on suit les deux adolescents que le tueur voudrait faire taire à jamais.

Avec ces longueurs qui empêchent d'entrer dans l'enquête et la mauvaise ambiance qui règne entre les policiers le lecteur ne parvient pas à entrer en osmose avec les enquêteurs. Ce qui en plus donne une dynamique de lecture très lente.

Un policier plutôt décevant.
Lien : http://imaginaire-chronique...
Commenter  J’apprécie          110
Je dis halte aux romanciers prolétariens suédois qui en plus écrivent comme des pieds. Vivement que l'on apporte autre chose des pays du froid.
Ne pas mettre 23€.

Bénéficiant des largesses des éditeurs, j'ai pu au mois d'août lire ce pensum. Alors que j'étais confortablement installé, me voilà encore aux prises avec un roman prolétarien suédois. Encore un !

Nous voilà avec un nouveau prolétarien suédois. Un nouveau Millenium ? En tout ca aussi mal écrit, aussi long et pénible à la lecture et encore un chasseur de nazis et de capitaliste de tous poils. Il suffit de lire la profession de foi de l'ancien planteur de navets suédois à son éditeur :

En d'autres termes un agriculteur syndicaliste capable de pondre plus de 10 romans en 10 ans avec comme objectif premier : Une toile de fond économique et sociale au format syndicaliste de gauche, mondialiste, tiers-mondiste…Le texte est traduit du suédois par Philippe Bouquet, présentant toutes les compétences requises puisque sa thèse portait sur L'Individu et la Société dans les oeuvres des romanciers prolétariens suédois.
Lien : http://quidhodieagisti.kazeo..
Commenter  J’apprécie          70
Ville d'Uppsala (Suède), 2003. Une rue saccagée, des vitrines brisées, un jeune homme tué à coups de chaise dans une librairie dévastée, un incendie dans un centre d'accueil pour étrangers... La police est sur les dents, les affaires sont-elles liées ?
Ce polar s'inscrit dans une série d'intrigues indépendantes les unes des autres, mais toutes centrées sur le personnage d'Anna Lindell, inspectrice de police à Uppsala. Paul Arre nous apprend que le premier opus n'a pas été traduit en français (malgré son prix de "meilleur premier polar" décerné en 1999 par la Svenska Deckarakademin). A moins de maîtriser le suédois, on ne peut donc commencer que par "La terre peut bien se fissurer".
Avec le cri de l'engoulevent, j'ai fait connaissance avec Anna et ses collègues, en tentant de saisir les liens qui les ont unis précédemment en-dehors du travail. Les intermèdes sur leur vie conjugale/familiale m'ont rappelé la série de Mons Kallentoft (Hiver, Eté). Heureusement pour l'aspect "polar", ces apartés détaillés restent relativement rares. le contexte de l'intrigue est intéressant : l'immigration en Suède semble récente au point que certains membres de l'équipe policière se trouvent dépassés par les problèmes de racisme : "Il était capable de s'occuper de délinquants ordinaires, à l'ancienne pour ainsi dire, à savoir voleurs, meurtriers et auteurs d'actes de violence, car il connaissait leur musique. Mais, devant ces nouveaux noms et nouvelles langues, il avait le sentiment d'être un étranger dans son propre pays." (p. 153)... J'ai regretté cependant que tout soit si dilué, éparpillé : on passe sans cesse d'un sujet à un autre, certains passages sont longs (lorsqu'on suit Ali, notamment) et la multiplication de noms suédois de personnages et de lieux rend le texte fastidieux. Tout cela nuit malheureusement au suspense et au plaisir de lecture.
Un avis mitigé donc, pour ce polar alourdi par une abondance de noms, de détails, de digressions qui éloignent le lecteur de l'intrigue. Les thématiques abordées (immigration et racisme en Suède, réfugiés politiques iraniens, conditions de travail des ouvriers en Asie) sont très intéressantes mais pas suffisamment approfondies, à mon goût.

Commenter  J’apprécie          30
Il s'agit de la quatrième enquête de Ann Lindell, mais je crois que je ne lirai pas les autres. L'organisation en chapitres datés (tel jour à telle heure) qui se succèdent du point de vue de l'un ou de l'autre protagoniste n'aide pas à comprendre facilement le récit. Confus et sans grand intérêt, à mon avis, sinon à montrer que le racisme est aussi présent en Suède, y compris chez les forces de l'ordre.
Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          20
Pour n'avoir jamais lu la moindre enquête d'Ann Lindell, j'ai dès le début eu l'impression de rester au bord de la route - impression qui duré tout au long de ma lecture, tant y sont faites des allusions ou des références au passé et aux enquêtes précédentes de l'inspectrice et de ses collègues de travail. La voici donc qui revient de congé parental après avoir eu un petit Erik, et est accueillie de façons diverses par une brigade où règne une bien mauvaise ambiance de travail. D'autant plus que le climat est devenu explosif dans cette petite ville d'Uppsala où une rue entière a été dévastée par des vandales - affrontement entre jeunes immigrés et suédois néo-nazis ou bien vengeance d'un groupe qui s'est vu refoulé à l'entrée d'une boite de nuit ? - et que le jeune Sebastian est retrouvé assassiné dans une librairie. Dès lors on suit les enquêteurs, des suspects potentiels et de jeunes témoins bien imprudents et impliqués malgré eux - notamment le jeune Ali, sans doute le personnage le plus attachant dans ses relations avec son grand-père.
Entre les atermoiements personnels de chacun des très nombreux protagonistes de cette affaire, je me suis copieusement ennuyée, j'ai trouvé l'ensemble extrêmement soporifique malgré des tentatives répétées de mon plonger dedans et j'ai fini par parcourir très vite la fin.
Commenter  J’apprécie          20
Nous revoilà en Suède, plus précisément à Uppsala, en pleine terre nordique où sont nés les meilleurs polars de cette dernière décennie. En 57 chapitres, courts et rythmés, du samedi 10 mai à 0h26 au mercredi 14 mai 22h20, agrémenté d'un épilogue qui se déroule deux semaines plus tard, l'enquête est menée tambours battants.
Exit, les policiers solitaires, alcooliques et désabusés. C'est Ann Lindell, jeune maman, à peine revenue de son congé maternité qui est aux commandes, poursuivie par les ardeurs discrètes de son collègue Ola et encore sous le charme d'Edward, l'ancien amant, qui refait surface.
Un meurtre lors d'un saccage dans des boutiques du centre ville et trois cadavres calcinés dans un centre de réfugiés, et voilà notre jeune commissaire aux prises avec des affaires fleurant les problèmes sociaux-économiques inhérents à la bonne société suédoise actuelle. C'est un peu avec un goût de déjà vu que ressurgissent les questions liées à l'immigration et à l'activisme des groupes néo-nazis. Kjell Eriksson marcherait-il dans les traces de Stieg Larsson ?
Après tout qu'importe ? L'histoire est captivante, l'intrigue est bien ficelée et le lecteur se prend rapidement de sympathie pour cette charmante policière qui démêle avec dextérité les fils de ces affaires tordues. Autour d'elle, de nombreux personnages s'activent, ce qui permet à l'auteur de varier les points de vue et de donner une plus grande envergure à l'histoire. Les multiples dialogues qui jalonnent ce roman apportent, eux aussi, un souffle d'air frais et rendent la lecture plus aérienne. Ces différents éléments participent à créer une ambiance d'urgence qui elle-même contribue au dynamisme ambiant.
Le cri de l'engoulement est la quatrième enquête du commissaire Ann Lindell, j'ai hâte de me plonger dans les précédentes, surtout si le rythme en est aussi trépidant !
Commenter  J’apprécie          10
Un bon polar suédois : il y a tous les ingrédients : il y a du soleil certes, les nuits sont fraîches (voire très chaudes) (ça chauffe dès les premières pages), des rues et des personnages aux noms (un peu) imprononçables (mais non, si peu... c'est une question d'entraînement ;) ), une héroïne qui se pose beaucoup de questions (mais ici, elle n'a pas de tare monstrueuse, avec un penchant pour la dive bouteille comme Malin Fors). Bien construit. Pas de temps mort : pour une fois, c'est un polar scandinave qui va à 100 à l'heure !

Une vision de l'intérieur des immigrés... Ali, sa mère Mitra et son grand-père sont venus d'Iran. Ali ou Ann Lindell, la commissaire, parlent de cette condition d'immigrés. Ce que certains Suédois peuvent ressentir envers les immigrés ; ce qu'Ann s'empêche de penser, le travail clandestin... Comme toujours depuis Sjöwall et Wahlöö (clic sur les noms) les initiateurs du polar scandinave), une petite analyse de la société suédoise.

Un défaut ? Trop de noms de personnages dans les premières pages ! Difficile de retenir qui est qui (surtout quand on découvre une série en cours de route). D'autant plus quand plusieurs personnages portent le même nom (ici, deux Andersson, aussi page 213), d'où l'utilité de l'utilisation fréquente du second prénom.
Je m'explique : il y a des pages et des pages d'annuaire téléphoniques de personnes s'appelant Andersen à Copenhague (Danemark) (et c'est pareil en Norvège et en Suède). Donc, on accole les deux prénoms à son patronyme : par exemple, Han Christian Andersen. Mais un seul auteur des "Contes d'Andersen"... Malgré tout, il peut exister plusieurs Jan Lars Christiansen à Copenhague, Odensee ou Aalborg ou Århus...

Un extrait ? Page 337 : Il croisa un groupe de touristes gesticulant et se coupant la parole, avec l'impression qu'il s'agissait de Français. Arghhhh ! le cliché ! (quoique... il y a beaucoup de vrai dans le cliché !).

En bref : un très bon polar bien construit. Comme toujours dépaysant !


Lien : http://loiseaulyre.canalblog..
Commenter  J’apprécie          10
L'écrivain allie avec brio le suspense à l'étude minutieuse de la société suédoise contemporaine. On croise dans ce roman un adolescent iranien et sa famille (qui se résume à une mère et à un attachant grand-père), des coeurs brisés, une commissaire toujours amoureuse d'un ex qu'elle croyait oublié, des immigrés, une police suédoise qui déraille, un assassin, des néo-nazis prêts à en découdre, des paysans suédois et le fameux engoulevent, cet oiseau si particulier, qui fait, dans le récit, le "lien" entre la Suède et l'Iran. Bref, un mélange détonant, un roman foisonnant, une étude au scalpel et une solution à l'énigme tout à fait surprenante ! Je ne peux pas en dire plus mais j'ai dévoré ce pavé de 381 pages sans m'ennuyer un seul instant
Commenter  J’apprécie          10
La mode française est au polar scandinave. Il faut remercier les éditions Gaïa qui sont à l'origine de cet engouement. Grâce à eux, on a découvert Jo Nesbo, Gunnar Staalesen, et bien d'autres.

Les polars de Kjell Eriksson sont avant tout des chroniques de la société suédoise. Ils abordent les problèmes sociaux les plus aigus, comme ici l'immigration.

Tout commence par la mort lors d'émeutes, d'un jeune Suédois. L'enquête s'oriente tout d'abord vers un règlement de compte amoureux mais la solution n'est pas satisfaisante pour la commissaire Ann Lindell, qui a fort à faire avec son fils Erik et son ancien amant, Edvard.

Toute la police d'Uppsala est mobilisée, d'autant que des incendies criminels racistes se succèdent. Chaque enquêteur a sa propre perception des événements et certains en subissent les conséquences dans leur vie.

Le cri de l'engoulevent est une enquête policière passionnante, qui bute, trébuche et se relève quand on croit être arrivé dans une impasse.

Une réussite à savourer !
Lien : http://livrespourvous.center..
Commenter  J’apprécie          10
4ième de couverture :"La ville tranquille d'Uppsala est le théâtre d'une série d'actes de vandalisme. Les vitrines de la rue commerçante volent en éclats et un jeune homme est retrouvé assassiné. Des groupes néo-nazis aux populations immigrées, tout le monde est suspecté, jusque dans les rangs de la police. A peine revenue de congé parental, la commissaire Ann Lindell partirait bien en vacances : elle peine a calmer les ardeurs de son collègue Ola, et on vient de l'inviter en voyage en Thaïlande. Qui ? le bel Edvard. Son amant perdu, le seul homme avec lequel elle aurait bien voulu vieillir".

Un roman qui commence comme un policier et qui peu a peu plonge dans une atmosphère très Bergmanienne. En effet tous les(nombreux) personnages se livrent a une introspection où ils se posent des questions existentialistes (où suis je, où vais je, dans quel état j'erre, etc...). Tout ceci implique un rythme assez lent de l'histoire car l'auteur sous couvert d'une enquête policière nous plonge dans une Suède très loin de son image de modèle social et d'intégration. Il nous décrit une Suède confrontée a la montée de l'intolérance et du racisme, une Suède qui prend l'immigré comme bouc émissaire a tous ses maux. Car si ce livre est un polar c'est surtout un roman social engagé .

Et l'intrigue policière me demanderez vous ? Et bien elle plutôt rondement menée , la fin est bien trouvée et elle nous donne le droit a un final enlevé.

En résumé : un livre plaisant et intéressant dont le rythme est lent. A noter que ce livre est la quatrième enquête d'Ann Lindell l'héroïne du livre et qu'il est dommageable de ne pas avoir lu les trois premiers romans car il y est fait souvent référence a des évênements ultérieurs dans la vie privée des personnages.

Ma note 6.5 /10.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (80) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2864 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}