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3,73

sur 1444 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Les souvenirs marquants:
Ce livre s'intitule Mémoire de fille et il a été écrit par Annie Ernaux.
C'est l'histoire d'Annie Ernaux, qui raconte son été de 1958. Durant cet été se passe pleins de premières fois: elle a dû quitter ses parents pour devenir monitrice dans une colonie de vacance, c'est la première fois qu'elle tombe amoureuse mais aussi qu'elle a vécu un vrai chagrin d'amour. Cet été va changer sa vie, mais à quel point?
Ce livre ne m'a pas vraiment plu car j'ai eu du mal à m'accrocher, et à terminer ce livre car je l'ai trouvé assez difficile à comprendre et à lire, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire.
Je recommanderai ce livre à ceux qui aiment les histoires vraies.
p125: "C'est bête de ne pas savoir à quel moment on serait le plus heureux".
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Heureusement que ce n'est pas ma première rencontre avec Annie Ernaux car ce n'est pas mon livre préféré. J'ai eu l'impression de tourner en rond de celui-ci. D'attendre quelque chose mais qui n'arrive jamais. Elle a l'habitude de revenir sur sa vie, son enfance, un épisode particulier et c'est encore le cas cette fois mais ça m'a laissé un peu sur ma faim. Ce n'est pas grave, j'ai aimé beaucoup de ses livres dons tant pis pour celui-ci qui m'a profondément ennuyé. L'idée était intéressante, car cette question de la première fois taraude l'esprit des garçons et des filles. Personne ne peut y échapper à un moment de sa vie. En tant que fille nous pouvons nous retrouver dans ses questions, sa réflexion et son analyse.
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Espoir ravagé

Mémoire de fille est un livre d'Annie Ernaux ,
elle y raconte un passage de sa vie , qui même lointain continue de la poursuivre ,tout au long de la lecture elle parle d'un homme quelle nome H , qui est un personnage important de a vie .
Je n'ai pas aimé ce livre , je n'ai jamais trop aimais les autobiographies , et celle ci encore moins .
Annie Ernaux a utiliser un style d'écriture pour son livre que je n'aime pas forcement , en soit l'histoire et assez vaste mais je ne supporte pas certain passage qui parle d'amour .
Je recommande ce livre au gens qui aime lire la vie des autres , les histoire qui ne finissent pas toujours bien et les histoires d'amour compliquer voir impossible
"Du désir et de la souffrance de l'année d'avant,que reste-t-il ? " (p.131)

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Dans une colonie à S en 1958, Annie Ernaux remémore son passé cinquante ans avant. Âgée de 18 ans elle raconte sa première fois dans la colonie où elle travaille avec le moniteur-chef.
Cinquante ans après cette année dans la colonie en 1958. Elle aimerait recontacter les personnes de la colonie. Va-t-elle le faire ?

J'ai bien aimé ce livre car je l'ai trouvé très réaliste. L'auteur a écrit ce livre pour témoigner de ce qu'elle a vecu étant plus jeune et pour que ça reste dans la mémoire des gens.
Je recommande ce livre pour les lycéens et les personnes qui aiment bien lire des autobiographies qui racontent des histoires d'amour .
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L'histoire est un peu inintéressante .
Les 1eres fois ne sont jamais ce que l'on avait imaginé !
Tout le monde le sait et on passe à autre chose.
Donc rien de bien nouveau dans ce roman.
Je n'ai pas non plus aimé l'écriture.
Bref, ce livre ne restera pas dans ma mémoire de fille.
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Ah, Annie Ernaux, je la connais bien puisque mon mémoire était en partie sur l'un de ses livres, « L'événement ».

Comme me le disait récemment une connaissance, on retrouve toujours des petites touches de la personnalité de l'écrivain dans un roman. Ernaux ne s'embarrasse pas de « petites touches », elle écrit sur elle-même. Exclusivement. Et honnêtement, ce narcissisme littéraire commence à me déplaire.

J'avais aimé ses « Armoires vides », portrait du déracinement social et culturel d'une fille de commerçants admise au sein de la bourgeoisie grâce à une bourse d'études.
J'avais admiré « L'événement », témoignage glaçant d'un avortement clandestin dans les années 60.
J'avais qualifié son écriture de « poisseuse » à l'époque où j'ai écrit mon mémoire : cela peut sembler péjoratif à première vue, mais cela lui donne une identité, une signature que j'admire.

Pourtant, sa « mémoire de fille » m'a indifférée. C'est redondant. Ses romans semblent toujours tourner autour du corps féminin, du désir et de la honte, ainsi que du fossé sociologique entre elle et le reste du monde... Ce récit n'apporte rien de nouveau à son oeuvre, si ce n'est raconter quelques années de plus de sa vie.
J'ai décidément bien du mal à trouver mon coup de coeur de l'été !

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Je n'irais pas par quatre chemins, ma première rencontre avec l'auteure s'est révélée être un flop. J'étais pourtant bien disposée, au départ, pour me replonger dans l'atmosphère de la fin des années 50 et entendre l'histoire de cette jeune fille de l'époque.
Sauf que, finalement, l'histoire en question aurait pu amplement se résumer en quatre ou cinq pages. le reste n'étant qu'un questionnement égotiste qui ne sied qu'à un journal intime mais ne présente pas d'intérêt à être diffusé publiquement.

Pour ce qui est de cet effet de style consistant à employer tantôt le "je", tantôt "Annie D.", tantôt "la fille", pour parler de sa seule personne, je n'ai pas trouvé que cela apportait un plus à l'écriture, sinon un certain agacement pour la lectrice que j'étais de son roman.

Sur la 4ème de couverture, on peut lire : "Annie Ernaux replonge dans l'été 1958, celui de sa première nuit avec un homme. Nuit dont l'onde de choc s'est propagée violemment dans son corps et sur son existence durant deux années."
Sachant à présent de quoi il en retourne - et tout en admettant que je ne suis pas d'un romantisme exacerbé -, je cherche encore les raisons du "traumatisme" annoncé.
Que l'on soit fille ou garçon, rares sont ceux d'entre nous qui peuvent se remémorer leur première fois comme s'apparentant à un feu d'artifice. On est gauches, empotés, intimidés, on se connait peu soi-même et pas du tout l'autre. Et si cela reste pour tous un moment inoubliable, nous avons pour la plupart, la bienveillante sagesse d'y repenser avec une certaine indulgence et un amusement attendri. Vraiment pas de quoi en faire une opérette ou un drame.

Quant aux comportements stupides, aux réactions inadaptées, à tous les loupés, de notre adolescence, lequel d'entre-nous, devenu adulte ne s'est-il pas dit : "Bon sang ! Qu'est-ce que j'ai été nul !". Toujours pas de quoi en faire une thèse, non plus. C'est l'apprentissage de la vie et de notre relation aux autres. Rien de plus.
Et, sur ce point, je ne vous cache pas que, aujourd'hui, encore et toujours, je me mettrais des baffes quand je me surprends parfois à réagir aussi connement que si j'avais encore quinze ans.

Dans sa Mémoire de Fille, Annie Ernaux se reproche, entre autres, son orgueil de l'époque. De mon point de vue, c'est en le publiant, qu'elle a véritablement fait preuve d'orgueil.
Petite introspection et grand délayage qui n'offre d'intérêt que pour la personne concernée, soit Annie Ernaux, dont je lirais sans doute un autre ouvrage plus tard afin de ne pas rester sur cette première mauvaise impression.
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Annie Ernaux nous rapporte ce qu'ont été ses deux années 1958-1959. Elle a quitté son milieu familial et s'est heurtée à son propre désir de libération totale, confrontation à laquelle elle n'était pas préparée. D'une part parce que le milieu familial était un carcan fermé, lié à la pauvreté et au faible niveau-socioculturel, ce qui a caricaturé cette obligation, dans n'importe quel milieu cette fois-ci, pour une fille d'arriver vierge au mariage, et cette hantise de tomber enceinte. D'autre part parce que le "milieu jeune" (je ne trouve pas d'autres mots) était un carcan différent, l' obligation était cette fois-ci à l'obligation de la jouissance et de la sexualité. Elle errait ainsi, sans codes du fait de son enfance, entre le bonheur d'enfin appartenir à un groupe, et le rejet de celui-ci où, malgré cette apparente ouverture, restait le dogme coucher=putain. Au final, la honte a été le fil rouge de ces années.

Elle raconte cela de façon plutôt factuelle, ayant porté en elle ces souvenirs pendant des décennies avant d'oser s'y affronter dans l'écriture. Mais si les faits sont là, elle reconnaît qu'il est impossible, du fait de l'expérience acquise à travers son parcours de vie , de se remettre précisément dans la peau de la jeune fille qu'elle était à l'époque, de remettre les compteurs à zéro en quelque sorte.

Elle aborde donc des choses qui devraient réveiller chez chaque lecteur des événements très intimes, et souvent douloureux, de son passage à l'âge adulte, sans y mette forcément une hauteur de vue qu'on a pu apprécier dans ses livres précédents.
Ceci explique sans doute un certain malaise dans ma lecture, mais je vous épargnerai le récit de mes propres errances adolescentes,
Elle parle très vrai, Annie Ernaux, peut-être trop vrai.

Et pour parler d'une façon plus générale, si ce livre est totalement emblématique d'une époque, je pense que les choses n'ont finalement pas tellement évolué, malgré certes, l'évolution des mentalités (côté parents et côté jeunes), et évidemment la contraception qui a complètement changé la donne (simplement cela a peut-être un peu rapproché le sort des filles de celui des garçons)... Mais il y a toujours cette injonction de "normalité", ce jugement auquel nul n'échappe.
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Un chien qui tourne en rond en essayant d'attraper sa queue. Voilà l'image singulière qui me vient spontanément à l'esprit lorsque je referme ce livre, à la fin de ma lecture.

Je n'ai pas choisi ce livre. Personnellement, je m'en serai bien passé. Mais je fais partie d'un groupe de lecture dont le choix s'est porté sur ce titre et cette auteure.
J'avais lu d'autres récits d'Annie Ernaux (La place et L'autre fille), toujours centrés sur elle-même et que je n'avais pas appréciés. Je n'aime pas les gens qui se regardent se regarder. Je n'aime pas les gens narcissiques. Je regrette d'avoir eu à payer cette consultation, j'aurais préféré que ce soit elle qui me paie pour avoir abusé de mon temps, j'aurais trouvé ça beaucoup plus rationnel et méritant. Une autre chose encore que je n'aime pas dans ce genre d'écrits, ce sont les règlements de compte sur fond de papier, en faisant semblant d'utiliser les initiales de personnes ou de lieux pour maintenir un hypocrite anonymat.

Dans ce livre, l'auteure s'arrête sur la jeune fille qu'elle était en 1958 et de son premier rapport sexuel. De cette introspection, je n'ai apprécié que l'analyse de la vie quotidienne des jeunes des années cinquante et soixante, et surtout celle des filles, avec l'émancipation féminine en marche et sa difficile mise en place. Une analyse qui replace la femme, celle d'aujourd'hui n'en est pas exclue, dans ses attentes, ses désirs et ses désillusions quant à la sexualité et la condition féminine.

D'aucuns disent que son écriture est sublime et que Marcel Proust n'a qu'à bien se tenir. Moi, ça me fait doucement rigoler, ce genre de propos. Des Marcel Proust, j'en connais plein. J'entends par là des personnes qui aiment parler d'elles. Elle écrit bien certes et se lit facilement. D'autant plus facilement qu'elle ne parle que d'elle donc ça devient ronronnant, surtout lorsqu'elle nous livre ses investigations sur Internet pour retrouver ses copains d'avant...
D'autres disent que ce livre est le chaînon manquant de sa biographie et de la compréhension de son auteure. Pourquoi donc freiner ainsi Annie Ernaux ? Elle ne nous a pas encore parlé de la jeune femme de 1969 (année érotique), ni de celle des années 80 (femme jusqu'au bout des seins), etc. Et surtout, moi, j'aimerais qu'elle nous parle de la centenaire qu'elle sera en 2040. Qu'elle fasse preuve, pour une fois, d'imagination pour nous annoncer l'avenir et terminer de ressasser le passé. Mais je gage que la critique qualifiera ce livre de celui de la maturité !

J'assume mes choix et mes non-choix. de toute façon, il y a tant de nouveautés à lire chaque année que je peux faire l'impasse, et sans me priver, sur ceux d'Annie Ernaux.

Lien : http://mes-petites-boites.ov..
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Encore une autofiction d'Annie Ernaux qui écrit plus ou moins la même chose depuis ses débuts. J'ai peine à comprendre l'icone des lettres qu'elle est devenue.
Ici, elle revient sur l'été 1958, l'été de ses 18 ans au cours duquel elle perdit sa virginité durant une nuit marquée par la violence suivie d'attente, d'aliénation amoureuse, de honte et de troubles psychologiques durant deux ans.
Le récit n'est pas dénué d'intérêt pour son aspect sociologique, son travail sur la mémoire, sur la difficulté pour une vieille dame d'entrer dans la peau de la jeune fille qu'elle a été mais je trouve l'oeuvre d'Annie Ernaux répétitive et surévaluée.
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