J'ai découvert
Maria Ernestam avec "
les oreilles de Buster " que j'avais adoré et je suis tombée sous le charme de l'écriture de cette auteure suédoise.
J'ai donc eu envie de réitérer avec ce dernier roman "
patte de velours oeil de lynx" et il faut dire que la couverture laissait un peu présager ce que j'allais lire.
Ceux qui connaissent bien la race féline seront d'accord avec moi, les chats sont les maîtres chez nous. Ils s'approprient notre territoire comme étant le leur et nous tolèrent un peu de place 😊
Malgré toute la tendresse que je voue aux deux boules de poils chez qui j'habite donc, loin de moi l'envie de lire un livre sur les chats.
Mais la confiance que j'alloue à
Maria Ernestam me soufflait à l'oreille que j'allais lire bien plus que ça.
Et bien oui et non.
Je finis ce livre avec une impression très mitigée.
Sara et Björn, les deux protagonistes principaux, las des relations un peu tendues avec leur voisins d'immeuble, décident de quitter leur vie citadine pour aller s'installer à la campagne avec Michka, leur chatte.
Tandis qu'il emménagent, ils sont chaleureusement accueillis par Lars et Agneta, leurs nouveaux voisins.
Sara et Björn sont d'emblée ravis de tant de chaleur humaine à laquelle ils n'étaient pas habitués. Mais c'est sans compter sur Alexander,le chat desdits gentils voisins pour que l'enthousiasme soit de courte durée.
La mésentente des chats va déteindre sur les maîtres mais jusqu'à quel point ?
En seulement 103 pages,
Maria Ernestam nous sert un roman sur le thème des conflits de voisinage, de la jalousie et peut être même de la paranoïa.
Aprés un démarrage en douceur et plutôt lent, l'intensité monte crescendo.
Un mélange bien dosé d'intrigue, d'humour, de coups en douce et d'hypocrisie font de ce roman un moment sympathique de lecture, un sujet bien pensé mais qui, selon moi , aurait mérité d'être approfondi.
C'est bien trop court et malheureusement pas assez développé. Dommage.