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Petite lecture en deux fois, d'un roman très .... particulier!
Des personnages touchants et totalement barrés dans leurs têtes, des disputes sur vapeur d'alcool, un accident terrifiant même si aucun dégât ni blessé, de l'extorsion d'argent d'une certaine manière...

J'ai adoré ce livre et rigolé dans le train comme une gosse, quel bon moment! Presque déçue de l'avoir terminé même si je me demande si tu vas vraiment bien dans ta tête Fred
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Pour paraphraser le grand Serge, on pourrait pitcher ce livre sans le divulgâcher par un : "Elisa, Elisa, Elisa saute-moi au cou"

Roman empli de cet humour belge que j'apprécie. le définir est compliqué : fable utopiste, risquant de dégénérer dans la réalité, mais qui expose le lecteur à un questionnement. Moraliste mais sans jugement, chacun y prendra ce qu'il voudra. On peut le rapprocher de la théorie du Colibri du regretté Pierre Rabhi.
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Autant j'ai pu tourner les pages de son précédent roman avec avidité autant je me suis ennuyée à la lecture de celles de « Ne sautez pas! ». Je m'attendais à un thriller au suspense haletant, j'ai été déçue. Malgré le style pétillant de l'auteur et le panache de son personnage principal, l'intrigue ne m'a pas convaincue. Après un tiers du roman passé à me demander si l'intrigue allait vraiment prendre son envol, j'ai à mon grand regret jeté l'éponge. Une déception qui ne m'empêchera pas de découvrir les prochains romans de cet auteur belge bien sympathique!
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L'histoire d'un anti-héros laveur de vitres qui se met en tête d'arracher de l'argent aux riches pour aider les nécessiteux. Rythmé, très distrayant, et riche de petites phrases que l'on aurait pu attribuer à Michel Audiard. Un régal !

Ce livre me fait découvrir mon compatriote Frédéric Ernotte. « Ne sautez pas ! » est le deuxième des trois romans qu'il compte actuellement à son actif. Il est sorti dans une collection intitulée « Roman pas policier mais presque… », ce qui qualifie très justement ce récit, le côté policier ne s'imposant que dans les derniers chapitres.

Suite à un excès de vitesse, Matthias se voit condamné à une peine d'intérêt général et nous le retrouvons sonnant aux portes pour collecter de l'argent au profil de l'ONG « Îles de Paix » fondée par le père dominicain belge Dominique Pire, prix Nobel de la paix en 1958. Matthias se prend petit-à-petit au jeu et caresse le projet de s'engager davantage.

Mais après avoir passé une partie de sa journée à purger sa peine, notre héros retourne dans sa nacelle suspendue à la façade d'une gigantesque tour de bureaux bruxelloise: il est laveur de vitres. le temps d'une pause , il quitte sa nacelle et s'assied sur le bord du toit de l'immeuble, les jambes pendues dans le vide. Dans son dos, quelqu'un lui dit alors « Ne sautez pas ! ». Il s'agit d'un cadre de l'entreprise, qui serait ennuyé de le voir tomber dans le vide étant donné qu'il est en charge de la sécurité du bâtiment…

Je vous laisse découvrir quels plans cette méprise inspirera à Matthias pour collecter des fonds humanitaires, donnant un final « policier » à cette histoire rocambolesque.

J'ai passé un excellent moment de lecture, très distrayant. En particulier, je me suis délecté de la collection de petites phrases bien ciselées qui m'ont beaucoup amusé sans me lasser. Je ne résiste pas au plaisir de citer « Le reste de la journée s'est déroulé comme si un charlatan avait prescrit du Xanax à l'horloge » ou encore, lors d'une dispute, « Mon pire défaut, c'est toi. Tu es ma jambe de bois dans le sprint de la vie », suivi de « J'en ai marre que tu dragues tout ce qui bouge. Tu crois quoi ? Que tes bras c'est comme la mort et que tout le monde doit y passer ? ».

Sur ce, j'ai bien envie d'essayer « Comme des mouches », dans la collection « Roman policier mais pas que… ». Celui-là a été écrit à quatre mains par Frédéric Ernotte et son compère Pierre Gaulon. À lire leur interview sur https://gruznamur.com/2019/08/16/interview-1-livre-en-5-questions-comme-des-mouches-frederic-ernotte-et-pierre-gaulon/, je crois que je ne vais pas m'ennuyer…
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Encore une chouette découverte et en plus d'un auteur Belge et Namurois (je suis Namuroise ;-) )
Il est vrai que le titre nous fait plus penser à un thriller à la base mais finalement il est juste parfait pour cette histoire complètement dingue ;-)
J'ai aimé la plume, le rythme, l'humour égrené tout au long du récit sans en devenir lourd.
Math est un drôle de coco quand même et il s'en pose de ces questions...
Mais quelque part, il fait vraiment la paire avec sa partenaire qui ne manque jamais de lui donner écho à toutes ces interrogations et même encore de les intensifier ...
Bien agir, mal agir, en effet qu'aurait-on fait à sa place ?
C'est mal agir mais pour faire le bien... donc est-ce bien ou est-ce mal au final ???
That's the question ???
Alors lisez-le ;-)
Je relirai en tout cas avec plaisir tes autres romans Frédéric Ernotte ;-)
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Après un premier roman qui était un thriller palpitant, Frédéric ERNOTTE nous offre un roman quasiment inclassable.

Ce roman est un régal tant Frédéric ERNOTTE a le sens de la formule...
Alors que le héros de ce roman regarde le journal télévisé, il raisonne ainsi :

"Ce sujet sur le conflit israélo-palestinien a duré moins de trois minutes. On parle maintenant de voitures électriques. Dans ma tête, c'est toujours le front. Il y a des blessés. Mon sourire boîte. Ma bonne humeur chancelle. Mon indifférence s'est pris une balle."

C'est aussi avec des idées (que je partage et que j'ai parfois du mal à faire passer) bien formulées que ce roman m'a séduite. C'est le beau-frère du héros principal qui travaille pour Médecins Sans frontières qui s'exprime en ces termes :

"Si tu te coupes avec une feuille de papier, t'as le droit d'avoir mal et de le dire. T'as même le droit de te plaindre. C'est moins spectaculaire qu'une jambe arrachée par une mine, mais t'as le droit."

Enfin, l'auteur réussit à faire de cette histoire un suspense intenable... Presque à la fin de l'histoire, tellement stupéfaite , j'ai tenté de trouver comment l'auteur allait bien pouvoir terminer l'histoire... et j'ai eu tout faux !

Ce deuxième roman de Frédéric ERNOTTE est un nouveau coup de coeur pour moi. Je me procurerai très vite son troisième roman, écrit avec un autre auteur, convaincue de l'imagination sans borne de Frédéric ERNOTTE qui ne manquera pas de me surprendre à nouveau.
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Est-ce forcément mal de ne pas faire le bien ? Assis sur le toit d'un des plus hauts gratte-ciel de Bruxelles, Mathias est songeur. Les jambes du laveur de vitres balancent dans le vide à plus de cent mètres du sol. Alors qu'il réfléchit au travail d'intérêt général que la justice lui a imposé (vendre en porte à porte des gadgets pour une association humanitaire), un homme paniqué surgit derrière lui. Mathias ne le sait pas encore, mais la minute qui va suivre va radicalement changer sa vie. Un engrenage impitoyable vient de s'enclencher…
Comme l'annonce si bien la couverture voici un roman pas policier mais presque.
En fait ici nous somme plutôt dans un roman noir humoristique, satirique, caustique seraient peut-être les mots les plus justes.
Oui un roman noir caustique et poétique.
Et Frédéric Ernotte excelle dans ce style.
Il nous concocte des personnages attachants, que dis-je des anti-héros touchants, des personnage simple et généreux.
Il les installe dans des situations improbables et il les laisse se dépatouiller avec leur moyen du bord, avec leurs faiblesses et leur détresses. Ils nous présentent des loosers magnifiques. Ils les place dans une histoire incroyable pleine de rebondissements, de passion et de suspense. Il joue avec nos nerfs et nos émotions.
Il nous livre un bouquin plein humanité et nous délivre un
fort beau message qu'il vous faudra découvrir en lisant ce presque polar délicieusement surprenant.
J'avoue j'ai eu un vrai coup de coeur pour ce roman hors du commun.
Lien : https://collectifpolar.com/
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En commençant ce roman, j'étais assez dubitative. Présenté comme un thriller, je n'ai pu qu'être déçue de ne pas avoir affaire au genre annoncé. Forcément, lorsque vous vous imaginez manger une forêt-noire et qu'on vous bande les yeux pour vous faire avaler une poire, ça n'a plus rien à voir. Pas que la poire ne soit pas bonne, mais simplement différente ! Puis, finalement j'ai appris à apprécier cette poire. Je l'ai déguster, savourer … Jusqu'à l'aimer autant que j'aurais aimé cette forêt-noire.
J'ai découvert, en ce jeune romancier belge, une plume légère mais incisive. Chaque mot est justement placé dans ses phrases afin de vous faire vous questionner … Vous interloquer … Vous faire réagir … Dans un sens ou dans un autre. Parce que, bien que l'oeuvre soit très basée sur les bons sentiments (dons aux associations, ONG, Médecins sans frontières …), l'auteur n'a pas choisi la facilité contrairement à d'autres. Il a eu le courage d'opposer plusieurs opinions entre elles, sans jamais favoriser l'une d'entre elle dans son intrigue. Non ! Il n'est pas là pour faire des leçons de moral. Il est là pour rappeler à tout un chacun, qu'il est libre de ses opinions et de ses choix. Que le bien et le mal ne sont que des perceptions et non des réalités avérées. Après tout, qui peut dire qu'il n'a fait que de bons choix dans sa vie ? Qui n'a pas, un jour, usé du « mal » pour obtenir le « bien » ? N'est-ce pas pour cela que l'expression « Un mal pour un bien » ne cesse de peupler nos conversations ? 
Pour moi, ce roman démontre parfaitement le syndrome des occidentaux face à la déchéance. Il leur est plus difficile de venir un aide à l'un de leur compatriote plutôt qu'à un étranger. Pourquoi ? Parce que le compatriote, lui, renvoie à une éventuelle image de soi. Une image d'échec. Et donc, une image à rejeter. Alors qu'aider un étranger, ne fait qu'accentuer (consciemment ou inconsciemment) le sentiment de supériorité qui l'habite. La question qui se pose est la suivante : Existe-t-il réellement des actes désintéressés ? 
Mathias m'est apparût comme un homme las de sa vie. Il aime sa petite-amie et il est heureux auprès d'elle, pourtant il s'ennuie. Il s'ennuie tellement, qu'un jour, il trouve la bonne idée d'aller ennuyer d'autres personnes. Sous quel prétexte ? Sous l'évident prétexte que les gens souffrent dans d'autres pays. Dans ce cas, escroquons des gens ! Soutirons-leur de l'argent (qu'ils ont durement gagner à la sueur de leur front) pour en faire don à des associations ! Un Robin-des-bois des temps modernes, en somme. Avouons-le-nous, cet homme est vraiment perché … Et pas que sur la nacelle qui le sépare de la terre ferme.
Elisa, pour ne pas dénoter avec le côté fictif de l'intrigue, est une jeune femme qui corrobore tous les délires de son cher et tendre. Tu veux escroquer des gens ? Fais-le ! Elle a beau être drôle et pleine d'imagination, elle n'en reste pas moins peu probable. Aimer n'est-il pas de se protéger mutuellement ?
Bien que la conception des personnages laisse parfois quelque incohérence (personne n'a porté plainte pour escroquerie, étrangement …), l'auteur a réussi à ancrer son lecteur dans une sorte de réalité alternative en parsemant son texte de références plus ou moins actuelles (par exemple, le méchant qui caresse son chat à la façon du docteur Gang dans l'Inspecteur Gadget).
En résumé, je trouve que le concept est bien trouvé bien qu'un peu tiré par les cheveux. Je salue le courage et le travail de l'auteur qui a osé ce que d'autres ne feront jamais : opposer des opinions pour convaincre, ou ne serait-ce faire réagir. Moi qui déteste entendre les auteurs me faire des leçons de moral sur le bien et le mal, le moral et l'immoral, l'égoïsme et l'altruisme, j'ai eu peur de devoir sauter de la nacelle pour éviter le naufrage. Mais, loin de là. J'ai découvert un auteur respectueux de chaque point de vue. Un auteur qui prône la tolérance et qui l'applique réellement. Un auteur, donc, intelligent. de ce fait, un auteur à suivre. 
En lisant le titre de ce roman, vous lirez : « Ne sautez pas ! » - Moi, je vous dirais : « Sautez-y à pied-joints ! »
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Le roman est sous titré "roman pas policier mais presque...". Personnellement, je ne le classerais pas dans cette catégorie. D'ailleurs, je ne pense pas qu'il puisse entrer dans une case en particulier. Et c'est ce que j'ai aimé dans ce livre. On part d'un quotidien un peu déprimant, pour aller vers le loufoque, qui va ensuite tourner au drame. L'enchaînement est bien fait, même si c'est parfois capilotracté. L'escroquerie de Mathias est bidon, c'est surtout une façon d'amener la fin.
L'histoire est originale et nous amène à réfléchir sur la charité, les oeuvres de bienfaisance et l'altruisme. Si on fait un peu de mal pour faire beaucoup de bien, est-ce vraiment si mal que ça ? Où se situe la limite ? Mathias va le découvrir à ses dépends.
C'est une lecture plaisante, atypique, un bon divertissement. J'ai passé un bon moment de lecture.

Lien : https://www.facebook.com/Les..
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Livre d'un auteur dont je n'avais jamais entendu parler avant de lire une critique de son dernier roman sur notre site préféré. En tant que compatriote, je me suis laissé séduire et j'ai commencé la lecture de "Ne sautez pas !".

Je ne vais pas dire que par moment cette lecture ne m'a pas arraché quelques sourires mais ce qui est certain, c'est que jamais je ne suis réellement entré dans l'histoire et dans la peau des personnages. L'histoire est beaucoup trop invraisemblable à mon goût. En effet, quelle est l'entreprise qui verserait de l'argent à un illustre inconnu simplement pour ses beaux yeux (ce n'est pas vraiment comme ça que ça se passe mais je ne souhaite pas trop spoiler).

Un autre reproche que je pourrais faire,, c'est que trop de bons sentiments tuent les bons sentiments selon moi surtout quand ceux-ci sont étalés à la truelle. Et une fin très fleurs bleues, qu'on sent arriver à plein nez ne m'a malheureusement convaincu. Je dis bien malheureusement car j'aurais vraiment voulu aimer ce livre de ce jeune auteur. Ca sera peut être pour le prochain livre !

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