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Citations sur Le mystère Sherlock (151)

Une fois sur place, les sauveteurs mirent des heures à dégager l'entrée de ce petit hôtel à l'architecture courageuse. Mélange de chalet autrichien, de maison landaise et de temple grec, ce chef-d'oeuvre d'un artiste local interné depuis en hôpital psychiatrique est généralement fort apprécié des amateurs d'artistes locaux internés en hôpitaux psychiatriques.
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Juger les comportements des autres en les comparant aux nôtres est la plus grande erreur du logicien. Votre esprit refuse de quitter les schémas qui l’ont structuré et de prendre en compte les particularités individuelles
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Le roman policier est un jeu de faux-semblant où l’auteur tient le rôle inverse de celui du détective : il ne cesse de brouiller les pistes, de dissimuler des preuves et de mener le lecteur dans des impasses pour que le criminel échappe à sa sagacité. L’auteur est toujours le complice du coupable. Et il est aussi un traître qui lâche systématiquement son comparse à la dernière page…
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La question qui se pose est donc : savons-nous lire les récits à énigmes ? Regardons-nous vraiment ce qu'il faut regarder ? Ou nous laissons-nous manipuler parien celui qui raconte l'histoire ?
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C'était la flaque de sang qui faisait déborder le vase.
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Le meurtre moderne, c'est un peu comme là nouvelle cuisine : on va chercher des influences un peu partout, on fait des mélanges et, neuf fois sur dix, on est déçu. Là on avait un bon vieux crimes à l'ancienne, une valeur sûre. Le surin dans le palpitant, c'est le pot-au-feu du meurtre.
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"Ses parents tremblent encore au souvenir des dégâts occasionnés par la terrible bibliothèque rose ; ces années où l'enfant, après avoir ingéré l'intégrale de la série Oui-Oui, affirmait être un pantin de bois et exigeait d'être ciré toutes les semaines. Mais les vrais problèmes commencèrent à l'université quand Gluck se spécialisa dans la poésie symboliste du XIXe siècle. Devenu opiomane et suicidaire pendant l'écriture d'une thèse sur le spleen chez Charles Baudelaire, il se fit arrêté par la police dans le port du Havre au moment où, déguisé en albatros, il tentait de monter sur un voilier en hurlant :"Mes ailes de géant m'empêchent de marcher, bordel". Quelques mois plus tard, on le retrouva entrain de se découper une jambe à la scie tout en déclamant "Le dormeur du val" d'Arthur Rimbaud sous une carte de l'Abyssinie. "Nature, berce-le doucement, il disjoncte."
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Durieux est le genre d'homme à sacrifier sa famille pour son travail. Mais heureusement pour sa famille, Durieux n'en a pas.
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Le cocktail un tiers consternation, deux tiers embarras avec beaucoup de verre pilé avait jeté un froid dans le hall de l'hôtel Baker Street. Le départ d'Oscar Lecoq de ce monde de misère sous la forme d'une pizza bolognaise était original, mais un peu brutal. Il fallait que quelqu'un se dévoue pour briser la glace en disant une bonne connerie. Et, dans ce domaine, on pouvait compter sur la caporal Flipo.
"D'une certaine manière, les recherches progressent bien, on a déjà retrouvé Oscar Lecoq !" s'exclama-t-il avant de comprendre, à la mine chiffonnée de ses interlocuteurs, qu'il fallait passer une deuxième couche. "Et sinon, lança-t-il à Rigatelli, vous êtes content de votre porte ?"
Cette fois, le talent de l'orateur mit l'auditoire en mouvement. Pendant que le caporal et le directeur se lançaient dans un débat sur les mérites comparés du chêne massif et du bois exotique, le commissaire entreprit d'explorer l'hôtel avec Poséidon et méthode.
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" Il fait tout noir, remarqua le caporal Flipo qui appartenait à la curieuse engeance des débiteurs d'évidence.
- Y a quelqu'un ? demanda Rigatelli pour relever le débat.
- Personne ne répond, dit Flipo pour continuer sur sa lancée.
- C'est bizarre, fit Poséidon en s'approchant d'un mur lézardé de rouge.
- Pas mal, ces traînées de peinture rouge, apprécia Flipo, ça donne un style.
- Ce n'est pas de la peinture, corrigea Rigatelli.
- C'est du sang, confirma Poséidon.
- Ah, ça, la déco, c'est les goûts et les couleurs, conclut Flipo.
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