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EAN : 9782757801246
278 pages
Points (07/06/2007)
3.71/5   297 notes
Résumé :
Rue de la Doulce-Belette, Max Corneloup, auteur de romans-feuilletons, et Eugène Ruche, peintre sur coquilles d'œuf, habitent en vis-à-vis. Chacun suspecte l'autre de l'épier. La méfiance règne, d'autant plus que le voisinage n'est pas spécialement sain d'esprit. Sans compter les commérages de Mme Ladoux, la gardienne...

Quand un cadavre est découvert, c'est une véritable psychose qui s'installe. Seraient-ils allés trop loin ?

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Critiques, Analyses et Avis (85) Voir plus Ajouter une critique
3,71

sur 297 notes
Bon, moi qui me dit fervente amatrice d'humour, d'humour caustique, d'humour noir , humour british, et bien je crois que je vais passer mon tour pendant un bon moment... car c'est le deuxième en quinze jours qui fait un gros FLOP !

Et pourtant j'avais adoré J M Erre avec qui a tué l'homme homard !

Bref , je me suis ennuyée a mourir , j'ai essayé de lutter contre l'ennui et j'avoue n'avoir pas trop trouvé l'humour qui m'amuse tant en général. J'ai trouvé ça convenu et un peu bateau. Je n'ai eu aucune affinité pour les personnages. J'ai du fortement lutter pour arriver au bout , mais je n'aime pas abandonner en route.

D'habitude j'aime assez l'auteur, donc je relirais certainement JM Erre, mais pas tout de suite.
sans doute mon état d'esprit ou tout simplement pas le bon moment...
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Ma découverte de J.M. Erre, commence avec Prenez soin du chien.
Ce livre, chapitré en compte à rebours, fut un vrai délice pour moi.
L' humour y est aussi constant que trépidant, et l'intrigue m'a rien à envier aux maîtres du genre policier issus de la période dite "classique".
Les personnages vont leur train de locataires parfois bien déjantés, sis dans deux immeubles se faisant face... Et où rien ne manque, ni lettres anonymes ou non, incident fâcheux et propriétaire absent... Sans compter deux concierges antagonistes et un sale gosse que le lecteur ne souhaiterais pas à son pire ennemi.
La conclusion du bouquin, relativement sombre, n'a pas su me décevoir.
Elle se situe dans l' exacte continuation de cette fiction captivante entre Agatha Christie et Georges Simenon.


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Patiemment, obstinément, avec un masochisme et une abnégation dont je ne me croyais pas capable, j'ai tourné les pages une à une, je les ai même lues, mais oui - avec l'impression de nager dans une eau sale. Et j'ai fini par craquer, quelque part du côté de la 150ème page, j'ai enfin, avec un soulagement indicible, accompli le geste dont je rêvais depuis longtemps : j'ai balancé ce livre loin, très loin, le plus loin possible.
Je m'étais répété tout au long de ces interminables 150 pages "Ce n'est pas possible, ce n'est pas vrai... Ca ne peut pas tout le temps être aussi NUL ! Il y a bien un moment où ça va s'améliorer, où ça va devenir très mauvais, voire mauvais, voire (on peut toujours rêver) médiocre..."
Mais non. Toujours pareil, toujours ces tentatives lamentables de créer une atmosphère délirante, toujours ce style visant San-Antonio et pataugeant dans Jean-Marie Bigard, toujours cette accumulation de blagues ratées et de plaisanteries poussives. J'ai tenu 150 pages et c'est 150 pages de trop.
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Ayant adoré le mystère Sherlock, je ne pouvais pas en rester là avec J.M. Erre. C'est sur les bons conseils de mosaique92 que mon choix s'est porté sur Prenez soin du chien, le premier roman de l'auteur.

J'ai passé un très agréable moment en compagnie des locataires des 5 et 6 rue de la Doulce-Belette. J.M. Erre a une imagination débordante, je me demande où il va chercher tout ça. Il place ses protagonistes dans des situations plus folles les unes que les autres et c'est jubilatoire.

J'ai beaucoup ri (un peu moins qu'avec le mystère Sherlock) et j'ai aimé être mené en bateau. Je ne m'attendais pas à ce dénouement.

Cette lecture a été rafraîchissante et solaire. Je vais m'empresser de me procurer les autres titres de l'auteur.

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Il s'en passe des choses rue de la Doulce-Belette !

J'avais adoré le mystère Sherlock de J.M. Erre, et je n'ai pas été déçue par Prenez soin du chien.
Ce qui est agréable dans ce livre, comme dans le mystère Sherlock, c'est l'alternance de l'écriture et donc du rythme entre journal intime, lettre, récit en italiques, dialogue de film...
Les personnages sont désopilants et l'auteur les affuble de noms aussi grotesques qu'incertains.
L'intrigue est bien menée et le suspens va crescendo, jusqu'au dénouement toujours loufoque et apocalyptique, un très bon moment de détente et d'humour, le sourire ne m'a pas quitté de toute la lecture.
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Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
La partie de ping-pong accusateur devenait franchement excitante. Tout le monde parlait en même temps, chacun vidait son coeur. Corneloup, survolté, s'est mis à insulter Ladoux avec une grossièreté qui m'a laissée admirative. En gros, il invitait des hippopotames sodomites à enrichir les connaissances de notre concierge en matière de sexualité de groupe. Polenta a eu le malheur de rire à cette alléchante évocation et a essuyé en retour un flot d'invectives cinglantes qui établissaient une étroite ressemblance entre ses habitudes vestimentaires et les moeurs de la femelle bonobo en rut. Nous avons alors pu assister à une démonstration de catch féminin de haut vol avec crêpage de chignon en torsion latérale, manchette brise-molaire et vautrement final dans la quiche lorraine. Gaspard, arbitre courageux, a fait stopper le match un peu trop tôt à mon goût. Les vaillantes étaient presque nues, couchées sur le lino, leur féminité chastement camouflée par du taboulé à l'oignon doux.
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Nous sommes tous d'une crédulité confondante. Pourquoi ? Parce que l'essentiel pour nous, ce n'est pas ce que dit notre interlocuteur mais le coefficient de crédibilité que nous lui affectons inconsciemment. Le résultat ? Le conditionnement de nos pensées. A partir du moment où untel atteint un coefficient de crédibilité confortable, je le croirai en toutes circonstances, sans éprouver le besoin de vérifier ses dires.
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Me voilà étendu sur la sable, mon corps offert aux caresses des embruns. J'écris face à l'immensité océane, bercé par le doux gazouillis du ressac, le pépiement subtil des mouettes et le susurrement de la bise... Bon, évidemment, j'ai la couenne gelée et l'air patraque d'un bâtonnet de colin sans chapelure, je sers de cible aux goélands pour le championnat régional de guano, j'ai mouché trois litres et demi de morve, MAIS, par la grâce de Dieu et du thermomètre, je suis tout seul ! Sans voisin à l'horizon ! D'ailleurs, il n'y a PAS d'horizon ! Et c'est bon.
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Il est toujours fascinant de voir comment le fait d'être innocent n'est en rien une garantie d'échapper au soupçon, à la culpabilité, voire à la condamnation. On peut pousser le paradoxe jusqu'à dire que cet état est parfois même un handicap. L'innocent se croit intouchable. Il pense que sa bonne foi se lit sur son visage. Il voit comme inutile tout effort pour apporter explications et alibis. Il indispose ses juges en se drapant dans sa blancheur d'âme. Il est persuadé que Dieu reconnaitra les siens et que les méchants sont toujours punis. Ce qui le perd.
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La caractéristique la plus remarquable du suspense, ce n'est pas le plaisir qu'il est susceptible de procurer, mais bien son potentiel de frustration. Il n'y a rien de plus désagréable pour un lecteur de roman qui a cherché sa voie dans le mystère que de devoir se satisfaire, lors du dénouement, d'une explication bancale qui tombe à plat.
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