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Je lui mets la moyenne car il y a des idées et c'est assez barré (sur la fin) mais sinon c'est assez mauvais.

D'abord les 300 premières pages sont insipides, ça raconte l'enfance et l'adolescence du héros et de son amour fou mais "impossible", on dirait du Danielle Steel (certains ont comparé à du Musso mais je l'ai jamais lu). Lui est plutôt pauvre, elle est fille de l'ambassadeur en face, ses parents "arrête de la voir, on est pas du même monde tu vas avoir des problèmes" blabla milieu différent blabla. Ils se retrouvent à la fac aux US (MIT/Harvard) donc là on part dans du roman campus US cliché, lui c'est le petit génie, elle est la fille la plus jolie du coin mais comme par hasard elle est fiancée avec le capitaine de l'équipe de foot, fils à papa ! Il est stupide évidemment. Les muscles vaincront-ils le cerveau ? Suspense !

Cette introduction terminée, qui fait 50 % du livre, on passe enfin au sujet. La spécialité de notre héros très intelligent est la robotique, il développe un super truc très complexe, le jour du premier essai, voilà t'y pas qu'il y a un problème technique et que ça foire (même si ça a marché en partie et c'est déjà une révolution). C'est un projet expérimental donc pas grave, on bosse et on continue... Et bien non, c'est le premier échec de sa vie, les financements sont coupés, dépression, je me retire en ermite, euh OK.

On revient sur la fille (ils sont pas ensemble, ils sont adultes, célibataires, riches, amoureux, mais s'pas possible quand même) qui part dans une expédition polaire et découvre un truc bizarre que seul notre génie peut comprendre, après ça s'emballe un peu et ça part loin.

Pour le coté SF on repassera, ça a ni queue ni tête et c'est pas très sérieux, c'est plus du fantastique/SF-je-m'en-fous-si-c'est-pas-crédible. Il y a des courses poursuites dans un aéroport, avec des avions de chasse, des robots, des super pouvoirs,... Si on passe les 300 premières pages il y a de l'action au moins.
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Attention, nous avons là un chef d'oeuvre !

La qualité du scénario est vraiment saisissante. Les concepts détaillés sont géniaux et très réalistes, sans pour autant partir dans la science ésotérique.
L'histoire, très émouvante, raconte la vie de deux personnages, de la petite enfance jusqu'à l'age adulte. On s'y attache donc énormément, et on s'y identifie.
Enfin, l'écriture est très fluide, on s'y prend, et le livre se lit en quelques jours seulement, malgré les quelques 600 pages. Dès la première ligne, j'étais intrigué, et la fin est très touchante, et digne de Eschbach.

Lisez-le, vous ne serez pas déçus.
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Je ne m'attendais pas à ce foisonnement d'idées, de lieux, de retournements… une belle surprise !

Au départ, une promesse comme dans un conte, la fille de l'ambassadeur et le fils de la femme de ménage deviennent amis. Charlotte et Hiroshi le resteront-ils grâce à – ou malgré – leurs promesses réciproques : la suppression des inégalités entre riches et pauvres et l'accès à l'histoire ante diluvienne des objets ?

Puis, dans ce roman d'initiation avec un soupçon de fantastique, on passe par les étapes : campus novel, échouage sur une île déserte, romantisme britannique, course poursuite, on flirte avec l'épouvante et on aurait pu frôler le space opera. J'appellerais cela un roman baroque, il y aurait une B.O. avec Queen, les Sparks et les Rita Mitsouko.

Le don de Charlotte donne l'impulsion de l'intrigue, et ouvre sur des possibilités multiples. Mais ce don a un effet effrayant ou kaléidoscopique sur elle : malgré les histoires multiples, un humain a toujours sa dose de bonheurs et de malheurs. Avec elle on remonte le temps comme une avenue : Trente pas de plus. ils se trouvaient à présent sous l'arche de la Johnston Gate « Onze mille ans avant Jésus-Christ, annonça Charlotte en baissant le doigt. Quelques traces indiquent la présences de cultures céréalières en Mésopotamie. Jerf el Ahmar et Göbekli Tepe, les sites de peuplement les plus anciens connus de l'humanité, datent de cette époque. »
Lien : https://linumer.wordpress.co..
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Hiroshi Kato est un jeune japonais modeste de 10 ans qui habite en face de l'ambassade de France à Tokyo. Un jour, de son balcon, il aperçoit Charlotte, la jeune fille de l'ambassadeur, jeter une de ses poupées qu'elle a cassée. Hiroshi, bricoleur et passionné de robot, la récupère, la répare et la rapporte à l'ambassade.
De leur rencontre et de l'écart social qui sépare leurs familles, Hiroshi imagine un plan qu'il tentera de concrétiser durant toute sa vie : « Il a découvert le moyen de rendre tout le monde riche ».
Ce roman est remarquable, un peu atypique. À la frontière de la science-fiction, le style réussit à installer une ambiance et un mystère qui nous mènera crescendo tout au long du récit, jusqu'à un dénouement au final très humain et touchant.
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C'est a la fois un roman d'amour et un récit de science-fiction: le roman d'un grand amour contrarié par le destin qui déroute la vie du couple vers ce en vertu de quoi l`histoire d'amour bifurque vers la science-fiction pure et dure. L'amour, physique ou sentimental, est habituellement important dans les romans de l'auteur, mais il a cette fois un role central. Coté SF, on sent des influences comme par exemple "L'Invincible" (Stanislaw Lem), "Le Probleme a trois corps" (Lu Cixin) ou le robot-tueur polymorphe de "Terminator".

Comme les autres romans de l'auteur, celui-ci tourne autour de quelques grandes idées, en l'occurrence l'existence supposée et puis avérée d'une civilisation humaine technologique antédiluvienne qui se serait peut-etre détruite par la guerre ainsi que celle de la robotique combinée avec la nanotechnologie afin de rendre les humains enfin égaux entre eux et libres de toute contrainte économique tout en résolvant les problemes de l'approvisionnement énergétique, de la dégradation de l'environnement, de l'accumulation des déchets et de l'énigme constituée par le fait que le programme SETI n'ait pas encore détecté de communications extraterrestres malgré une écoute assidue tous-azimuts.

Comme les autres romans de l'auteur et malgré un nombre de pages tres conséquent, celui-ci est difficile a reposer avant la fin mais, comme les romans de SF en général, est surtout une lecture de divertissement, tel un Jules Verne moderne ou -en BD- une bonne cuvée de Blake and Mortimer. C`est le type meme du roman d`aventures que les quotidiens d`avant le cinéma publiaient par épisodes palpitantes pour les délices des lecteurs du journal. Malgré le pathos lourdement marqué de la fin de l'histoire, Andreas Eschbach est un grand conteur.
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L'auteur essaye de nous proposer 2 personnages bien différents, riche/pauvre, histoire/technologie tout en les rapprochant , les liant plutôt brillamment au fil du récit.La lecture de cette oeuvre est agréable, passionnante.

L'histoire est bien posée, construite et développée, même si je maintiens que Charlotte est sous-utilisée, il aurait été intéressant d'avancer un peu plus dans l'histoire grâce à elle.Après tout, elle n'est pas le maître de la matière…(spoil? :O Nan sinon ça serait maîtresse va falloir commencer à réfléchir...)

Même si l'on préferera les passages sur Hiroshi (plus nombreux) on regrettera leur surabondance (du moins c'est mon impression).C'est un personnage intéressant, l'auteur essaye de faire parvenir à travers lui un peu d'une autre culture. Vif et ingénieux, on est emporté dans son monde et on y découvre certaines choses plus qu'intrigantes.
Pour ce qui est de Charlotte j'ai eu du mal à la cerner, ses objectifs, son but tout cela est très peu mis en avant (sauf lors d'un chapitre que j'ai adoré).

Passons au réel propos du livre : j'ai déjà dit que je trouvais l'histoire passionnante je vais donc désormais m'expliquer.Le fond dispose d'un charme dont je ne suis pas insensible, ce livre traite de technologie de pointe, d'avancée, de percée, de singularité (?), d'ancêtre, bref de bouleversement complet de notre monde, de nos modes de vie, de notre consommation ainsi que de nos certitudes. le récit a pour base un fantasme absolu : abolir la pauvreté.

L'idée est annoncée dès le début,la solution apparaît très tôt,et la résolution…Il est vrai que le livre est long mais je n'ai pas pu décroché, peu d'action mais une intensité dans la narration, une intrigue qui nous dépasse et nous fait rêver.
Lien : https://lairedurat.com/livre..
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J'avais adoré "Un milliard de tapis de cheveux" puis moins les autres romans d'Andreas Eschbach jusqu'à ce roman. J'ai été happée par l'histoire et fascinée par ses personnages. J'ai besoin qu'une lecture soit, avant tout, divertissante et me fasse comme du cinéma dans ma tête. Quand, en plus, elle me donne à réfléchir de façon accessible et intelligente, je suis comblée !
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Un jeune américano-japonais apprivoise une matière dangereuse venue d'une planète lointaine. La fille d'un diplomate français, tournée, elle, vers le plus lointain passé, est indissociablement mêlée à son histoire. Comme sur la balançoire de leur enfance, ils se croiseront au fil des années, se rapprocheront et s'éloigneront tour à tour...
Ce roman, fort bien structuré, mêle une grande histoire d'amour à des réflexions sur les nanotechnologies et leur puissance effrayante encore - heureusement- très peu exploitée.
C'est le quatrième livre de cet auteur que je parcours et je l'apprécie toujours autant !
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À mon avis, une référence dans le genre.
Fluide et intelligent, j'ai dévoré.
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Original, captivant, fluide voilà quelques mots qui définissent ce chef-d'oeuvre. le point central est sans nul doute la technologie et plus encore ; la nanotechnologie. Un thème actuel qui pose de nombreuses questions notamment sur son évolution, son contrôle et sa réelle utilité pour soit disant un monde meilleur. Au-delà du livre et c'est là où Andreas Eschbach est un maître en matière de science-fiction, c'est qu'il apporte un lot de connaissances sur les sujets traités. On sent qu'un travail de recherche colossal a été effectué pour parfaire cette oeuvre.
Personnellement, je ne suis pas un grand fan de l'infiniment petit mais pour le coup cela m'a fasciné ! Quel talent ! En résumé : ce livre est à ce jour un des meilleurs livres de science-fiction que j'ai pu lire.
Merci à l'auteur pour ce voyage !
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