Patrick Eudeline a un style identifiable entre tous. Il tisse les mots dans un maillage rock et nerveux, on le reconnait aussi surement qu'un solo de
Jimmy Page ou une guitare entre les mains de
Keith Richards. Il y a un rythme
Patrick Eudeline, une sonorité.
Les Panthères grises n'échappe pas à la règle, même ailleurs que dans son Pigalle, à Lille en l'occurrence, il s'approprie les lieux, nous y emmène, on voit d'autant plus ce qu'il veut dire quand on y habite. L'histoire se dévale comme un riff rock des années soixante dix, remixé aujourd'hui. Les personnages, vieux rockeurs, toujours épris d'une vie faite de musique, d'amitié fraternelle, de souvenirs racontés mille fois et toujours délicieux, nous emmènent avec eux, ont les aiment pour eux, mais aussi pour tout ceux auxquels ils nous font penser. On voit l'auteur lui même marchant dans Pigalle, étui à guitare à la main, on voit tout ces rockeurs parisien, un peu fatigués et dépités, mais toujours debout, au service du rock, vivant par et pour lui.
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