Le garçon disparu (Le gamin des ordures)

Bonjour,

Voici un roman noir que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "Le garçon disparu" de Julie Ewa en édition Livre de Poche.

Fait amusant : j'avais acheté ce livre en 2019 et il s'intitulait alors "le garçon des ordures". Il avait été publié chez Albin Michel.

Darius Stanescu, petit garçon de neuf ans parti de sa Roumanie natale pour venir en France accompagné de sa soeur Cybèle et de son père Djino. Tous trois espèrent arriver dans l'eldorado tant attendu et espérer après que les passeurs roumains leur aient vantés les merveilles de notre terre d'accueil.

Sauf qu'une fois arrivés, ils se retrouvent à la rue, désillusionnés, tous leurs espoirs envolés. Tous les trois ne peuvent rejoindre leur famille, Cristi et Simona, venue en France avant eux et parqués dans un camp de fortune en attendant eux-mêmes des jours meilleurs. le trio est balloté d'un endroit à un autre, les policiers français cherchent à les faire fuir, se retrouvant chassés constamment.

Et parmi cette population qui ne semble pas vouloir d'eux, une jeune fille, prénommée Lina, va venir en aide à Cybèle. Elle va faire preuve de compassion pour cette famille et va s'embarquer dans un périple qui va leur faire remonter la piste de dangereux criminels.

Une plongée dans les rues de Paris à la découverte des roms et de leur quotidien difficile à vivre. Ce livre m'a donné l'impression d'être un documentaire sur cette communauté. On voyage de la Roumanie jusqu'en France avec ces populations qui vont et viennent, qui acceptent de quitter leur misère dans leur pays pour retrouver une autre misère sociale dans un autre pays.

Je n'ai pas accroché plus que ça. Les histoires s'entremêlent tant et si bien que j'ai fini par perdre le fil à force de toujours en rajouter ici et là. Beaucoup de préjugés sur les Roms qui sont démontés un par un, l'auteure a essayé d'y mettre des sentiments, mais ça n'a pas pris avec moi. J'ai eu l'impression d'être une travailleuse sociale le temps de ma lecture.

Les enfants livrés à eux-mêmes sans éducation, les adultes qui essayent tant bien que mal de trouver un travail, d'apprendre la langue, de s'intégrer et de sauver ce qu'ils peuvent entre deux démantèlements de camps. L'auteure fait plusieurs fois des clins d'oeil à un autre auteur qui a traité du même sujet, Olivier Norek dans "un autre monde" concernant la Jungle de Calais.

Une lecture en demi-teinte qui ne m'a pas tellement passionné, les personnages sont en trop grand nombre pour pouvoir s'attacher à eux, leur mésaventures, qui sont de tous les instants, ont fini par me lasser. Culturellement, j'ai quand même appris beaucoup sur cette communauté que je ne connaissais pas.

Bonne lecture, amis Lecteurs
Lien : https://lecture-chronique.bl..