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Citations sur Les Fiançailles d'Imogène (12)

- Dans les Highlands, vous êtes des gens sans moralité !
A son tour, le paisible Tyler se leva, tout pâle.
- Chef, en dépit des règles de la disciplines et du respect que je vous dois, je crois que je vais vous casser la figure pour vous apprendre à parler ainsi de mes compatriotes !
McCloastaugh devint pourpre.
- Vous n'oseriez jamais, idiot, car vous autres Highlanders, vous n'avez pas plus de courage que de moralité !
Le poing droit de Sam s'écrasa sur la mâchoire du sergent qui partit à reculons avant de s'effondrer en entraînant sa table avec lui.
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À cet instant, Imogène poussa la porte du Fier Highlander et Margaret Boolitt qui sortait de sa cuisine, et ayant appris la nouvelle qui courait dans Callander, sut que plus rien ne la débarrasserait désormais de la grande fille aux cheveux rouges sauf la mort et elle retourna pleurer sur son fourneau.
Quand ils virent leur amie retrouvée, William et Ted se précipitèrent vers elle pour la féliciter mais elle les arrêta pour leur confier d'une voix empreinte tout à la fois de noblesse et d'amertume :
- Nous n'aurons le droit de nous réjouir que lorsque l'affront engagé à l'Écosse en ma personne aura été vengé !
- Quel affront, Miss ? demanda Ted.
Ayant pris sa respiration Imogène, détachant bien ses mots répondit :
- Le major Roderick Cloheen n'est pas Écossais, il n'avait même jamais mis les pieds en Écosse avant de venir à Callander !
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- Un jour, McClostaugh, c'est vous que j'autopsierai, et il n'y aura pas à chercher loin : le coupable, ce sera moi! Vous éprouvez un malin plaisir à m'empêcher de dormir, hein ?
- Ce n'est quand même pas ma faute si les gens s'entretuent de préférence la nuit !
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Elle se montra aimable bien qu'il fut anglais, mais être citée dans le Gardian mérite bien une petite trahison...
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Le révérend Haquarson sifflait gaillardement un cantique en achevant de relire son sermon. Ce dimanche marquerait dans sa pieuse existence. Il se disposait à assurer la victoire définitive du Seigneur dans Callander, en privant ses ennemis de leur plus ferme soutien. Sa femme, attendrie, l'écoutait et se croyait revenue à l'époque de leur voyage de noces.
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Un peu en dehors de la ville, sur la route des Trossachs, Jefferson McPuntish — propriétaire de l'hôtel à l'enseigne du Cygne Noir — voyait l'avenir en rose. D'ici une heure ou deux, tout serait réglé et il ne connaîtrait plus ces terreurs, ces angoisses, ces moments de dépression qui avaient été les siens depuis que l'affreuse créature s'était installée au pays. Cela, on le devrait à ce sympathique gentleman qui était son hôte depuis plus d'un mois, le major en retraite Roderick Cloheen (D.S.O.). Justement, celui-ci prenait son breakfast dans la salle à manger et Jefferson le contemplait, attendri : un bel homme d'une soixantaine d'années, avec infiniment de chic et de distinction. Un Écossais de bonne race.

McPuntish fut tiré de son émerveillement par le couple auquel il avait loué pour le week-end son petit chalet au bout du parc et qu'il réservait d'ordinaire aux amoureux en voyage de noces. Jefferson avait tout de suite compris que ces deux-là s'aimaient, mais il n'était pas du tout certain qu'ils fussent mari et femme. Dans le doute, il avait augmenté d'une livre par jour le prix de pension. Le jeune homme s'était inscrit sous le nom de Dougal Fettercairn, représentant de commerce accompagné de son épouse, Mora, sans profession, et habitant tous deux Édingurgh.
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Rosemary Elroy, à genoux, achevait d'ajuster la jupe de celle qu'en dépit de ses nombreux printemps, elle persistait à appeler son baby, sous prétexte qu'elle l'avait en partie élevée après la mort de sa mère et déclarait :

— Jamais je ne vous ai vue en aussi belle forme, miss Imogène!

Ressemblant plus à don Quichotte qu'au petit lord Fauntleroy, l'Écossaise aux cheveux rouges gonfla sa maigre poitrine tendit ses longs bras musclés dans une sorte d'envol supposé gracieux et soupira :

— Je me demande, Rosemary, si j'agis bien.

— Belle question!

— Je ne sais pas s'ils m'approuveraient, eux...

De son menton, elle montrait les photographies qui ornaient sa chambre : celle de son père, le capitaine Henry, James, Herbert McCarthery dont le whisky était venu à bout, ce que n'avaient pu réussir les différents ennemis du Royaume-Uni que l'officier avait combattus, aux Indes et ailleurs. Ensuite, une lithographie de Robert Bruce, le héros de l'indépendance écossaise.

— N'en doutez pas!

— Je n'en suis pas sûre... C'est presque une désertion, Rosemary!
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Au poste de police, Le sergent Archibald McClostaugh avait déjà vidé une demi-bouteille de whisky en dépit de l'heure matinale. Sous l'influence de l'alcool, du soleil et du printemps, sa magnifique barbe rouge était parcourue d'ondulations joyeuses. Le sergent astiquait vigoureusement les boutons de son uniforme tout en chantant horriblement faux une complainte des Lowlands dont il était originaire. Soudain, il s'arrêta pour s'adresser au constable Samuel Tyler qui Usait le journal du dimanche.
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Le poing droit de Sam s'écrasa sur la mâchoire du sergent qui partit à reculons avant de s'effondrer en entraînant sa table avec lui. Le constable n'eut que le temps, dans un réflexe sauveur d'attraper la bouteille de whisky au vol. Pour se calmer, il en porta le goulot à ses lèvres sous les yeux dilatés d'horreur de son chef, que ce dernier manquement à la discipline, assommait bien plus que le coup reçu. Archibald se releva et retroussa les manches de sa chemise sur des avant-bras musculeux semés de poils roux. En dépit de son âge, Tyler ne ressemblait en rien à une mauviette. Le combat promettait d'être dur lorsqu'emporté par ce coquin de petit vent de mai qui courait entre les maisons de Callander, l'écho d'un carillon se glissa dans le poste où deux policemen de S.M. s'apprêtaient à en découdre pour l'honneur de leurs petites patries. McClostaugh tendit l'oreille, se redressa, rabattit les manches de sa chemise et déclara :

— Les cloches de la victoire me rappellent.
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À la sortie du temple, Imogène McCarthery et son fiancé reçurent les salutations des notables. Les adversaires les plus acharnés de la belliqueuse vieille fille vinrent lui dire les souhaits qu'ils formaient pour son bonheur. Le docteur Jonathan Elscott, un de ses fidèles supporters, tint à lui exprimer sa surprise et jeta une ombre sur la satisfaction de Miss Carthery en déclarant qu'elle aurait toujours des idées saugrenues. Jefferson McPuntish secoua chaleureusement les mains de son ennemie d'hier et celle de son hôte du moment. Il présenta à l'Écossaise Dougal Fettercairn et sa femme Moira. Imogène les trouva sympathiques. Elle eut un haut le corps en voyant s'approcher, Mrs Frazer, Mrs Sharpe, Mrs Plury, Margaret Boolitt et Élizabeth McGrew, en bref toutes celles avec qui elle avait eu si souvent maille à partir, mais ces dames fondirent en congratulations et les plus hardies n'hésitèrent pas à poser des lèvres racornies sur les joues sèches de Miss McCarthery. Toutefois, le grand moment eut lieu lorsqu'Archi-bald McClostaugh, son casque sur son bras replié, offrit ses hommages à la future Mrs Cloheen. Il sembla à tous qu'une page venait d'être tournée dans la petite histoire de Callander.
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