La route de Los Angeles

Ce livre a été publié après la mort de l'écrivain car il avait initialement été refusé par les éditeurs. Et je comprends pourquoi. On sent déjà la style un peu baveux et percutant de Fante, mais il ne maîtrise pas son récit qui devient échevelé, redondant par endroits et carrément ennuyeux par moments. C'était sa première tentative, abordant déjà les thèmes qui lui sont chers et qu'il exploitera avec brio dans “Bandini” et les autres livres quasi autobiographiques qui suivront. Ici par contre il charge tellement son personnage qu'il en devient caricatural et peu crédible; trop de rage, trop de hargne, trop de venin, trop de racisme, trop de narcissisme. Il en résulte une lecture agaçante qui donne souvent le goût de décrocher et qui ne rend pas justice à l'auteur brillant que deviendra Fante par la suite.

Arturo Bandini est un jeune raté qui se prend pour un écrivain. Rêveur, mythomane et menteur, il pourrit la vie de sa soeur et de sa mère avec lesquelles il vit en Californie dans les années 1930. Sadique avec les animaux, injuste avec sa famille, lâche devant son patron, minable avec les autres pauvres et avec ses collègues, ce personnage est rapidement insupportable au lecteur.

La route de Los Angles
John FANTE

Arturo Bandini a 18 ans, vit dans un petit appartement de la côte ouest avec sa mère et sa soeur.
Son rêve est d'être écrivain mais la réalité le pousse à accepter des petits boulots qu'il plaque à chaque fois car il s'estime trop bien pour ça.
Car Arturo est prétentieux, cruel, menteur, voleur et paresseux.

Je n'ai pas aimé ce roman.
Je n'ai rien ressenti de positif pour le personnage principal ( ni les autres d'ailleurs).
Aucun intérêt pour moi.