Citations sur Aussi libres qu'un rêve (19)
Les gens commencèrent à avoir peur de la génétique. Comme d'habitude, les hommes politiques firent de la peur leur thème favori de campagne électorale.
Et si on partait loin de tous ces yeux trop gris,
Qui ont oublié les plus beaux de leurs rêves :
Ceux qu'on fait à set ans au fin fond de son lit,
Ceux qui nous tenaient éveillés chaque nuit.
Et si on partait loin de ces ombres, ces zombis
Qui vivent qu'à moitié ou ne vivent pas du tout.
Et si on se laissait juste porter par le vent,
Qu'importe le chemin puisqu'il sera à nous.
On ira visiter mes mers intérieures
Et je te montrerai les chemins de ton cœur,
Nous nous sentirons plus libres que jamais,
Naviguant en eaux claires loin des flots trop troublés ...
Elle ne trouvait d'intérêt ni dans ce qu'elle apprenait ni dans la fréquentation de ses camarades de cours : les Décembres ne vivaient pas vraiment, trop aigris de ne pas être nés quelques jours plus tard, en janvier ...
L'Hymne de révolte inventé par le groupe, Même pas peur !, était scandé avec force lors de leurs répétitions secrètes :
Même pas peur des profs, même pas peur des gardes,
Même pas peur de Wallow et de ses règles bâtardes ! Ils nous arrachent nos libertés à coups de textes de loi,
On les reprendra avec nos éclats de voix,
Avec nos rimes et nos accords,
Avec nos rires et notre énergie sonore !
La bande se réunissait dans les caves d'un ancien immeuble désaffecté à la sortie de la ville.
C'était un défi périlleux : pour s'y rendre, il fallait traverser la junky-city, une zone urbaine dangereuse où rôdaient les exclus de la société. Mais surtout, la bande d'amis risquait la prison.
...
L'hymne de la révolte inventé par le groupe, "Même pas peur!" était scandé avec force lors de leurs répétitions secrètes...
Un ouragan d'émotions se déchaînait en lui. Cet homme assis sur son fauteuil, le fascinait. dans son regard, scintillaient des centaines d'étincelles de vie, de colère, de tristesse. Dire qu'il était son grand-père ! Nériss en ressentait une fierté infinie.
Kléano fronça les sourcils. Il avait depuis toujours la curieuse impression qu'un mystère entourait la mort de son père, décédé juste un mois avant sa naissance dans un accident de glisseur. Il n'y avait dans la maison aucun objet lui ayant appartenu, aucun souvenir pour évoquer sa mémoire...Pas une trace.
Maintenant il faut agir.
Tant de personnes m’envient, à commencer par Minöa, même si elle ne le dira jamais. Et pourtant je ne suis pas à ma place.
Je vais partir. Loin. Loin des Janviers et des autres.
Où ? Je ne sais pas mais je trouverai. Demain.
Je frissonne, je transpire. J’ai froid et j’ai chaud.
Je ne sais plus. Quelle importance ?
Demain.
Pleure, si tu en as besoin, ne refoule pas tes larmes, sinon elles pourraient former à l'intérieur un torrent qui te noierait peu à peu.
C'est étrange la "relation net" ...On ne se voit pas, l’autre n'est pas là, et pourtant on a l'impression d'une présence physique ... On sait que, quelque part, quelqu'un pense à nous, et c'est rassurant. On s'est créé sur le bzh-net un nid douillet, oasis de partage et de douceur.