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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
On adhère ou pas, en ce qui me concerne plutôt partagé.
Deux livres en un du moins à ma manière de résumer le livre.

- les discours idées points de vue avancées ou reculs philosophiques de Zélie la périmée de 51 ans, énoncés avec une certitude qui agace un tantinet, qui sont ces gens qui détiennent la vérité et que le doute, connaît pas.
Les thèmes, un peu de tout comme cela vient et comme cela s'enchaîne, dont le temps qui passe et vous ramasse à la pelle et un discours africain discriminant, je ne pense pas pareil.

- livre deux, l'histoire de Zélie, l'andouille de service si j'osais l'écrire, à moins que ce n'était vraiment qu'une belle histoire d'amour.

Zélie, la cinquantaine, professeur de dessin en banlieue parisienne, contre la retraite à 64 ans, décide d'arrêter de travailler. Ses parents ayant oeuvré pour elle, elle va vendre un appartement que ceux ci lui ont légué et vivra sur ce pactole.
Côté sentiments, vit seule, des aventures épisodiques et un fiston dont on se demande comment il a été élevé vu ce qu'il est devenu. Ancienne peintre, elle eut son heure de gloire à 26 ans puis tel un écrivain sans inspiration, des toiles pour le plaisir.

P 61, enfin cela bouge et elle rencontre le choc de sa vie soit Shock africain du Congo, la trentaine, beau comme un dieu, bref l'amour . Elle le suivra dans sa ville d'origine dont seuls les incultes ignorent le nom. Mais peu regardante sur les sommes aussi vite investies que perdues et la rébellion locale, non la France ne paiera pas de rançon car un rapatriement sélectif est correctement organisé,

La péremption.

Pourquoi Nicolas Fargues un homme se met dans la peau d'une femme de 51 ans.
Petite recherche, il est né en 1972, ça colle même âge. Son premier succès littéraire à 26 ans, peut être, je ne cherche pas.
Un homme ne pensant pas comme une femme, du moins c'est ce que je pense comme moi, j'ai un doute non perclus de certitudes sur la véracité psychologique des propos.

Péremption, il a un problème l'auteur ou quoi ?
Je sais on est plus ou moins narcissique et on ne peut être et avoir été mais ce que l'on sera sera le fruit de ce que l'on aura été.

Saturé de féminisme, mais là pas terrible l'image de la femme, et probablement pas mieux pour celle de l'homme.

Donc un style et des idées à partager ou pas, une histoire, pourquoi pas celle là mais on peut avoir une autre vision de la vie.

La dernière phrase comme j'aime à les citer. le fiston retrouvant sa mère dans un café.
Pourquoi c'est ici que tu m'as donné rendez- vous ?

Ps, je me souviens d'un passage, le fils téléphonant de France à sa mère dans une ville congolaise alors que ça tiraille à quelques kilomètres, : tu n'aurais pas pris mon tee-shirt par hasard.

C'est ce que je pensais, dans la vie pour une bonne part on n'a que ce que l'on mérite.

Pour la lecture vous pouvez y aller, c'est encore bon.
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On s'attache à ce livre et à son héroïne.
Cette Zélie, la cinquantaine, n'a pas réussi son mariage, à part un enfant. Elle est partie mais son ex est toujours son homme.
Elle était douée pour le dessin. On a décidé, elle aussi, qu'elle serait artiste. Elle s'aperçoit qu'elle ne sera jamais artiste reconnue. Elle abandonne donc.
Elle rencontre, par l'intermédiaire de son fils, un homme, pas du tout son genre, qui la trouble. Elle l'invite à diner et …plus. Ils vivent ensemble. On apprend par lentes touches qu'il a l'âge de son fils, qu'il est noir et qu'il se débrouille…
Après des aventures au Congo, ils se séparent. Il lui semble renaitre.
Beaucoup d'entre nous, vivent sur un certain nombre de schémas et d'a-priori. L'auteur décrit assez bien comment Zélie les perd petit à petit.
Pour moi, hélas, les références musicales sont muettes.
Sans les digressions, le livre aurait perdu avantageusement 50 pages.
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Ne pas se fier à la quatrième de couverture : « Assignée femme » mais plutôt à la première phrase du livre de 190 pages écrit par un écrivain, se mettant dans la peau d'une femme, alors que les écrivaines ne manquent pas :
« Ce qui a de bien avec vous, Madame, c'est que vous donnez envie d'être vieille ».
Elle vient de prendre sa retraite de prof d'art plastique à 50 ans et si son écriture est pleine de verve, de lucidité désabusée, elle se refuse à intervenir tant auprès de ses élèves, de son fils, de ses ex, de sa mère, de son frère, de son nouvel amant qui la conduira au bord du lac Kivu au Congo.
Sa grande tolérance alimente tant de renoncements, se laissant si facilement prendre par « des ivresses sans fondement. » L'indifférence maquillée en bienveillance me semble dans cet air du temps bobo dont je connais la délicatesse bien que son hypocrisie agace.
« Une raison de vivre, cela peut se délaisser pour mieux que ça : se laisser vivre. »
Le vieillissement devient pathétique lorsqu'il s'accroche aux modes tout en sachant leur vanité.
« Il y a pire que notre splendeur d'antan qui pique l'égo : les éloges qui blessent. »
J'ai aimé quelques nuances grammaticales signifiantes :
« Qu'est ce qui t'a prise ? ça ne te va pas du tout. »
« Mais que te prend-il ? »
La mise à distance épargne les grandes douleurs et la lucidité, l'ironie font des bonheurs de lecture, nous donnant l'impression de ne pas être dupe, d'être un malin nous aussi :
« Tu penses à cette phrase de Robert-Louis Stevenson, tellement citée et tellement reprise pour justifier tout et n'importe quoi qu'elle a fini par s'apparenter à un bibelot de boutique pour touristes : « L'important, ce n'est pas la destination, c'est le voyage. » Avec tes mots à toi, cela reviendrait à prétendre qu'à défaut d'un avenir, tu es en train de te fabriquer de beaux souvenirs. »

Lien : https://blog-de-guy.blogspot..
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