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3,91

sur 345 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Mais quelle idée d'être parties, à quatre jeunes filles, en vacances en Afrique du Sud, au vu du degré de criminalité du pays !
Après avoir affronté des premières pages éprouvantes de violence, le lecteur suit le décompte des faits en disparition d'une d'entre elles, puis les conséquences familiales, par chapitres en chronologie temporelle dédiés à plusieurs intervenants.

Le démarrage de ce thriller est accrocheur, mais les choses se gâtent rapidement par un crescendo dans l'horreur en perte de toute crédibilité, au point de lire en diagonale, non par sensiblerie mais par saturation de ce que je nommerais « du grand n'importe quoi ».

Cette lecture fut une épreuve au propre comme au figuré. Elle m'a parue interminable et redondante, écrite à la truelle. Gros bémol pour l'écriture d'une indigente originalité, et par une certaine complaisance à compiler toutes les déviances possibles: prédation sexuelle, pédophilie, inceste, prostitution, famille dysfonctionnelle. On y ajoute violence, criminalité et tuerie et le plat est servi.

A vous de voir … J'ai comme une vague indigestion…
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Il faut énormément d'abnégation pour aller au bout de ce roman. Pas parce qu'il traite du mal (le motif préféré de Fel depuis ses débuts, qui utilise la même ouverture pour chacun de ses romans, à savoir une scène répugnante écrite avec grandiloquence), parce qu'il y a viol, meurtre, inceste, j'en passe et des pires. Mais parce qu'il est décevant, à se demander comment un texte d'un niveau aussi brouillon a pu passer le tamis de la publication sans un minimum de travail de coupes et d'édition. Passée la petite intrigue policière étirée jusqu'à la trame, nous nous retrouvons avec un livre dévitalisé du début à la fin, qui empile les pages et les paragraphes totalement impersonnels sur le plan littéraire. Chaque chapitre est raconté par un personnage différent, mais tous s'expriment de la même manière, monotone et dépourvue de la moindre émotion, au point qu'à chaque tentative d'exprimer un ressenti plus aigu que les autres (colère, joie, tristesse), il paraît fabriqué et artificiel. L'absence de dialogues n'offre aucune respiration à un texte écrit au kilomètre sans se relire, limité à 500 mots de vocabulaire, mais qui ne lésine pas sur les références musicales, littéraires et cinématographiques gratuites (ce passage qui détaille plusieurs scènes de Twin Peaks : Fire walk with me sans que ça apporte quoi que ce soit à l'intrigue) ; quant aux innombrables titres cités, chansons ou romans, on l'impression qu'il s'agit plus pour l'auteur de se faire plaisir/mousser que d'apporter une réelle information sur les personnages (sérieusement, une ado superficielle qui lit le seigneur des porcheries?).

L'avalanche d'horreur s'enchaîne avec une telle régularité qu'à la fin, ce n'est pas l'effroi qui nous prend, mais le fou rire devant tant de grand-guignol et de grotesque : c'est comme si à chaque page, l'auteur se disait « bon qu'est-ce que je pourrai inventer pour noircir encore plus ce tableau dégueulasse ? » tant il accumule les détails sordides avec plaisir. En conséquence, la peinture de la famille Delage sensée égratigner le monde forcément décadent de l'édition parisienne est terriblement attendue : incestueux, libidineux, tortionnaires, adultérins, suicidaires, n'en rajoutez plus, la mule est déjà bien chargée. le final atteint des sommets de n'importe quoi, nous ne sommes plus à ça près en terme de vraisemblable.

Après tant de remplissage, on songe qu'il y a plus de mal, de malaise et de littérature dans 200 pages de n'importe quel roman de Jim Thompson que dans ce bouquin à la violence toujours gratuite et à la profonde vacuité. Plus grave encore, on est sensé s'améliorer à chaque livre, que ça soit dans le style et la précision narrative, et surtout savoir opérer des coupes ; c'est le quatrième de l'auteur et on ne peut pas dire qu'il suive ce précepte.
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Est il suffisant de faire de la surenchère sur le sordide et la noirceur quite a finalement tomber dans la démesure et le grand guignolesque pour produire un bon polar ? Personnellement je ne le pense pas, bien que ce soit malheureusement la tendance de certains auteurs ces derniers temps ; quels sont alors les ingrédients ? Il faut d'abord avoir un style d'ècriture et savoir manier la syntaxe avec élégance et humour. Dans ce roman l écriture n'a aucun style, le phrasé est pauvre et le vocabulaire inutilement vulgaire. le scénario n'a pas besoin d'être outrancier au point de devenir fictionnel et irréaliste et de perdre son lecteur. Finalement ce roman franchit allègrement le domaine du polar noir pour rentrer dans la catégorie des romans ‘gore'. Il y a beaucoup de chemin à parcourir avant de pouvoir imaginer rivaliser avec Stephen King !!!
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Quelle punition ce bouquin truffé de poncifs ! Au bout de quelques pages, désarmé par son manque de style et son écriture laborieuse on le lit en diagonale (par pur masochisme car il y a beaucoup mieux à lire) La syntaxe est défaillante et sans charme, les ressorts dramatiques éculés et lassant (on les a déjà rencontrés dans des dizaines de romans). L'ennui causé par la lecture de ce triste texte est aggravé par la vacuité du projet, le peu d'épaisseur psychologique des personnages, le manque de réalisme des rapports entre eux, et les redondances qui prennent le lecteur pour un demeuré. Je croyais qu'on ne publiait plus ce genre de rata indigeste. de la part de Rivages ça m'étonne !
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Quatre jeune filles ,dont 2 cousines, partent en vacances en Afrique du sud. Seule une est majeure.
Elles sont dans un quartier résidentiel, dans une maison avec alarme vu le taux de criminalité qui règne.
Bien sur, elles vont outrepassées tous les conseils de prudence dispensés par leurs parents.
Manon qui rêve de devenir photographe, va disparaitre. On va retrouver son cadavre, elle a été assassinée.
Le premier chapitre est extrêmement violent et aurait du me dissuader de poursuivre.
J'ai lu la moitié du livre puis je l' ai fini en diagonale.
C'est un véritable déchainement de cruauté, de tortures, de personnages à l'esprit complétement dérangé .
Il y a peu des personnages qui soient normaux dans ce livre.
" Jeremy Fel veut nous inviter à nous interroger sur l'origine du mal et ses effets sur l' âme humaine "
Et bien, ça s'est fait.
Bilan de ma réflexion, quand je croiserai un roman de cet auteur, je réfléchirai à deux fois avant de le lire.
J'ai détesté ce livre, j'ai mis une demie étoile parce qu' on ne peut mettre zéro étoile.







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Une histoire totalement invraisemblable et alambiquée, terriblement violente mais surtout risible et souvent mal écrite.
Et pourtant on poursuit la lecture, dans l'incapacité de s'arrêter là. Sûrement pour savoir ce que l'auteur aura décidé d'inventer, la page d'après...
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