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3,48

sur 199 notes
Le narrateur du roman est un comédien de second plan très bien accepté dans la bourgeoisie et l'aristocratie anglaise. Il y évolue comme un poisson dans l'eau.
Il fréquente la jeune et ravissante Edith Lavery, fille de nouveaux bourgeois, employée comme standardiste dans une agence immobilière.
La mère d'Edith l'a élevée dans des clichés de romans à la Barbara Cartland.
Lorsqu'Edith et ses amis vont visiter le château de Broughton avec le grand public, elle fait par hasard la connaissance du comte Broughton et chemin faisant l'histoire va démarrer .
Nous verrons la jeune femme évoluer superficiellement dans cette vie sans s'attacher aux valeurs des personnes qui en valent la peine.
Elle devra faire son expérience pour s'en rendre compte.
L'observation du narrateur est très fine, les réflexions très savoureuses, les scènes très bien décrites.
Un livre d'observation de moeurs qui en vaut la peine dont je n'ai pas perdu une page sauf les descriptions historiques familiales qui heureusement n'étaient pas longues.
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La jeune Edith Lavery a pour elle, une beauté très classique et une excellente éducation . Ses parents issus de la bourgeoisie , n'ont pas lésiné sur les établissements privés, sa mère ayant pour elle beaucoup d'ambition . Aussi , c'est sans surprise que le narrateur , un acteur issu de l'aristocratie , la voit prendre le coeur d'un des célibataires les plus en vue du gotha anglais , le comte Charles Broughton.
Mais une fois ses rêves de princesse assouvis, après deux années seulement, Edith n'en peut plus des thés guindés, des oeuvres de bienfaisance, des chasses à cour et autres réjouissances, elle s'ennuie . Il faut dire qu'on la comprend un peu , elle ne partage pas grand chose avec son mari , lequel a la politesse et l'extrême courtoisie (!) de la remercier à chaque fois qu'elle s'acquitte du devoir conjugal ...Et c'est à ce moment là, qu'elle rencontre un acteur un peu trop beau , dont le tournage a lieu au château ...
Partir ou rester , s'élever ou redescendre l' échelle sociale : Edith fera le tour de la question sous l'oeil toujours distancié et bienveillant de son ami , notre acteur, narrateur .
Par le biais de ce personnage , à qui rien n'échappe, Julian Fellowes nous offre un beau portrait de l'aristocratie des années 90. La noblesse épinglée comme de jolis papillons , analysée, scrutée, mais pas seulement ,car les bourgeois aussi aspirent à s'élever . Toutes leurs manoeuvres, leur agitation, leurs vexations aussi, devant le rideau fermé que leur claque à la gueule, cette aristocratie qui ne pratique que l'entre-soi ...
Edith n'est pas un personnage pour lequel on éprouve de la sympathie . Le choix de l'auteur n'est pas de nous faire vivre avec émotion ce qui arrive à l'héroïne , Julian Fellowes met beaucoup trop de distance entre elle et nous, ( déjà par la création d'un écran qu'est le personnage du narrateur) . Il est presque un ethnologue ou un sociologue.
C'est brillant, fin, subtil, caustique, amusant , et toujours écrit avec beaucoup de distance et d'élégance .

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Snob: qui affecte et admire les manières, les opinions en vogue dans les milieux qui passent pour distingués, et qui méprise tout ce qui n'est pas issu de ces milieux ( Larousse)

Bruissements feutrés dans les salons de la gentry: la belle roturière Edith Lavery va épouser lord Charles Broughton, riche célibataire assez falot mais courtisé par toutes les familles aristocratiques de filles à marier.
Sentiment amoureux ou opportunisme? La nouvelle comtesse va-t-elle être capable d'assumer son choix dans une société où on ne lui pardonnera rien d'inconvenant.

J'ai dégusté cette friandise aigre douce "so British", vision amusante, navrante et immorale d'un microcosme régi par des règles immuables, vase clos pétri de convenances et d'autosatisfaction.

Avant de nous charmer avec la série Downton Abbey, Julien Fellowes produit cette satire d'une société qu'il connait bien, nous en explique les codes, les subtilités de langage et d'attitudes. C'est délicieusement subversif, et sans doute moins caricatural que l'on croit.

Les personnages ont la condescendance typiquement britannique de cette classe sociale qui subsiste envers et contre toute forme d'évolution sociétale. Ils sont comiques à force d'être détestables. Des mises en scènes insultantes et cruelles, de l'impolitesse flagrante, un "chaud et froid" permanent qui s'autorise avec le plus parfait mépris des individus. Les choses essentielles ne sont jamais dites mais sous entendues, un mode de fonctionnement contraignant pour l'ignorant, amusant pour l'observateur.

Du vitriol en coupe de cristal! L'auteur n'est à court de perfidies pour personne, à l'image de son engouement pour Paris, peuplé de français désobligeants.
Sans doute un fond de vérité, non?

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Edith rêve d'épouser un noble, cette jeune anglaise, qui a été bercée par les contes de fées et les ambitions démesurées de sa mère, aspire à rencontrer un homme riche, avec un nom à particule de préférence, afin de devenir sa femme.
Mais que fait donc un aristocrate de ses journées à notre époque, à part figurer dans le Bottin Mondain ?
Et bien ces braves gens gèrent leurs domaines, organisent des galas de charité et autres réceptions de bienfaisance, ils reçoivent des amis pour les week-ends, vont à la chasse à courre, boivent du champagne ou vont aux champs de courses, et surtout ils échangent des nouvelles de toutes leurs connaissances, d'autres aristocrates riches avec lesquels ils s'ennuient régulièrement.

L 'histoire se passe en Angleterre dans les années 90 et nous est racontée par un ami d'Edith, un acteur, qui sera le témoin privilégié de sa rencontre avec un gentleman fortuné, et de son ascension fulgurante au sein de cette classe sociale très fermée.
Edith est une jeune ambitieuse mais elle est suffisamment intelligente pour en être pleinement consciente et ne pas faire croire autre chose à ses proches ou à ses nouvelles relations.

J'ai adoré le style infiniment caustique de l'auteur qui se moque de ses personnages, que ce soit les nobles « de souche » qui méprisent les nouveaux riches, ou ces derniers, qui eux, ne peuvent s'empêcher de vouloir imiter les autres, tout en les trouvant maniérés et ridicules.
Les acteurs et les aristocrates sont les cibles privilégiées de l'auteur dans cette histoire mais la société dans son ensemble est sondée, car les préjugés, la bêtise, le mépris et les faux-semblants ne sont pas l'apanage de ces deux milieux.
J'ai passé un moment très agréable avec souvent un sourire aux lèvres durant ma lecture.
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Edith est une jeune femme anglaise plutôt jolie et vive, sans talent particulier, mais qui a de grandes ambitions. Elle réussit à faire un beau mariage avec le comte Charles Broughton . Très vite, elle s'ennuie, dans le manoir de sa campagne anglaise, entre un mari certes prévenant mais sans fantaisie et une belle-mère très à cheval sur sa position dans le monde… le personnage d'Edith ne m'a pas semblé au premier abord très sympathique : elle est plutôt pragmatique et sait ce qu'elle veut. Les sentiments sont secondaires, mais ses failles et faiblesses en ont fait un personnage attachant. Charles, quant à lui, reste empêtré par sa bonne éducation.
Cette vie trop tranquille est chamboulée par le tournage d'un film dans le domaine : l'arrivée de l'équipe et surtout des acteurs vient pimenter cette vie dorée mais anachronique qu'Edith pense si monotone.

Julian Fellowes nous plonge dans l'univers désuet de l'aristocratie anglaise, égratignant leurs us et coutumes (ah cette manie des surnoms, j'ai adoré) et leur haute opinion d'eux-mêmes. Il n'hésite pas non plus à se moquer des pauvres sujets bourgeois, qui essaient tant bien que mal (plutôt mal d'ailleurs) à se faire ouvrir les portes de ce monde prestigieux.
Deux points de vue sont donnés : celui du narrateur, acteur de métier, appartenant à une famille d'aristocrate et ami de la belle Edith, qui nous apporte un regard extérieur très intéressant , et celui d'Edith, qui nous donne l'éclairage nécessaire sur ses actes et pensées.
Les personnages sont bien campés, l'ironie est omni-présente , parfois féroce, l'ambiance est so british.
Un bon moment de lecture.
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Si vous avez aimé la série Downton Abbey sur Netflix, nul doute que vous apprécierez Snobs : on y retrouve tous les ingrédients qui ont fait son succès : la vie de l'aristocratie anglaise, leurs us et coutumes, une immersion dans ce milieu comme sait le faire Julian Fellowes, le scénariste de la série, qui connaît bien cette société pour l'avoir beaucoup fréquentée.

Nous suivons ici Edith qui, si elle ne fait pas partie de ce monde, dispose de nombreux atouts : beauté, intelligence et une maman qui a beaucoup d'ambition pour elle.

Elle va réussir a séduire et épouser un homme de cette bonne société, mais alors qu'elle a atteint son but, elle s'aperçoit que le prix à payer est beaucoup d'ennui et d'hypocrisie. Elle va finalement prendre un amant hors de ce milieu pour redonner du sens à sa vie.

Comme on fait son lit, on se couche...
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Quel délicieux petit livre, écrit impeccablement, dans ce style pince-sans-rire si purement britannique qu'on a l'impression d'ingurgiter tasse de thé raffiné sur tasse de thé raffiné pendant qu'on le lit ! On se voit aussi assis sous une tonnelle, au soleil, dans un jardin anglais du plus pur style et, avec un peu d'imagination, on se croirait presque transporté dans les années trente même si l'intrigue de ce roman est tout ce qu'il y a de plus contemporaine.

Bon, d'accord, ce n'est pas du Wodehouse mais, croyez-moi, il faut se lever sacrément tôt pour imaginer des tantes Dahlia et Augusta, sans oublier des Pongo Twistleton, des Bertram Wooster et un seul mais irremplaçable Jeeves ! Et encore ne dis-je rien, vous le remarquerez, de l'univers complètement loufoque du château de Blandings avec son Impératrice !

En fait, j'ai lu "Snobs" en deux temps car son intrigue, légère, mi-figue, mi-raisin, ne s'accorde guère avec les pages qu'un autre Britannique, Anthony Beevor, a écrites sur la guerre d'Espagne. L'intrigue, donc, disais-je, c'est un peu Quasi-Cendrillon qui rencontre le Prince-Pas-Très-Charmant-Mais-Supportable et qui l'épouse. Quasi-Cendrillon, c'est Edith Lavery, une jeune fille charmante, jolie, pétillante, intelligente même mais qui n'appartient en rien à la gentry. le Prince-Pas-Très-Charmant-Mais-Supportable, c'est Charles, comte Broughton, qui, lui, est né avec une cuillère d'argent dans la bouche, pas mal de gentillesse dans le coeur, la hauteur certaine de sa caste quand il se croit attaqué (ou lorsqu'il se sent en position de faiblesse, car il est assez timide) et quelques menues choses dans le cerveau. Il n'est pas bête, non, ce n'est pas ce que je veux dire : un peu lent, peut-être. Il aime la vie à la campagne - c'est l'une des rares choses qui soulèvent son enthousiasme dans l'existence et dont il pourrait parler des heures jusqu'à ce que vous lui demandiez grâce - il dit toujours merci à sa jeune femme après un rapport sexuel, il adore sa mère, lady Dont-Je-Ne-Me-Rappelle-Plus-Le-Nom mais dont je n'oublierai pas le surnom : "Googie", il aime aussi son père et il se plie religieusement aux impératifs mondains. A part ça, il n'a rien d'un playboy. Mais que voulez-vous, il a un nom, des ancêtres et de la fortune. Pas si sot que cela, il souhaiterait trouver une épouse à son goût, pas nécessairement dans sa caste. Depuis les écarts que se sont autorisés les princes royaux, la petite noblesse britannique peut, elle aussi, se permettre quelques écarts, by Jove !

Charles tombe amoureux d'Edith. Celle-ci tombe surtout amoureuse du style de vie qu'il symbolise. Et puis, en femme pratique mais en jeune femme , elle pense qu'il changera certainement, qu'ils se découvriront plus de goûts communs, une "pétillance" commune, un sens de l'humour aussi féroce chez l'un que chez l'autre ...

Alors, l'inévitable se produit. Très vite, Edith, qui ne parvient pas à vrai dire à s'habituer aux remerciements que lui transmet solennellement son époux après chaque rapport conjugal (j'avoue que ça m'aurait posé problème, à moi aussi, pas à vous, les filles ? Quid Quid ), s'ennuie et se lasse. Elle tombe dans les bras de Simon, l'Acteur-Beau-Gosse-Au-Physique-Romantique (une sorte de Hugh Grant au temps de sa douce jeunesse, si j'ai bien compris). Et elle quitte Charles et sa comté - tout à fait comme elle laisserait tomber deux vieilles chaussettes de chez Marks-&-Spencer - pour s'enfuir avec lui. Simon, vous comprenez, il est beau, il a de l'esprit, il connaît plein de potins, et en plus, il ne la remercie pas après qu'ils ont fait l'amour. Si remerciements il devait y avoir, on peut même dire que ce serait plutôt Simon qui s'attendrait à ce qu'Edith lui en fît ...

Ensuite ...

Ensuite, je vous laisse à votre lecture. Mais sachez que tout se termine bien, que le Beau-Gosse-Romantique part, avec sa femme (oui, il était marié) à Hollywood et qu'Edith et Charles ...

Un petit livre charmant, je le répète, délicieusement écrit au-delà la traduction, avec une ironie fine et sans aucune prétention, que je recommande à tous ceux qui veulent se délasser sans se casser la tête et sans voir intervenir le personnage, lui aussi très intéressant en son temps, du Tueur-Qui-Tue-Tout-Ce-Qui-Bouge - un personnage que la surenchère dont il est actuellement victime commence à rendre, il faut bien le dire, assez ennuyeux et aussi peu crédible que possible. ;o)
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A chacun son snobisme et ne sommes-nous pas tous le snob de quelqu'un ?
Julian Fellowes que l'on connait pour Gosford Park et Downtown Abbey évolue dans deux mondes : celui de la gentry britannique et celui du spectacle.
Il est donc bien placé pour décrypter et croquer les faiblesses de ces deux univers . Dans "Snobs", avec un regard distancié, critique mais indulgent, il met en scène une jeune roturière ambitieuse qui entre par la grande porte du mariage dans le monde fossilisé de l'aristocratie. Une fois le but atteint, la vie n'est pas vraiment glamour pour notre héroïne et c'est alors que l'auteur déploie tout son talent parfaitement maîtrisé pour les rebondissements.
Affaire à suivre.
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Pour Edith Lavery, jeune bourgeoise londonienne aisée, avide d'ascension sociale, tout commence dans la légèreté comme un délicieux nuage de crème fouettée pour se poursuivre par la consommation d'un pudding un peu lourd, donc difficile à digérer.
Il est vrai que séduire le comte Charles Broughton et l'épouser, voilà un rêve qu'elle osait à peine formuler, et qui la comble de joie.
Elle a voulu le beurre et l'argent du beurre. Elle l'a. Mais quel genre de marché a-t-elle conclu ?
car pénétrer et se faire admettre dans la haute société anglaise si corsetée et bardée d'un incommensurable sens de supériorité, n'est pas une mince affaire et elle va l'apprendre cruellement à ses dépens, d'autant que l'on s'ennuie bien vite entre les parties de chasse et les thés de bienfaisance lorsqu'on aspire à autre chose.

"Pourquoi ne verrait-on pas toujours les mêmes gens, en ayant la même conversation, mois après mois, année après année ?". Ceci constitue le credo de Charles le distingué et ennuyeux mari d'Edith. "Son calendrier, établi une fois pour toutes, suivait le cours des saisons : chasse à tir jusqu'à la fin janvier, chasse à courre jusqu'à fin mai, un petit séjour à Londres, puis peut-être un voyage, pour aller pêcher quelque part, ou chasser à l'approche en Ecosse. Que pouvait-on trouver à redire à cela ?" (p 199). Voilà tout ce que Charles demande à la vie et il se demande diablement pourquoi cela ne suffit pas à la femme qu'il aime.

Julian Fellowes nous délivre une croustillante analyse pleine d'humour où il épingle cette haute société ultra formatée et une certaine bourgeoisie si désireuse d'accéder à ces hautes sphères qu'elle se sent prête à subir toutes les avanies pour espérer entrer dans le cénacle.
Et visiblement l'auteur s'en donne à coeur joie en détaillant la bêtise crasse des uns, la grossièreté des autres, la suffisance de certains. Tout le monde en prend pour son grade.
Et Julian Fellowes de s'amuser, en nous amusant, à détailler ce monde qu'il connaît d'autant mieux qu'il en fait lui même partie !
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J'ai attaqué ce roman de Fellowes, le seul que je n'avais pas encore lu, avec un brin d'optimisme vu que les deux autres m'avaient beaucoup plu.
Là encore, je ne fus pas déçue même si un chouia moins emballée.

Julian Fellowes profite de ses connaissances pour nous faire découvrir les subtilités, les coutumes de l'aristocratie anglaise. le livre porte bien son titre car l'histoire est centrée sur Edith, roturière arriviste qui parvient à mettre le grappin sur un comte et qui, s'ennuyant rapidement, pense faire meilleur chemin, une fois mariée et désillusionnée, avec un acteur séducteur et peu prometteur dans le fond. Durant son parcours, la voilà aux prises avec le snobisme pour devenir rapidement elle aussi snob à son tour, sans ayant pour sa part, de véritables motifs...

Comme pour Passé Imparfait, Julian Fellowes utilise un narrateur interne, dont on ne sait pas le nom, issu de ce milieu, ayant fait un choix quelque peu étrange de vie ( acteur!) et témoin des événements qui se déroule. La narration est partagée entre lui et une narration externe centrée sur Edith. Ainsi, les deux nous permettent d'appréhender tout ce snobisme inhérent à l'aristocratie anglaise, pour notre grande satisfaction si c'est ce que l'on attend de ce roman, comme moi.
Les personnages sont bien travaillés et Julian Fellowes ne cherche pas à faire de son protagoniste principal un parangon de vertu. Bien au contraire! Sous bien des aspects, Charles, le mari trompé, et le narrateur, ami clairvoyant et juste, sont bien plus attachants. J'ai même préféré Googie, belle-mère snob, au caractère d'Edith. Donc inutile de chercher ici une héroïne qui a des excuses et qu'on apprécie, avec laquelle on suit non sans palpitation ses romances qui nous donnent envie, car tel n'est pas le cas. Et personnellement, je trouve que c'est mieux ainsi.

Julian Fellowes, producteur de ma série favorite, a donc réussi à mes yeux ses irruptions dans la littérature et je n'hésiterai pas à acheter un de ses romans qui font écho, d'une certaine manière, à Downton Abbey...

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