AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,97

sur 32 notes
5
10 avis
4
2 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis
Comment définir ce roman ? À la fois roman post-apo, fantastique, revisite de légende biblique, thriller..., le syndrome Noah est difficile à poser une fois entamé.

Dans une première partie, l'auteur explore les réactions d'un homme tout à fait ordinaire plongé violemment dans une situation extraordinaire. Noah, c'est Monsieur Tout-le-monde, c'est vous, c'est moi. Sans compétences particulières, sans capacités survivalistes exacerbées, il doit du jour au lendemain apprendre à organiser sa survie dans un monde vide de ses habitants. Michael Fenris décrit avec une précision oppressante les affres de son personnage, ses questionnements et ses doutes. On s'identifie sans peine à Noah et on tremble avec lui. La tension monte, les évènements se succèdent dans une danse implacable qui nous tient en haleine.

J'ai moins adhéré à la seconde partie, plus "mystique", qui recrée le déluge de la Bible. Pour autant, je ne me suis pas ennuyée une seconde, tant la plume de Michael Fenris est diaboliquement envoûtante. Tous les personnages sont fouillés et crédibles, les situations et les rebondissements aussi. Avec une mention particulière à ce militaire plus vrai que nature, quintessence de la stupidité humaine portée à son paroxysme.

Michael Fenris a été biberonné aux oeuvres de Stephen King et Richard Matheson et il ne s'en cache pas. Il les cite, même, dans un hommage vibrant qui sonne juste et s'adapte parfaitement à l'intrigue.

Fans du Fléau et de Je suis légende, ruez-vous sur le syndrome Noah, vous ne serez pas déçus !
Commenter  J’apprécie          00
Résumé :

Noah Gibson est un jeune banquier de 30 ans qui vit à New-York avec sa fiancée Susan. Un jour, alors qu'il est tranquillement installé sur son canapé en train de regarder un match de football, il est interrompu par sa compagne qui insiste pour qu'il l'aide à chercher un grill car ils doivent recevoir des amis à dîner. Quelque peu dépité d'être ainsi délogé de son cocon, Noah se résigne à descendre à la cave pour chercher le fameux appareil. Il le repère rapidement mais un étrange phénomène se produit alors : un assourdissant sifflement accompagné d'une intense lumière rouge semblent soudainement le traverser. Il s'évanouit. A son réveil, il constate avec effroi que Susan, ainsi que l'ensemble de la population, ont disparu. A la place des gens, des petits tas de vêtements sont disséminés partout dans la ville, partout dans le monde... Mais que s'est-il passé ?
Noah va donc apprendre à vivre seul, à se débrouiller seul... Les premiers temps, il bénéficie d'un certain confort puisque l'électricité et l'eau courante fonctionnent encore, il peut aussi se ravitailler facilement dans les magasins ou autres bâtiments niveau nourriture ou matériel... Ceci dit, l'absence d'entretien des installations humaines fait que ces dernières vont rapidement cesser de fonctionner. L'ancien banquier assiste, impuissant, à la mort de la technologie. Ses conditions de survie vont se durcir d'autant plus qu'il va s'apercevoir qu'il n'est pas le seul rescapé de "L'Onde Rouge" : les animaux, eux aussi, ont survécu ; et des tigres affamés rôdent dangereusement dans les parages...
Noah, qui ne donne pas cher de sa peau dans ce nouveau monde, va en fait se révéler assez courageux face aux épreuves. Peu à peu, l'espoir refait surface notamment celui de retrouver d'autres survivants. Durant ses excursions dans la ville, il laisse des traces de son passage et un jour, il constate que quelqu'un a laissé une réponse à l'un de ses messages, il n'est donc pas seul à New-York...L'humanité a-t-elle une chance de se reconstruire ? C'est en suivant les pas de Noah que nous allons le découvrir...

Mon avis :

Second roman de Michael Fenris, "Le Syndrome Noah" m'a conforté dans l'idée que cet auteur est excellent ! J'avais beaucoup apprécié l'ambiance dans "Feuilles", l'impression de lire du Stephen King, et j'ai également beaucoup aimé le contexte post-apocalyptique de ce second livre. Ca m'a fait penser à certains blockbusters hollywoodiens (je pense notamment à "2012") et on rentre donc facilement dans l'histoire.
Noah Gibson est un personnage attachant : on se réveille avec lui dans sa cave et on découvre avec ses yeux l'ampleur de la catastrophe. C'est un "monsieur-tout-le-monde" auquel le lecteur s'identifie rapidement. Malgré la gravité de la situation, Noah reste pragmatique et tente de survivre comme il peut. On suit avec intérêt son parcours à travers un New-York vidé de ses habitants mais qui n'est pas pour autant sans danger... Cet homme va montrer une profonde volonté à rester en vie et à tenter de retrouver ses semblables ; sa nouvelle vie va le confronter à des situations auxquelles il n'était pas préparé et il va plutôt bien s'en sortir...
L'histoire est vraiment bien, c'est une sorte de version moderne du Déluge, je ne dirai rien de plus de peur de trop en dire... J'ai bien aimé la postface aussi. Alors personnellement, je suis comme Michael Fenris, j'apprécie lire les préfaces ou postfaces car ça indique dans quelles conditions sont écrites toutes ces sympathiques histoires et je trouve ça intéressant et enrichissant. J'ai souri à l'évocation de Stephen King car celui qu'on appelle "Le Maître" écrit des préfaces qui m'interpellent à chaque fois, on a l'impression de parler à un vieux pote... du coup, revenons à la postface de Michael Fenris : ce rêve flippant de se retrouver seul au monde... mais quelle situation horrible ! Ceci dit, l'auteur nous a brillamment créé toute une histoire (ainsi qu'une atmosphère) autour de ce cauchemar dont l'issue est vraiment bien et donne à réfléchir.
J'ai donc été encore une fois bluffé par l'écriture de Michael Fenris, un autre genre que "Feuilles" mais tout aussi efficace. Bravo Mr Fenris ! Par ailleurs, votre troisième roman a l'air vraiment flippant, je pense qu'avant la fin de l'année, il va y passer lui aussi !
Lien : https://www.facebook.com/Del..
Commenter  J’apprécie          00
Et bien, on peut dire que Michaël Fenris sait y faire dans ses romans. Pas besoin d'attendre je ne sais combien de chapitres pour se retrouver au coeur de l'action. Un seul aura suffit pour nous plonger dans ce monde vidé de toute vie humaine.

Avalant les livres comme je les avale, je peux vous assurer qu'il faut une sacrée dose de talent pour arriver à tenir le lecteur en haleine juste avec ce personnage durant une bonne partie du livre. Je tournais les pages, les unes après les autres sans pouvoir poser le livre. Je m'étais dis : « allez ! Une heure de lecture et pas plus…. »…. 3 heures après j'étais encore entrain de tourner les pages.

Vous connaissez Walking Dead ? Et bien là c'est pareil mais sans les morts-vivants. Noah, se retrouve plongé dans les rues sans autre vie que la sienne. Il erre pendant des jours sans savoir s'il est le seul survivant. Mais survivant à quoi d'ailleurs ???? Bon là… vous vous doutez bien que je ne dirai pas un mot einh ? Comment vous réagiriez vous si cela vous arrivez ? Moi je n'en ai aucune idée mais après avoir tourné la dernière page de ce roman je me dis que l'auteur n'est peut être pas aussi barré que ça dans sa tête… A l'heure d'aujourd'hui nous ne sommes à l'abri de rien.

Tout comme « Feuilles », son premier roman, j'ai été merveilleusement surprise par son écriture, la fluidité de l'avancée et la manière dont il a de faire d'une histoire à la base fantastique, une histoire tout à fait plausible. Un Stephen King à la Française. Les Américains n'ont cas bien se tenir, nous avons le nôtre aussi…. Et je ne serai vraiment pas surprise de voir un jour Canal+ racheter les droits pour en faire un film sur grand écran.

En tout cas, merci pour ce magnifique livre qui m'a permis de m'évader quelques heures et qui font que je sais pourquoi j'aime autant lire….
Lien : https://aufildeslivressite.w..
Commenter  J’apprécie          00
"La terre entière cesse d'exister, ravagée par son propre concept".

J'ai adoré le syndrome Noah. Et j'ai adoré faire connaissance dès les premières pages avec ce personnage seul et déstabilisé, en proie aux doutes de son avenir et aux regrets de son passé et de son amour perdus. Je l'ai lu en deux jours à peine car j'étais totalement captivée.

Ce roman, impossible à lâcher donc, est un formidable ouvrage à la fois post-apocalyptique, mythologique et religieux, d'aventures, d'action. Rien que sa couverture et les yeux du tigre blanc cherchent à vous fasciner.

Les événements et rebondissements se succèdent et ne nous laissent aucun répit, nous préoccupant sans cesse pour l'avenir du héros, Noah.

J'ai beaucoup aimé les premiers chapitres. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser que, selon Aristote, l'homme est par nature un animal social et politique. Il a donc besoin d'évoluer au milieu des autres au sein de la cité. Noah perd donc tous ses repères. Il réfléchit sur sa nouvelle condition, ses valeurs, sa logique et sa morale. Comment continuer à vivre, essayer d'être heureux, et se projeter dans l'avenir, après le chaos, quand il n'y a plus âme qui vive ?? Dès lors, le lecteur s'interroge sur la suite du roman. Maintenant que c'est la fin du monde, et que le héros est seul, comment l'auteur va-t-il faire avancer son histoire ?

A partir de cet instant, je vous conseille de découvrir vous-même la suite des péripéties de Noah. L'imaginaire de Michael Fenris est riche et nous ouvre les portes sur un univers tour à tour sombre ou plein d'espoir. On frissonne, on stresse. J'ai même sursauté... Ce roman ne laisse pas indifférent, il vous interpelle et vous fait réfléchir.

On sent bien la passion de l'auteur, c'est son second livre, pour les romans américains et quand on aime aussi cette littérature et les films d'action apocalyptiques tels que Armageddon ou le Jour d'après, on ne peut être que partant pour cette histoire de fin du monde unique et sans temps mort.

Lu et approuvé.
Commenter  J’apprécie          00
Je l'attendais ce roman… après ma lecture du premier roman de Michael Fenris, Feuilles, qui ne m'avait pas convaincue.
Je connais assez bien l'auteur et son talent puisqu'il le partage avec quelques autres auteurs dans un groupe créatif sur Facebook (Les Défis délires littéraires).
Encore une fois, Michael m'a fait très peur. le syndrome de Noah débute comme « Je suis une légende » de Richard Matheson (adapté au cinéma avec Will Smith dans le rôle principal). Je me suis dit « ah non ! pas un remake ». L'auteur revendique clairement son inspiration dans un passage, au travers de son héros Noah, qui s'identifie au personnage principal de « Je suis une légende ».
Et puis, le roman s'envole dans une direction complètement différente.
Entre thriller et fantastique, avec une touche de spiritualité saupoudrée d'écologie, l'auteur a réussi un très bon roman, rythmé. Un roman parfois ultra pessimiste, parfois plein d'espoir, avec une morale à la fin à laquelle nous devrions peut-être réfléchir nous aussi.
L'histoire est belle et bien articulée. Les personnages sont idéalement trouvés.
La magie du fantastique fonctionne parfaitement.
Un roman qui plaira aux fans de thrillers tout comme aux addicts du fantastique.

Lien : http://atelierdelaulo.canalb..
Commenter  J’apprécie          00
Il y a des livres qui vous touchent, vous marquent et bien j'ai été servie avec "Le syndrome de Noah".
Mêlant phénomènes inexpliqués, survie, folie des hommes, références bibliques, apocalypse,... mais pas seulement. On sent l'implication et le travail derrière chacun des mots.
Ce livre nous fait réfléchir et remettre en question beaucoup de nos comportements, nos habitudes et nos façons de vivre.
Des les premières lignes Michaël Fenris nous embarque dans une histoire à nous couper le souffle. Vous n'avez même plus l'impression de lire tellement vous vivez l'histoire comme en regardant un film.
Tous ses lecteurs ont du se poser les mêmes questions que moi. Quelle serait mon attitude face à une telle situation ? Est ce que je conserverais ma part d'humanité ?.
Grâce à "Feuilles" j'ai découvert un auteur très talentueux mais avec celui là je pense que ça va au delà !!!
Bref je suis admirative et sous le charme de l'écriture de cet auteur qui nous promet, j'en suis sûre, encore de belles aventures.
Alors surtout n'hésitez pas à le découvrir et à dévorer ses livres.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (93) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2872 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}