Chaque soir à 11 heures

Quel plaisir d'écrire un avis sur ce livre ! Je l'ai empruntée une fois, il y a des plusieurs années, à la médiathèque et il m'a tellement marqué que, depuis, j'y pense toujours ! Même après tout ce temps, c'est un livre que je n'ai pas oublié, qui reste gravé en moi et que je pense pouvoir considérer comme mon livre préféré quand j'étais adolescente (bon, par contre je me souvenais de ce livre en tant « à 11 heures chaque soir » mais passons).

Si vous pensiez avoir mis votre nez dans un roman fleur bleue bien fade comme on en voit tout le temps, vous vous trompez. J'avais l'impression que ce livre serait avant tout une histoire d'amour, avec quelques secrets en marge mais c'est plus que ça. C'est une adolescente qui manque de se faire tuer. C'est une petite fille aveugle qui entends des bruits étranges la nuit. C'est un livre que vous ne lâcherez pas jusqu'à la dernière page.

Un moment de lecture très agréable !

Un Ovni que ce roman...on ne sait pas dans quelle catégorie le classer. le début m'a ennuyée, je m'attendais à une romance pour ados. Et puis le côté thriller est arrivé et ça m'a davantage intéressée. L'écriture n'est pas mal, quelques jeux de mots à la Pennac. Finalement une plutôt bonne surprise.

L'intrigue est bien faite, mais gros problème dans mon cas : j'ai énormément de mal à condamner le méchant. Il s'est quand même fait voler une découverte scientifique par un requin de propriétaire de laboratoires pharmaceutiques ! Alors, OK, ce n'est pas très moral de faire chanter une fratrie déjà éprouvée par le décès des parents et la cécité de la benjamine, mais je rappelle que ladite fratrie est pleine aux as !

Oui, j'ai ressenti les relents d'une vague ode à la richesse qui m'ont dégoûtée de cette histoire, peut-être à tort. Quant à l'histoire d'amour...le truc de la petite soeur m'a fait penser à un réchauffé de Georgiana Darcy (Orgueil et Préjugés). Pour abréger, je n'ai pas trop aimer.

En somme, un avis mitigé, même si je reconnais d'indéniables qualités à ce roman.

Roman mélangeant des amours d'adolescents dans une ambiance de mystères.
Roman à destination d'un public adolescent dans lequel on retrouve les premiers émois amoureux.

J'ai trouvé beaucoup de longueurs dans ce roman surtout dans la première moitié. Il y a beaucoup de descriptions, des dialogues auxquels je n'ai rien compris et pas vu l'intérêt.
Peu de personnages sont attachants et il y a quelques incohérence dans le récit.
Malgré cela, j'étais curieuse de continuer la lecture pour en connaitre la fin.

Willa sort avec Iago, le plus beau, le plus charmant des garçons de son école, en plus, c'est le frère de sa meilleure amie Francesca. Que demander de plus?Mais lors d'une soirée, Willa croise Eden, un garçon froid et mystérieux. La jeune fille est curieuse et veut en savoir plus sur lui. de ce drôle de garçon et de sa grande maison, elle va tenter de percer les secrets...

Willa est un personnage original, drôle, discret et gauche. Une héroïne à laquelle on ne peut que s'attacher. Mais c'est sans compter les personnages secondaires comme Frans, la meilleure amie absurde et beaucoup trop riche ou encore Eden, étrange et ténébreux qui réserve beaucoup de surprises.

Mais aussi et surtout Marni, mon gros coup de coeur de ce roman! Aveugle depuis la naissance, la petite soeur d'Eden à une imagination débordante, elle est incroyablement attachante! Inventrice hors pair de surnoms et de mots, c'est un personnage qu'on chabadabada grave!

J'ai beaucoup aimé cette histoire sans prise de tête, mêlant amour, humour, secrets et petites enquêtes. On rit beaucoup, notamment devant le ridicule de certaines situations, la gaucherie et les réflexions de certains personnages totalement loufoques. Une lecture qui fait rire et qui détend.

Cependant, on retrouve un triangle amoureux un peu bateau… La fille timide prise entre le tombeur du lycée et le garçon mystérieux… Un triangle qui personnellement ne m'a pas trop dérangée car j'ai su en faire abstraction, mais je peux comprendre qu'il soit un tantinet dérangeant.

En bref, chaque soir à 11 heures est un roman frais , que je conseille aux jeunes ado de 14-15 ans s' ils recherchent une histoire drôle et avec un soupçon de romance.

Willa Ayre est une lycéenne lambda, du genre qui passe souvent inaperçue et que les garçons ne remarquent pas, sauf un: Iago. En réalité, malgré son caractère très réservé, en début d'année, Iago, le grand frère de Fran, sa meilleure amie, et le stéréotype du garçon BCBG s'intéresse à elle et ils finissent par sortir ensemble.

Cependant, à la fête d'anniversaire de Fran, Iago parait très distant et Willa va se rapprocher du ténébreux Edern, un jeune homme dont les parents sont mystérieusement décédés. Ce dernier lui demande d'accompagner Marni, sa soeur pianiste au saxophone, mais elle n'accepte pas tout de suite.

Ne voulant pas laisser la conversation sur un goût d'inachevé, elle se rend pour la première fois dans la demeure Fils-Alberne et elle remarque plusieurs petites choses qui l'intriguent: les pièces sont toutes assez atypiques et étranges et une des horloges de la maison s'arrête de fonctionner à 11 heures chaque soir ! Elle va alors décider de percer les mystères de cette famille tout en se rapprochant dangereusement d'Edern pour qui ses sentiments ne cessent de s'accroitre.

Les personnages sont tous bien construits. Willa est une adolescente feel good qui ne se prend pas la tête. Elle est très curieuse et déterminée à lever le voile sur les nombreux secrets qui entourent la vie d'Edern. Edern quant à lui vit une sorte de double vie, dans le sens où il cache tout à sa petit-amie, pour la “préserver” dit il.

C'est l'archétype du personnage torturé, qui porte un passé lourd et des secrets de famille sombres. Et enfin Fern, la meilleure amie de Willa m'a parue super attachiante ! Elle est complètement différente de Willa, son grain de folie et son hyperactivité m'ont fait rire à maintes reprises.

En bref ça a été une lecture surprenante qui mêle romance, mystère et fantastique à merveille !
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"Jusqu'à un certain jour de mes onze ans, tout le monde m'appelait Wilhelmina. Pas facile à écrire, pas facile à prononcer, pas facile à porter. Seule une fille mentalement robuste peut espérer se tirer indemne d'un tel prénom. Ce n'est pas mon cas. Robuste, je ne le suis pas" C'est par ces quelques lignes que débute Chaque soir à 11 heures, de Malika Ferdkjoukh.

Wilhelmina, c'est maintenant Willa, seize ans, elle vit à Paris, est en première S dans un lycée privé chic dans lequel elle cotoie Fran et Iago, garçon dont toutes les filles rêvent, Iago qui l'a choisie dès la rentrée. Au cours de la soirée d'anniversaire de Fran, Willa fait la connaissance d'Edern.... Que se passe-t-il chaque soir à onze heures dans la maison d'Edern et de sa famille, une maison délabrée cachée dans un jardin de Montmartre ?

Si vous pensez avoir mis votre marque-page dans une bleuette insipide, bien comme il faut, vous êtes loin du compte : ce n'est qu'un trompe l'oeil. La vie d'une lycéenne plutôt ordinaire est sur le point de basculer - et sa vie est même en danger.

J'ai beaucoup aimé Chaque soir à onze heures et son atmosphère inquiétante. Malika Ferdjoujkh s'emploie comme personne à brouiller les cartes et à nous conduire là où elle le souhaite, dans un style impeccable. Les dialogues à l'humour caustique - juste ce qu'il faut - m'ont bien fait rire. Et Willa nous a concocté une superbe bande son, lorsqu'elle reprend au saxophone les classiques de Charly Parker.

Un roman jeunesse qui fait la part belle à l'émotion, à tous les amours, naissants ou vieillissants, à l'art...Un roman dans lequel on ne sait plus très bien qui est l'enfant et qui est le parent, un roman qui dessine à petits traits la frontière entre le monde des ados et celui des adultes.
Et je ne pense pas me tromper en écrivant que Malika Ferdjoukh a beaucoup aimé Jane Eyre, qui a inspiré quelques images fortes, et aussi le nom de famille de Willa.

Un très beau moment de lecture.

Dès que j'ai vu ce roman en librairie, j'ai eu un coup de foudre grâce au titre (mon chiffre préféré étant le onze), sa couverture et le résumé très prometteur. Je savais que j'aimerais cette histoire. Or, ce récit m'a surprise. Je ne m'attendais pas du tout à ça, ni à avoir peur d'un roman (oui, vous avez bien lu). L'auteure manie si bien son intrigue et sa plume que j'ai été plus d'une fois terrifiée par les événements qui se déroulaient. J'ai apprécié l'intrigue palpitante, même si dans les dernières pages, on devine la fin (quoique une part de mystère est révélée dans les dernières pages et je ne l'avais pas vue venir). La plume de l'auteure est agréable, peut-être un peu trop soutenue par moments pour un public jeune, mais c'est ce qui m'a plu, étant plus âgé que le public cible. J'ai adoré Edern et toutes les références autour de lui (Twilight, Tim Burton etc.). C'était vraiment une excellente lecture et je me replongerai volontiers dedans dans quelques années.

Ce livre est le meilleur que j'ai jamais lu, yne histoire d'amour entre adolescents très palpitante et rempli de secrets. Une jeune fille entre deux garçons le suspens est à son comble jusqu'à la fin du livre... Je le conseille vivement pour les personnes qui sont fan de romance !

Si je connaissais surtout Malika Ferdjoukh pour ses "Quatre soeurs" et "Broadway limited", j'ai eu le plaisir de constater que le thriller est un genre qui lui sied également !
Sur ce même ton emprunt de "swing" et de vitalité qui lui est propre, elle nous propose un récit plein de frissons, comme ce Paris de fin d'automne dans lequel se déroule l'histoire. La tension croissante de la narratrice -Willa contamine et, entre deux bourrasque de neige, on se démène tout comme elle à comprendre les mystères qui ne cessent de la heurter.
Plein de frissons donc, mais aussi de sourires complices face aux jeux littéraires de Willa, sa franchise et son ton posé.
Et si on mentionne la petite touche de romance qui nous fait battre le coeur -juste ce qu'il faut-, "Chaque soir à 11 heures" s'inscrit comme un roman savoureux en clair-obscur, à apprécier avec un plaid sur les genoux et de la de la neige en toile de fond.