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Citations sur Norilsk (76)

Nous n’avions rien contre l’idée de Dieu mais, ayant grandi dans un monde rock, nous pensons de façon binaire : ou tu es rock, ou tu ne l’es pas. Dieu ne faisait pas le poids devant un riff de Joe Stummer, et comme Il n’a pas sorti d’album récemment, nous sommes restés à l’image de la musique qui a façonné nos cervelles. (page 44)
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En abandonnant le communisme soviétique, les Russes étaient censés passer de notre côté, celui de l’économie de marché : pourquoi continuer à leur opposer une force dissuasive nucléaire, à les traiter comme des ennemis ?
Non, les Russes n’avaient pas compris. Mais bien sûr, ce n’est pas le genre de choses dont parlent les journaux occidentaux…
(pages 73-74)
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Nous passâmes devant l’impressionnante cathédrale où nos copines Pussy Riot avaient offusqué le clergé et les bonnes âmes orthodoxes, échappant au goulag mais pas à la prison en Sibérie. À vous, les filles ! crachâmes-nous à la face du mâle dominant. (page 46)
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C’était plutôt l’un des endroits au monde (Norilsk) où j’avais le moins envie d’aller. Je déteste la brutalité physique comme thermique et la réputation du Russe en la matière n’emportait pas mes faveurs -Poutine et sa clique flinguant les journalistes, Poutine et sa clique emprisonnant les Pussy Riot, nos punkettes de cœur, Poutine et sa clique vendant leur aide armée au boucher Assad contre un port sur la Méditerranée, Poutine posant torse nu avec une Kalachnikov comme un rugbyman de calendrier : je me sentais plus proche du teckel que du chef des Russes … N’étais-ce pas, justement, une bonne raison de vérifier tout cela sur pièces ?
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Je n’aime pas avoir froid, je suis comme tout le monde, depuis trente ans je pousse le vice à imaginer mes histoires dans l’hémisphère Sud pour saloper mes hivers, préférant dévorer de la langouste en regardant mon cocktail se dandiner devant les flots bleus plutôt que de me les geler en suçant des glaçons.
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Dans les années trente, Staline décida de bâtir la ville-usine de Norilsk pour exploiter les minerais non ferreux de la région tout en investissant le Grand Nord russe. Le Petit Père des peuples signa alors le décret secret qui fonda le goulag de Norilsk sous le nom de Norillag.
(page 121)
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Passé une usine de charbon et ses wagonnets, nous longeâmes la mine en question, enchevêtrement de tuyaux, de ferraille, de machines et de hauts-fourneaux vomissant l’écume noire de la Terre.
Des relents de Zola.
(page 82)
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La nuit bleu pétrole, les fumées fantastiques que crachaient les hauts-fourneaux, les lumières des blocs d’immeubles le long des avenues, cette ville déglinguée, des visions de Blade Runner, presque hypnotiques… Au fond, je commençais à comprendre ce que je faisais là, mon bonnet enfoncé sur le crâne, la peau rougie par le vent des hauteurs : ces images, belles et laides à la fois, me hanteraient jusqu’à la fin de mes jours…
(page 71)
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Norilsk est un ancien goulag aujourd’hui tenu par des oligarques, poursuivaient-elles, des proches de Poutine qui s’enrichissent avec le nickel. Norilsk est une ville fermée, interdite aux touristes comme aux Russes ; il faut même une autorisation du FSB pour y aller ! L’ancien KGB ! (page 14)
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Chasser pour le seul plaisir de tuer, voilà bien la marque d'une espèce qui mériterait du plomb dans la cervelle.
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