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4,01

sur 1938 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La fille d'un ancien champion du monde de rugby, Nicole Wiese, est retrouvée dans un parc, sauvagement assassinée. Ali Neuman, chef de la police de Cape Town, et accessoirement zoulou, enquête. Nous sommes en Afrique du Sud. Malgré la fin de l'apartheid, tout n'est pas rose dans ce pays, où la violence et le Sida font rage. On suspecte une drogue au cocktail étonnant, on guette les faits et gestes d'une danseuse tribale, on surveille les plages sur lesquelles des orphelins désoeuvrés jouent ou crèvent. Neuman, aidé de ses deux bras droits, Brian Epkeen et Dan Fletcher, vont remuer la boue des townships, des gangs, et découvrir des enjeux secrets, à leurs risques et périls.

Voilà un thriller bien sanglant, écrit sur un rythme saccadé, qui tient en haleine son lecteur et ne le laisse pas en paix.
Parmi quelques images apocalyptiques, j'ai pu apprécier les fausses pistes aménagées, les personnages secondaires fouillés (Claire, Zina, Maia, Ruby...), cette énigme qui s'amplifie et s'envenime. J'ai également souri aux trouvailles verbales de l'auteur, ces adjectifs incongrus, glissés ça et là, qui donnent de la couleur au récit, j'ai aimé l'audace de son écriture. Pourtant, il m'a été difficile d'adhérer complètement au récit tant la violence y tient une place importante. Malgré sa qualité, ce roman m'a peut-être un peu trop malmené, j'ai achevé ma lecture, fourbue, pas très certaine d'avoir envie de retenter le voyage, de sitôt.


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Zulu est un roman captivant qui vous plonge dans l'atmosphère intense de l'Afrique du Sud.
Avec une prose saisissante et des personnages richement developpes.
Ce livre vous transporte dans une aventure époustouflante qui ne manquera pas de vous tenir en haleine jusqu'à la dernière page.
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Pour les amateurs du genre, petite plongée anthropologique dans une Afrique du Sud cruelle, haineuse, avide et folle ; vous suivrez les traces d'Ali, un Zoulou qui tente de mettre un peu d'ordre dans le chaos.
Ensuite vous aurez peut être envie de légèreté, de poésie, de pays calmes.
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La lecture de Haka, l'année dernière, m'a convaincue que ce ne serait pas le dernier roman de Caryl Férey que je lirai ! Voici donc ce deuxième essai, en Afrique du Sud après la Nouvelle-Zélande, et Ali Neuman y remplace Jack Fitzgerald dans la série des flics brillants mais rongés de l'intérieur… Il n'est pas seul d'ailleurs, ses deux collègues Brian et Dan ont aussi leurs lots de tourments qui les poussent à se jeter sans retenue dans une lutte contre la pire organisation criminelle d'Afrique du Sud. L'enquête sur une jeune file sauvagement assassinée les conduit à rechercher les trafiquants d'une drogue extrêmement dangereuse. le récit est haletant, les évènements s'enchaînent, mais en même temps, l'explication documentaire est toujours présente pour nous éclairer sur l'après-Apartheid en Afrique du Sud. On sait que tout cela va mal se terminer, mais comment et quand ? Caryl Férey réussit toujours à nous cueillir là où on ne s'y attendait pas par des coups violents et qui laissent tremblant. Certaines scènes ne sont pas à lire le soir avant d'éteindre la lumière !
Avec la belle écriture qui est la marque de l'auteur, l'émotion qui pointe au détour d'une expression bien choisie, cela fait un très beau roman, très marquant, que seules les âmes sensibles éviteront peut-être de choisir.
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l'Afrique du sud avec ses problèmes et son histoire est au coeur de ce livre. On y rencontre 3 policiers qui s'affrontent aux bandes, mais aussi aux riches blancs qui dirigent ces traffics pour s'enrichir.
Ce livre est d'une violence extrême difficilement supportable.
Et il est désespérant si on considère qu'il décrit la situation actuelle de l'Afrique du sud.
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Après une pause de quasi deux ans, je relis Caryl Ferey et le constat est doux amer. J'ai l'impression d'avoir revu une vieille connaissance mais qui n'a pas évolué.Cette personne qui porte toujours les mêmes t-shirts Nirvana et les mêmes Converses, mais qui a trouvé une situation stable. Grand bien lui fasse.

Zulu, commence très bien, presque sur les chapeaux de roues. Un page-turner qui t'arrache la pupille. Les dialogues sont rythmés, violents, l'intrigue haletante, on sent qu'il se passe quelque chose de sombre et de malsain. Rien ne change. Ferey ne change pas son fusil d'épaule, au contraire, il ajuste la visière, s'installe dans le sable, prend le temps et c'est du calibre 12 qui part. Un coup de feu sanguin, droit et qui ne peut pas louper sa cible... et pourtant, une rafale d'explications politiques va faire dévier la balle qui effleurera à peine l'épaule du lecteur.

On retombe dans les mêmes travers. Ferey lace ses Converses et part en quête d'un scénario bien trop échafaudé. Les explications contrastent totalement avec le début qui avait commencé à broyer du flic et où la violence n'avait pas de limite. Une mise en bouche trop rapide, un rythme pas si bien maîtrisé que ça.
Les explications apportent du corps et les protagonistes gagnent en profondeur, ou presque. Deux motifs reviennent souvent dans l'univers de l'auteur : le flic blasé mais qui ne perd pas espoir, encore rattaché à des valeurs, et la tête brûlée, qui n'a rien à perdre, rien à gagner qui ne vit que pour les affaires policières et qui peine à s'accorder avec ses supérieurs.

Il serait évidement mal venu de dire que c'est un mauvais livre, malgré l'épaule effleurée et les Converses trop classiques, Ferey dégaine un calibre et le colle sur la tempe tout en t'écrasant le crâne au sol avec ses Martens. Zulu est bourré de bonnes idées, mais un brouillard de facilités scénaristiques fait peiner l'intrigue à trouver une cohérence. le fil rouge se retrouve lui même sur le fil du rasoir et ce n'est pas le meilleur équilibriste.

Avec un final presque inattendu, Zulu propose quelque chose de solide, mais peine à se défaire de son t-shirt troué : « Rape me ».
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Dans l'Afrique du Sud post apartheid, qui attend sa coupe du monde de football, les tensions ne sont pas apaisées. La violence est omniprésente, des township qui bordent le Cap, où la population déborde sous l'afflux d'immigrants d'autres pays d'Afrique, jusqu'au tranquille jardin botanique de Kistenbosch, où le corps d'une jeune blanche de bonne famille est découvert atrocement mutilé.
Le chef de la police judiciaire du Cap, Ali Neuman, zoulou marqué par les horreurs qu'il a du voir et vivre sous l'apartheid de la part des milices noires qui tenaient le bantoustan du Kwazulu, et ses adjoints Epkeen et Fletcher, s'orientent vers un meurtre commis sous l'empire d'une drogue. Cette nouvelle drogue exacerbe la violence et pousse aux pires atrocités. Bizarrement elle touche autant des jeunes blancs dans le coup et des jeunes noirs à la rue des townships. Quels sont les dealers et l'organisation qui est derrière cet approvisionnement ?
Extrêmement violent, décrivant dans le détail autant les tortures qu'infligeaient les militants zoulous de l'Inkatha à leurs compatriotes noirs de l'ANC (Cf. la scène d'ouverture atroce), que le terrorisme d'état du pouvoir blanc du temps de l'apartheid, ce livre montre une Afrique du Sud où la paix civile ne parvient pas à s'implanter, malgré les discours officiels. Les antagonismes raciaux et de classe continuent, la ségrégation de fait entre quartiers d'une même métropole, le Cap, persiste. L'image de la nation Arc en Ciel en prend un coup.
Entre les nombreuses scènes de violence, l'enquête progresse petitement, sans que l'on ne soit totalement pris par les vies des trois enquêteurs de police. Ce roman dégage une longue impression de désespoir. Combien de générations faudra t-il pour que l'Afrique du Sud accueille pleinement en son sein toutes ses composantes et pour que le poids du passé s'amenuise ?
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Ali Neuman, chef de la police criminelle de Cape Town et flic au passé assez chargé en matière de violence se trouve à enquêter sur le meurtre particulièrement sauvage d'une jeune fille blanche d'un milieu favorisé. En Afrique du Sud, ce genre d'affaire est assez sensible, d'autant plus que la jeune victime semble liée aux milieux de la drogue...

Un polar extrêmement dense et d'une violence inouïe qui ne donne absolument pas envie d'aller se balader en Afrique de Sud, pays décrit comme gangréné par la violence et la pauvreté, sans même parler du sida... L'écriture soignée de Caryl Férey met très bien en valeur cette violence : phrases courtes, ciselées (parfois à l'excès, à mon avis). Certaines tournures m'ont franchement agacée mais il faut bien reconnaître que le style fait son effet. Ceci dit, ce livre me laisse une impression de lecture mitigée. Un peu "too much" pour moi en matière de violence (et pourtant, j'en avale, des thrillers...)
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Le début de ce récit est très fort et très poignant. Difficile donc de rester insensible. On pénètre d'emblée dans un univers très particulier sans nuance possible, sans pathos d'ailleurs. le héros, Ali Neuman est le chef de la police criminelle de Cape Town en Afrique du Sud. La violence est son quotidien. C'est un homme brisé mais dur qui s'occupe tendrement de sa mère.

Le meurtre d'une jeune étudiante blanche sauvagement assassinée va faire basculer le récit. Va s'ensuivre des investigations pleines de rebondissements. le récit est violent, parfois trash et sans aucune concession. L'auteur nous entraîne dans les bas fonds des townships et nous fait découvrir un univers sordide où le plus fort s'en sort au détriment du plus faible. Dans le même temps on suit l'évolution du personnage principal : ses débats intérieurs, ses émois, ses obsessions…

J'ai littéralement été emportée par ce polar digne des plus grands récits policiers. La qualité du style, les précisions apportées quant à l'Afrique du Sud, l'analyse psychologique des personnages et surtout l'intrigue sont d'une qualité et d'une richesse que je n'avais pas rencontrées dans un roman policier depuis fort longtemps. Je vous invite donc à le découvrir au plus vite…Un livre marquant.
BONNE LECTURE…
NATHALIE MALPELLI

Lien : http://www.musanostra.fr
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Afrique du Sud.
Ali Neuman, chef zoulou de la police criminelle de Cap Town, a vu sa famille entière massacrée pendant son enfance.
Cette enquête captivante et très (trop) noire va le mener aux tréfonds des townships et de l'âme humaine.
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