May et Chance

C'était très plaisant de retrouver les personnages de May et Chance et prolonger ainsi le plaisir de la saga.

Il est vrai que le récit paraît quelque peu improbable et trop facile mais ce livre m'a toutefois permis de voyager et de clore l'histoire de May Dodd.

May Dodd, l'héroïne de Mille femmes blanches, décide d'entamer une nouvelle vie auprès de son cowboy, Chance. Elle désire avant tout retrouver ses enfants, mais pas simple après avoir été enfermée à l'asile puis mariée à un chef cheyenne... Sous forme de journal intime, ce roman nous emmène à travers les Etats-Unis du XIXe siècle. J'ai aimé retrouver May, mais j'ai ressenti comme un essoufflement de son histoire. Tout va un peu trop vite et je ne suis pas rentrée complètement dans l'histoire, notamment dans la relation avec Chance, qui me parait finalement assez plat. Malgré tout, May et Chance reste une lecture très agréable.

J'ai lu il y a un moment la trilogie des Mille femmes blanches.
Je suis passionnée par la culture amérindienne et le premier tome de cette série avait été un coup de coeur énorme. J'avais bien aimé le deuxième mais avait été déçue par le dernier.
J'étais restée sur ma faim, triste de quitter May et ses amis, son histoire et toute cette ambiance de culture indienne.
J'étais heureuse lorsque j'ai appris que l'auteur avait écrit une suite.
Alors bien sûr, j'ai adoré retrouver May, cette femme courageuse malgré les situations, combative, brutale et tueuse, mais également douce et aimante.
J'aime beaucoup ce personnage.
Nous la retrouvons avec Chance, cow boy avec des origines indiennes.
Ils repartiront vers Chicago pour essayer les enfants de May dont elle a été séparée avant son internement à l'asile.
Ils vont voyager, d'état en état, à cheval, en pleine nature.
Voilà ce que j'aime dans ce genre de livre, voyager avec les personnages, en connaitre un peu plus sur la triste histoire des indiens et imaginer les somptueux paysages traversés.
Merci à l'auteur, grâce à sa plume, je suis à chaque fois immergée dans les lieux, dans la période.
L'histoire est belle évidemment, même si j'ai trouvé par moment qu'elle était un petit peu trop romancée.
J'ai vraiment apprécié ma lecture, j'ai voyagé avec May (ou June) et Chance. Je suis triste de les quitter, j'espère les retrouver bientôt.
Mon coup de coeur restera le premier tome qui traite beaucoup plus de la culture amérindienne, il est passionnant.

Jim Fergus nous embarque à nouveau dans une folle aventure et sans surprise, c'est une réussite. J'ai adoré retrouver May Dodd, l'héroïne de 1000 femmes blanches.

J'ai été happée dès les premières pages et j'avoue avoir eu du mal à le lâcher. Si vous cherchez un bon roman d'aventures alors il n'y a plus à hésiter.

May Dodd est une héroïne fascinante, dont on a l'impression qu'elle a vécu 1000 vies. Après avoir été échangée contre des chevaux et avoir été la femme d'un chef cheyenne, la voilà sur la route vers Chicago, bien déterminée à récupérer ses enfants qu'elle a abandonné contre sa volonté. Elle est accompagnée de Chance, un cow-boy qu'elle a rencontré alors qu'elle tentait de lui voler son cheval. À eux deux, ils forment une équipe de choc, à la fois drôle et attachante.

Dernier volet des « Mille femmes blanches » ,May et Chance c'est l'histoire de la construction d'un couple qui va affronter bien des difficultés et des trahisons mais qui va aussi faire de nombreuses rencontres positives débouchant sur de fortes amitiés. Ils vont envers et contre tous reconstituer une famille éparpillée par les aléas de la vie. Pour aboutir à une vie tranquille près des chevaux et des flamants roses de Camargue.
Bien que la lecture soit fluide et agréable, le contenu n'est pas aussi intéressant que dans les livres précédents. Cette lecture peut d'ailleurs se faire indépendamment des autres.

Ce livre est un voyage, un choc culturel, et une plongée dans les costumes amérindiennes, et c'est un délice !

Je le dis de prime abord : je n'ai pas lu la trilogie Mille femmes blanches, mais je le ferai à la première occasion tant je suis convaincue par la plume de l'auteur.

Dans ce roman, nous suivons May, de retour en ville et en route pour Chicago. Cette femme a une personnalité incroyable : elle est douce et attachante mais parfois vive, et violente dans ses paroles et ses actes.
Elle est accompagné de Chance, son amant indien avec qui elle va chercher à retrouver ses enfants dont elle a été séparée.

Ce roman est un récit de voyage, avec différents moyens de transports, du cheval beaucoup mais également du train et de la marche. Certaines escales vont durer plus de temps que prévu et nous avons l'occasion de découvrir de nouveaux personnages incroyables.

Je pense qu'ayant pas lu la trilogie qui précède cette histoire, je n'ai pas eu de joie particulière à retrouver May. Je pense que c'est peut-être cet aspect qui m'a manqué car on est tout de suite plonger dans le voyage.

Bref, un super récit de voyage sur fond de culture amérindienne ! La plume est remarquable.

Pour reprendre ma chère amie @read_to_be_wild :
🚨Avertissement 🚨
"Si vous n'avez pas encore lu la trilogie des Mille femmes blanches et que vous souhaitez le faire, je vous recommande de ne pas lire ma chronique. "

"Je n'évoque jamais mon chagrin devant les autres, alors j'essaie de me consoler en racontant mes malheurs dans l'intimité de mes journaux."

Nous retrouvons donc May Dodd, alias Abigail Ames alias June Hadley et ses journaux. Autant de noms pour notre héroïne hors du commun, qui, dans cette oeuvre, quitte la tribu et part à la recherche de ses enfants à Chicago se confrontant à son passé. Ce retour à la "civilisation" est un long périple, ponctué de rencontres surprenantes, d'introspection pour nos 2 héros et de réflexions sur l'avenir de leur pays déchiré, au crépuscule du 19e siècle.

Sans surprise, la plume de Jim Fergus est égale à elle-même : puissante dans l'espoir et magnifique dans les descriptions. Elle nous embarque dans ces terres sauvages. Nous sommes le vent qui souffle dans les plaines, Nous sommes l'eau qui coule dans la rivière, nous intégrons l'histoire comme si nous y avions toujours été. C'est la magie Fergus !

Je reste, cependant, quelque peu déçue par l'histoire. Je pense que j'en attendais trop.
Après la puissance de la trilogie, de ses personnages, de ses aventures j'ai trouvé celui bien fade, voire mièvre. La férocité manque. Tout est trop convenu, sans surprise, que cela soit dans les rencontres faites, dans le voyage de nos protagonistes, dans leur histoire d'amour, que dans la conclusion du livre.
J'ai trouvé cela trop facile et sans grand intérêt au-delà de clôturer définitivement les aventures de May. J'aurai personnellement aimé en savoir plus sur les réserves, et l'ultime évasion de la tribu de Little Wolf par exemple mais le récit reste vraiment axé sur May & Chance.

Le petit plus : Des retrouvailles avec certains personnages de la trilogie

Il faut savoir que la trilogie qui précède ce récit est un incontournable de ma bibliothèque. Je me suis tellement retrouvée dans Mille Femmes Blanches ! Je faisais donc confiance à May & Chance.

Ce fut doux. Beaucoup plus apaisé que les précédents ouvrages, qui il faut le dire, sont terribles de beauté et d'horreurs absolues.

La boucle est bouclée grâce à cette ultime épopée. Que May change de prénom concrétise sa mue intérieure et son évolution. Elle incarne tous les changements que chaque femme peut vivre en une vie : parce que nous ne serons plus jamais tout à fait les mêmes au fil des rencontres et des événements.

Heureuse de retrouver May.
Cependant ce tome ne vaut pas les précédents. Il n'y a plus de lien avec les indiens et cela est vraiment dommage...
Nous n'avons plus de nouvelles des autres personnages...
Le livre se lit bien mais je reste sur ma faim.