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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Fuyant la guerre que les armées américaines mènent aux indiens, présumée morte, May Dodd décide de rentrer à Chicago retrouver ses enfants. Elle entreprend le voyage avec son compagnon Chance, son amie Martha, et un jeune indien.
Aidés par des marchants de chevaux bienveillants, la petite équipe parviendra à destination mais ne sera pas au bout de ses surprises...

On retrouve dans "May et Chance" tout ce qui a fait le succès des trois tomes de la trilogie "Mille femmes blanches" : la qualité de l'écriture, celle de la narration avec ses multiples péripéties et rebondissements, l'amour de l'auteur pour les primo-américains, etc.
Pour autant, ce roman n'a pas le même impact que les trois précédents. L'imagination de l'auteur semble atteindre ses limites, au point de finir par contredire les premiers événements de la trilogie.
May et Chance, les deux personnages centraux, paraissent trop beaux, trop forts, capables de se sortir sans dommage de toutes les situations (ce que ni Batman ni Superman ne réussirent !). Et que dire d'un dénouement qui mêle Buffalo Bill, Londres, Paris et la Camargue ? Improbable !
"May et Chance" confirme les qualités littéraires de Jim Fergus : le livre se laisse lire avec grand plaisir. Mais on le referme en se disant que l'auteur a sans doute trop tiré sur le fil ; succès de la trilogie oblige ? La première partie du roman aurait peut-être suffi, en insistant un peu plus sur les failles des deux héros, les rendant plus humains. La fin vient hélas nuancer le plaisir...


Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
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May et Chance

J'ai pris beaucoup de plaisir à replonger dans l'univers des Mille femmes blanches, retrouver les Cheyennes et leur mode de vie, et surtout May Dodd, l'héroïne blanche que l'on suit depuis le tout début.
Bien sûr, les passages de violence, inhérents au contexte, la lutte des Amérindiens tentant de sauver leurs terres et de résister à l'enfermement dans des réserves, heurtent toujours ma sensibilité, mais restituent probablement avec fidélité une triste réalité.
L'auteur nous entraîne dans ce monde-là avec toujours autant de talent, nous fait de nouveau voyager, jusqu'à Chicago cette fois et même Paris. May rentrera peu à peu en résilience… son nouveau mari Chance à ses côtés…

Je ne résumerai pas l'histoire, je dirai simplement qu'elle se poursuit, que les femmes sont toujours mises à l'honneur, que l'amour est une valeur sûre, mais que cet opus est un prétexte de plus à dénoncer l'horrible massacre des Amérindiens…
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Je m'était promis de lire la suite de "Mille femmes blanches", et j'ai réussi à mettre la main dessus avant d'avoir oublié l'histoire. Même quand une lecture vous a beaucoup plu, quand on lit autant on a parfois tendance à avoir quelques trous de mémoire, à mon âge vénérable !

Je vais essayer de ne pas dévoiler trop d'éléments de la trilogie qui précède cet ultime volume, mais si vous avez l'intention de la lire ne regardez pas de trop près ce billet. Comme l'indique le titre, l'histoire est centrée sur May, l'héroïne de la saga depuis le début, et son nouveau compagnon Chance, un sang-mêlé avec lequel elle file le parfait amour depuis qu'elle a tenté de lui voler son cheval dans le tome 3. Dans les premiers chapitres ils sont encore accompagnés de Martha, compagne d'infortune de May depuis le début, et de son fils Little Tangle Hair, le bébé qu'elle a eu de son époux indien, ainsi que de Lady Ann, qui apparaissait dans le second tome et souhaite rentrer en Angleterre. Mo, le jeune "horse-boy" indien de May va également les rejoindre au cours de leur périple à cheval pour rejoindre Chicago, d'où sont originaires May et Martha.

La route est longue, et les membres indiens de la petite troupe sont fréquemment interdits de séjour dans les auberges ou les commerces des localités traversées. Pour se procurer de quoi aller au bout de leur voyage, ils tentent de vendre leurs montures à un marchand qu'avait déjà croisé May alors qu'elle faisait du trafic de chevaux volés. Celui-ci, M. Bartlett, va se montrer d'une aide inespérée pour la suite de l'histoire. D'ailleurs le groupe va faire plusieurs belles rencontres, j'ai même trouvé qu'ils étaient un peu trop chanceux parfois ! Peut-être le prénom de Chance y est-il pour quelque chose ? Toujours est-il qu'après pas mal de péripéties, le départ de Lady Ann, un mariage, ils finissent par arriver aux abords de Chicago où May n'a pas perdu l'espoir de retrouver ses enfants dont on l'a séparé des années auparavant en la plaçant à l'asile sous un motif futile, comme cela était courant à l'époque pour se débarrasser d'une femme encombrante.

Je m'arrêterai là pour la narration de l'histoire, sinon vous n'aurez plus besoin de lire le livre. J'ai été très heureuse de retrouver l'univers et certains personnages de "Mille femmes blanches", mais je n'ai pas éprouvé autant d'enthousiasme qu'au début de la saga. Les éléments qui m'attiraient le plus ne sont ici qu'anecdotiques, notamment le combat des tribus indiennes pour garder leurs territoires et leur liberté. On constate que la plupart d'entre elles ont cédé à la pression des colons blancs et se sont laissé parquer dans les réserves. le voyage des héros est certes émaillé d'incidents plus ou moins intéressants, mais manquait un peu d'intérêt par moments. le combat de May pour retrouver ses enfants m'a plus tenu en haleine, cette partie du roman relance l'action. Dans la suite, la rencontre des deux héros avec la troupe de William Cody, autrement dit Buffalo Bill et son célèbre Wild West Show (un des nombreux éléments réels de l'histoire) apporte un éclairage intéressant sur la façon dont le public se représente l'histoire de la conquête de l'Amérique par les colons. May et Chance vont d'ailleurs tenter d'infléchir cette vision pour le moins faussée des évènements.

Quant à la fin, ce n'est pas celle que j'imaginais, ce n'est peut-être pas la plus convaincante, mais elle plaira sans doute à nombre de lecteurs de la saga ! Nonnon, n'insistez pas, vous ne saurez rien de plus ! Vous n'avez qu'à lire les 4 volumes,'à peine 1600 pages, à la louche... Mais pour nous, une broutille !
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May Dood, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches, est un de ces personnages qu'on aime à retrouver.
Cela m'a donné l'impression de renouer avec une ancienne connaissance.
Certes, c'est une héroïne presque trop parfaite et le couple qu'elle forme avec Chance l'est encore plus ! Mais, qu'à cela ne tienne, j'ai beaucoup aimé les suivre tous les deux à travers l'Amérique de la fin du XIX eme siècle.
N'espérez pas retrouver des aventures trépidantes comme dans les tomes précédents, il s'agit surtout ici pour May comme pour Chance de renouer avec le passé, de s'attarder sur des pans de leur vie qu'ils avaient tenus cachés jusqu'alors.
C'est aussi l'occasion pour l'auteur de revenir sur le sort des Indiens. Exclus, malmenés, mal considérés, parqués dans des réserves. Je ressens tant de peine pour ce peuple si fier, si libre, si proche de la nature qu'on a a réduit à vivre dans la misère loin de leurs territoires de chasse.
A noter également dans ce roman, l'apparition remarquée du célèbre et fabuleux Buffalo Bill que May et Chance auront l'opportunité de rencontrer. Mais peut-être devrai-je plutôt dire l'inverse. Quelle aubaine pour le créateur du Wild West Show d'avoir rencontré May et Chance !

Une jolie conclusion à cette magnifique fresque romanesque au pays des cow-boys et des indiens !
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Et voilà la dernière partie - à ce jour du moins, des aventures et mésaventures de May Dodd. Car on s'attache ici uniquement à May, qui continue imperturbablement son journal. May, désormais renommée June Hadley, accompagnée de son futur époux, Chance, décide de repartir à Chicago récupérer ses deux premiers enfants. A son grand désarroi, Horse Boy va se joindre à eux, au moins pour un temps.

Au programme, de belles amitiés, du polo, des confrontations et des règlements de comptes, des choix difficiles et même cornéliens, des retrouvailles, des incendies et du grand spectacle avec le célèbre Buffalo Bill en personne !

J'ai bien aimé aussi ce dernier tome, un peu plus court que les autres et quasiment axé uniquement autour du couple May/Chance, mais peut-être pas autant que les autres cependant.
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Mon premier roman de Jim Fergus. Je n'ai donc pas lu la trilogie qui précède ce roman (Mille femmes blanches) et qui raconte l'histoire de May Dodd. May Dodd qui est donc l'héroïne et la narratrice de May et Chance. Alors oui c'est un « presque » tome 4, mais finalement l'auteur fait suffisamment de rappels pour qu'on puisse arriver à tout saisir. Par contre, si vous n'avez pas lu Mille femmes blanches et que vous ne souhaitez pas être spoilé, je vous conseille de passer votre chemin…
Dans ce roman, May a quitté les Indiens et accompagnée de son nouveau compagnon, Chance, et d'une amie, elle se dirige vers Chicago, sa ville d'origine. le but de ce voyage a un lien avec les évènements initiaux du roman Mille femmes blanches. Durant tout le roman, May va nous raconter sa vie sur la route avec ses compagnons (le roman est sous une forme de journal intime), ainsi qu'un rappel constant de son passé. Les deux sont intimement mêlés. Pour moi qui n'est pas lu le début, c'est une bonne chose. Cela permet de comprendre les tenants et les aboutissants sans trop de problème. Par contre, pour quelqu'un qui connait déjà l'histoire, je pense que cela doit être un peu redondant.
L'histoire se lit rapidement. Les chapitres ne sont pas très longs. D'ailleurs, si on enlève les pages blanches entre chaque partie, le livre n'est vraiment pas très long. J'ai aimé en apprendre plus sur cette période de l'Histoire américaine. La vie chez les natifs américains, les différentes ethnies, les relations entre les natifs américains et les blancs, la place de la femme,… Il y a quand même quelques petits détails qui m'ont gêné. May et Chance font un choix de carrière qui va, de mon point de vue, à l'encontre de leurs convictions personnels. J'ai trouvé que cela n'était pas vraiment cohérent avec les personnages, malgré les explications fournies par les personnages eux-même. de plus, comme l'auteur utilise l'artifice du journal intime, nous n'avons que les événements racontés par May. Et par moments des importantes ellipses narratives, dont une assez longue. J'ai eu l'impression que l'auteur ne savait plus trop comment continuer son histoire et que du coup, hop! un bon dans le temps.
A part ces détails, j'ai aimé cette première rencontre avec le style de Jim Fergus. Cela faisait longtemps que je voulais découvrir sa plume. C'est désormais chose faite…
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J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir May Dodd, l'héroïne de la trilogie « Mille femmes blanches ». le livre garde la forme d'une lecture des registres laissés par May au fil de sa vie et son itinérance. Accompagnée de son amant Chance, elle quitte les grands espaces pour tenter de retrouver ses enfants dont elle a été séparée injustement. Cette recherche est également une quête, celle d'un lieu où l'on se sent chez soi, ce qui nécessite de trouver sa place, lorsque l'on n'est pas tout à fait une famille blanche traditionnelle, dans l'Amérique majoritairement raciste de la fin du 19ème siècle avec pour toute alternative celle de se joindre au peuple indien dont l'extermination ne laisse plus beaucoup de doutes. C'est aussi une quête de maturité, un besoin de sédentarisation, de fonder quelque chose. Ce livre retrace comme les précédents la traversée de grands espaces et fait prendre conscience de l'horreur et la cruauté infligées aux indiens d'Amérique et l'anéantissement de leurs ressources. Seul bémol, j'ai trouvé la fin un peu « expédiée » par rapport au rythme global du livre.
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Service Presse : Grand prix des lecteurs Pocket 2024
Quoi 🤔: Saga historique
Parution 📚 : 18 avril 2024

Ce livre est le dernier opus de la série 1000 femmes blanches de Jim Fergus. Il clôt l'histoire de May, l'héroïne dont nous avons suivi le parcours tout au long des 4 tomes.
J'avais adoré les 3 premiers; celui-là est dans la même lignée: un vrai page-turner.
Quelques rappels parsemés au début du livre permettent de réveiller les souvenirs (et ce fut nécessaire) indispensables à la compréhension du récit.
Le récit est bien écrit et très fluide.
Une très belle saga que je vous conseille. Vous y apprendrez beaucoup sur les indiens et comment ils ont été décimés par les américains.

Résumé:
L'histoire de May est hors du commun : mariée par amour contre l'avis de ses parents, elle se retrouve enfermée dans un asile psychiatrique par son père qui en profite pour récupérer ses 2 enfants.
Seule issue: participer au programme FBI dont l'objet était d'envoyer des femmes blanches dans des tribus indiennes afin de les civiliser et si possible de faire naître de petits métisses, plus aptes à soutenir la civilisation plutôt que “la vie sauvage”.La vie de ces femmes fut dure, elles vécurent le quotidien des indiens, pourchassés, massacrés, par les soldats afin de récupérer leurs terres et de les parquer dans des réserves. Certaines y rencontreront l'amour.
Au début de ce dernier livre, May et son futur époux, quittent la tribu afin de retrouver les 2 enfants de May mais en laissant derrière elle la petite fille qu'elle a eu d'un chef indien.
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Dans le cadre du grand prix des lecteurs pocket, j'ai reçu le quatrième tome de la saga "mille femmes blanches". Ça tombe bien car j'ai lu les trois premiers tomes.

Dans ce tome-ci May a pour objectif de retrouver ses enfants et pour celà elle va devoir aller à Chicago, au risque de recroiser sa famille.

Ce tome est court et io apporte beaucoup de changements car nous ne sommes plus avec les tributs indiennes.
J'ai apprécié ma lecture, je suis très contente d'avoir retrouvé May, je l'aime beaucoup.
Elle a une force et un courage qui la rendent respectable.
J'ai préféré ce quatrième tome au troisième.

J'ai vu que Jim Fergus a sorti un cinquième tome. Je pense que je le lirais.
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N'ayant pas lu la trilogie "Les mille femmes blanches" dont j'ai entendu beaucoup de bien, lorsque je suis tombé sur ce roman exposé en bonne place dans ma bibliothèque municipale préférée, je me suis laissé tenter et je ne le regrette pas, car ce livre se lit très facilement indépendamment des premiers.
L'écriture est très agréable, le procédé de la relation du récit par le biais des carnets "intimes" de l'héroïne est pertinent et intéressant.
Les personnages sont très attachants, leurs aventures assez rocambolesques, mais on se laisse facilement entraîner.
La fidernière partie me paraît un peu trop à l'eau de rose, mais dans l'ensemble, c'était une lecture très agréable.
Je crois bien que je vais lire un de ces jours le premier tome de la trilogie.
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