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3,72

sur 379 notes

N'ayant pas lu L'étranger de Camus je ne peux pas faire de comparaison avec le roman. J'ai beaucoup aimé les graphismes/illustrations, mais je n'ai pas du tout du tout été embarquée dans l'histoire. Je me suis vraiment ennuyé j'ai même failli abandonner. Il en faut pour tout les goûts, donc n'hésitez pas à vous faire votre propre avis.
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Les graphismes sont très beaux mais je n'ai pas été emportée par l'histoire comme j'avais été emportée par la lecture du roman il y a de nombreuses années. Il m'a manqué quelque chose pour retrouver l'émotion ressentie à l'époque de ma lecture du roman.
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Certes, j'avais déjà lu "L'étranger" de Camus et l'avais même relu plus tard car la première fois, étant peut-être trop jeune, j'étais passée à côté et ne l'avais pas compris. Aussi, lorsque j'ai vu cette bande-dessinée qui était sur la table de ma tante hier, je n'ai pu résister à l'idée de m'y replonger dedans, une fois encore, mais sous un angle différent cette fois-ci.

J'ai été frappée et surtout admirative par la beauté des illustrations et la retranscription en bande-dessinée de l'oeuvre d'Albert Camus (c'était loin d'être un pari réussi d'avance et pourtant Jacques Ferrandez l'a remporté haut la main). C'est toujours délicat d'adapter un texte de littérature en bande-dessinée, surtout lorsqu'on s'attaque à un texte d'une telle renommée mais là, j'avoue que j'ai été bluffée ! le lecteur suit ainsi le parcours de Meursault, du jour où il apprend la mort de sa mère (et pour laquelle il ne versera pas une larme, chose qui lui sera plus tard reproché lors du procès), jusqu'à sa condamnation à mort pour avoir abattu de cinq coups de pistolets un arable en voulant prendre la défense de son ami Sintès.

Un ouvrage qui nous plonge sur le sens que nous devons donner à nos vies, sur la justice des hommes et de celle de Dieu pour ne citer que cela car l'ouvrage de Camus est bien plus encore mais cela, je n'ai pas besoin de vous le dire. Je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans la lecture de cette adaptation car je vous garantis que vous ne serez pas déçus !
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Ayant lu et étudier l'Étranger d'Albert Camus au lycée, ma professeure de littérature m'a conseillé cette adaptation. C'était un pari risqué pour le bédéiste qui pour moi est réussi. Je trouve qu'il retranscrit parfaitement ce qu'est L'Étranger et le fait d'être étranger à soi et au monde.
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♫Tu partiras mamie, c'est de ton âge
Et tu seras parmi les tiens au sein des nuages
Tu partiras mamie, t'as bien raison
Loin de l'ennui, loin de la pluie, loin des saisons♫
-Boulevard des Airs- 2018 -
---♪---♫---🌊---🌹---🌊---♫---♪---
D'un Projet de Loi, nous voilà Prévenus
Tout condamné ......Il n'y a pas d'issue
Aujourd'hui, on n'a plus le droit...
ou peut-être hier je ne sais pas !!?
Absurdité de l'Homme et de la Vie en général,
Celle-ci menant toujours à une fin tragique.
Ne prenez pas le deuil, c'est elle qui me l'a dit
Tout n'est que poussière dans le vent
Sans foi, mais tout en convictions souvent tu nous diras
Je ne crois que ce que je voie
Alors hier on a semé tes cendres à St Jean le Thomas
On dit jamais assez qu'on s'aime à ceux qu'on sème
Ainsi soit-il ou Incipit pretexte à te dire on t'aime Mamie...🌹

Merci de votre compréhension
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N'ayant jamais lu le roman je vais avoir un avis assez partagé sur cette BD, si j'ai bien aimé le trait et les couleurs, le fond de l'histoire m'a un peu laissé de marbre. La partie sur l'enterrement de sa mère et sa vie au quotidien était plutôt bien après le pourquoi du comment était assez flou, le personnage taciturne qui n'expose pas ses sentiments est un peu agaçant, les liens entre les différents protagonistes m'a semblé lointain, bref un lecture en demi-teinte pour moi.
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Dans ma mémoire, le roman de Camus ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable. Peut-être un peu d'ennui scolaire nimbé d'une aura de chef d'oeuvre que je n'avais pas du comprendre. Guère plus.

L'adaptation m'avait donc intéressé, peut-être m'étais-je trompé alors et le dessin pourrait révéler ce qui m'avait échappé. Mais non. L'ennui est toujours là.

Certes, certaines aquarelles sont réussies, mais l'ensemble reste aussi statique que son personnage bartlebien. Une BD dans l'étouffante torpeur algérienne qui m'a laissé froid
Lien : https://www.noid.ch/letrange..
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L'étranger (2013) est un roman graphique de Jacques Ferrandez, adaptation du célèbre roman (1942) d'Albert Camus. Meursault quitte Alger en bus pour assister aux funérailles de sa mère. Son attitude intrigue l'assistance. Une adaptation réussie bien servie par des dessins précis. Les décors algériens sur certaines planches sont particulièrement réussis.
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L'Étranger d'Albert Camus est une oeuvre concise et puissante qui continue de résonner en moi longtemps après sa lecture. L'adapter en roman graphique était une gageure, sans doute parce que les mots de Camus ont une force suggestive incroyable et qu'y poser des images pourrait dénaturer l'intention du texte.
Camus appartient à mon panthéon littéraire. Aussi je suis allé sur la pointe des pieds vers cette adaptation...
Autant vous avouer tout de suite que j'ai été subjugué par la réalisation de Jacques Ferrandez qui rend ici un magnifique hommage autant à l'écrivain qu'à l'une de ses oeuvres emblématiques.
Les dialogues et la voix-off respectent le texte tandis que les dessins traduisent l'intensité du propos.
La dimension solaire chère à Camus courent sur les pages, c'est la lumière accablante de Marengo ou d'Alger, c'est l'amour de Marie Cardona, la sensualité de ses gestes, la plage, le soleil ardent qui pèse sur un après-midi ordinaire, son reflet tranchant sur la lame blanche d'un couteau...
Le narrateur, Meursault, a un visage, des gestes, côtoie d'autres personnages qu'on reconnaît aussitôt, mais il continue pas moins à tenir à distance sa vie, à lui être étranger comme s'il était indifférent à tout et c'est magnifiquement rendu. le regard des autres aussi, leur jugements, le condamnant par avance, le procès, l'attente après...
On pourrait même trouver à Meursault une ressemblance avec la beauté fulgurante et révoltée de James Dean, tout droit sorti d'À l'est d'Éden...
La vie est là, se faufilant parmi les tranches du récit, ordinaire et nonchalante, elle passe comme un film que l'on revoit, des scènes quotidiennes de la rue se succèdent, Meursault les traverse, fragile et rebelle.
Tiens, à propos de film, l'extrait du film que sont allés voir au cinéma Meursault et sa fiancée, le Schpountz, est un pur bonheur, permettant de visionner un Fernandel criant d'authenticité, récitant un article du code civil, « Tout condamné à mort aura la tête tranchée », jouant sur les sentiments les plus divers que cette phrase inspire au personnage. Un régal !
C'est un mélange de clair-obscur subtilement dosé, où parfois le texte s'esquive, vient alors la force saisissante des images dans cette machination implacable, kafkaïenne qui avance vers le dénouement. Ici la force magistrale de l'album ne trahit en rien l'oscillation entre réalité et hallucination, rêve et cauchemar, continuant d'instiller dans l'esprit du lecteur cette dose de doute qui brouille les pistes comme dans le récit original.
Le rendu final est impressionnant.
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"Ma mère est morte", voici comment commence le livre de cet auteur qui s'est, durant tout son existence, interrogé sur l'humain, voire même son absurdité.

En 1957, à Alger, Meursault est neutre : il se fond dans la masse, il n'a pas de sentiments, et ne ressent quasiment rien. Cela le suivra toute sa vie.

Il rencontre une femme, il ne l'aime pas. Elle veut se marier avec lui, il ne l'aime pas mais l'épousera quand même. Sa mère est décédée, il ne pleure pas, ne culpabilise pas. Meursault ne parle que s'il a quelque chose à dire, ses phrases sont brèves et précises. On attend rien d'autre de lui.

Seulement un jour, cinq coups de feu retentissent. Oui, c'est lui. Au tribunal les gens s'interrogent sur cet homme impassible, mais ce défaut lui causera bien le pire des ennuis...

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J'ai déjà publié une critique sur le roman d'Albert Camus, c'est pourquoi, le résumé que j'ai fait pour cette bande dessinée est identique.

Sur cette publication cependant, je vais plutôt vanter les talents d'adaptation et d'illustration de l'auteur.
Que dire ? Des dessins magnifiques et les dialogues ainsi que le cours de l'histoire ont été parfaitement respectés.

C'est un vrai délice !
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