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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Matelot va chercher Antonio, l'homme du fleuve, car son fils n'est pas revenu. Tous les deux il remontent le fleuve pour le retrouver dans le haut pays. Ils y trouveront de l'amour et la vengeance.

Je n'ai pas lu le livre de Jean Giono dont cette BD est l'adaptation. Je ne ferais donc pas de comparaison.
Ce que j'ai particulièrement aimé c'est l'hymne à la nature qui s'en dégage bien ca ne soit en rien le sujet. Il y a beaucoup de poésie et de romantisme dans de nombreuses séquences qui nous entraînent dans cet univers.
Au-delà de ca nous avons un récit plutôt épique où de jeunes gens amoureux cherchent à trouver leur liberté malgré l'adversité. Il y a des fuites, des courses poursuites, des combats, de l'attente et beaucoup d'amour. Amour paternel, fraternel, d'amitié ou entre un homme et une femme jusqu'à un point un peu mièvre parfois.
Le principal point négatif sont les dialogues. Je ne sais s'ils sont tirés textuellement du livre datant des années 30 mais ils ne sont pas faciles à lire. Leur contenu, pourtant, est percutant mais le langage et les tournures de phrases ne nous sont pas naturelles et entrainent un manque de fluidité à la lecture.
Par contre les aquarelles sont lumineuses et fait la part belle aux paysages de montagnes.
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"Le chant du monde" est une adaptation du roman de Jean Giono, que je précise n'avoir jamais lu. J'ai donc découvert cette histoire, celle de la recherche d'un homme disparu, menée par Antonio et Matelot, au sein d'une vallée tenue par un homme puissant, Maudru.

Si le récit se révèle parfois un peu confus à mon sens, si l'histoire, qui tient par certains côtés du western, s'avère assez âpre, à l'image de cette vallée où se déroulent les faits, les dessins sont en revanche réussis, particulièrement les paysages, aquarelles éclatantes de couleurs.
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Je ressort assez mitigée de cette lecture. Je ne connais pas le roman original mais j'ai trouvé cette histoire un peu curieuse me laissant un sentiment étrange. Est-ce dû aux dialogues dont la tournure m'a parfois déroutée ? J'ai eu du mal à cerner certains personnages et leurs aspirations. La lecture n'est pas désagréable et les dessins jolis mais la magie n'a pas opéré pour moi, dommage.
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Je découvre avec plaisir chaque nouvelle oeuvre de Jacques Ferrandez, surtout quand, après Camus, il s'attelle à des monstres sacrés comme Giono. Je ne connaissais pas encore le chant du monde, malgré l'avoir vu à de nombreuses reprises dans la bibliothèque de mes parents et tenté, plus d'une fois, de me plonger dans sa lecture. J'imaginais plus un poème lyrique, une ode majestueuse à la Nature et moins le récit construit, haletant mouvementé que j'ai pu prendre plaisir à lire. On se croirait même au Far West dans un western trépidant, une chasse à l'homme mille fois vue mais transposée ici dans ces pays des Alpes provençales, sur les hauteurs du Mercantour, du Verdon ou du Lubéron (la région reste imaginaire dans le récit de Giono).
Les personnages sont attachants, notamment le principal. Antonio, "homme du fleuve" (qui pourrait être la Durance) poète, écolo avant l'heure, sans métier particulier, se baignant nu chaque matin parmi les poissons, appelé "bouche d'or", probablement pour sa maîtrise des mots, son talent de conteur et sa sagesse.

Des scènes marquantes dans Villevieille (ville imaginaire qui pourrait être un mélange de Lurs et de Sisteron), à la configuration singulière, notamment lors du carnaval annuel, où des cortèges d'homme-animaux à l'allure inquiétante traversent la ville de part en part. Les chasses et poursuites, sur les hauteurs ou autour du fleuve sont palpitantes. Un passage étonnant dans une vieille grange, où une petite communauté d'hommes et femmes, tous nus, entourés de malades, se réchauffe gaillardement en se fouettant les uns les autres. On retrouve globalement une atmosphère confinée et un brin rassie, centrée autour d'un pays vivant en vase clos, limité par une géographie ardue et un hiver éprouvant, et où s'expriment rancoeurs et esprit de vengeance, mitonnées dans de mauvaises marmites.

Jacques Ferrandez s'est souvent imprégné des paysages de cette région en allant faire des repérages lors de plusieurs saisons. Ce travail a été mis en lumière par un reportage de près d'une heure sur France 3 (https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/emissions/qui-sommes-nous-2/premiere-france-3-manosque-decouvrez-comment-roman-giono-chant-du-monde-ete-adapte-bd-1718439.html).

Un cahier final clôt le livre, où Jacques Mény, président des Amis de Jean Giono, explique la genèse, la vie et les adaptations de cette oeuvre de Jean Giono, qu'il a fini à la fin par renier. Une oeuvre qui, cependant, compte tenu de son équilibre délicat entre hymne à la beauté du monde, western épique, et dialogues profonds d'êtres en recherche, a continué d'inspirer auteurs et lecteurs, pour la rendre immortelle. .
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Une bédé réussie c'est comme du théâtre sur une toile de cinéma. de ce point de vue le Chant du Monde adapté par Ferrandez est une réussite. Ce western pastoral s'étire et se tend tour à tour, ses personnages déroulent leurs histoires et délivrent leur secret. Tout y est. Giono qui rêvait son oeuvre sur scène ou grand écran sans pouvoir y goûter pleinement pourrait se réjouir. le décor irréel et ancré est un chef d'oeuvre qui allume tous nos sens. Au point de prendre un peu le pas en 1ère lecture sur les sens allumés par les personnages. On y retourne alors pour se laisser prendre aussi au charme de personnages volontairement moins... spectaculaires. A lire et relire donc.
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