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EAN : 9782897175627
Numeriklivres (20/09/2013)
3.75/5   4 notes
Résumé :

Quand on n'aime pas les marrons, les feuilles mortes et que colchique dans les prés vous file des envies de buter tout ce qui bouge, l'automne devient une saison un peu problématique. 

Quand, par ailleurs, vous vous appelez Thomas Fiera, que vous êtes un aspirateur à emmerdes, un aimant à embrouilles, un paratonnerre à engastes, vous avez le choix entre vivre à la cave entouré de grigri et de sacs de sable ou bien braver les événements sans ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
J'avais beaucoup apprécié "Mourir en Août" du même auteur. J'ai donc foncé sur "Harcèlement".
J'aime toujours autant le style. L'écriture est savoureuse et généreuse. Pour faire un parallèle un peu fou, c'est comme la cuisine de Maïté : c'est plein de bonnes choses et très certainement pas avare en bons mots.
Thomas Fiera est vraiment d'une empathie folle pour les personnages qui le mérite et d'une antipathie jubilatoire pour les salopards qui croisent son chemin.

À l'inverse d' "Harcèlement", l'histoire est plus directe et linéaire avec moins de rebondissements et moins de personnages secondaires. Il y a aussi moins d'humour, mais tout autant d'humanité.

Le cadre de l'histoire, le monde de l'entreprise, est une excellente idée. Idée beaucoup trop négligée par les autres auteurs (sauf ceux qui écrivent tous ces livres rébarbatifs d'améliorations et autres méthodes stériles pour être plus efficace...).

Petit bonus : L'action se déroule dans mon coin de Paris quand j'y habitais.
Ce que j'ai moins aimé ?
C'est trop court ! Saturé de texte court je suis à la recherche de romans longs qui prennent le temps de nous promener. Un peu comme un voyage... On peut faire de courts voyages peu lointains.
Mais un bon long voyage dans un pays distant (à tous les points de vue), c'est ce que je préfère.
Pour les romans, pour moi, c'est la même chose...

Par contre si vous voulez rapidement découvrir Thomas Fiera c'est le roman idéal. C'est une lecture agréable et palpitante que je conseille.
Lien : http://travels-notes.blogspo..
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Jean-Baptiste Ferrero est un auteur que j'ai découvert récemment à travers les aventures de son personnage récurrent : Thomas Fiera.

« Mourir en août » avait été une très bonne découverte ou les ingrédients (taille, humour, dialogues, action, personnages, histoire, narration...) étaient savamment dosés pour ma grande satisfaction.

Je reprochais à « Antithèse », du même auteur avec le même personnage, d'avoir un dosage bien plus bancal et un rendu un peu moins savoureux.

Qu'en est-il maintenant de « Harcèlement », un très très court roman dont je ne pourrais estimer la taille puisque la version que j'ai achetée contient, en plus de ce titre, trois autres : « Heureux les élus », « Sea, secte and sun » et « Voleurs ! ».
Voilà Thomas Fiera de retour et, à chaque aventure, il a affaire à une caste qu'il déteste. Après le monde des grandes entreprises, celui de la politique, le voilà confronter au monde de la finance et des banques qu'il hait tout autant que les autres.

« Harcèlement » est l'occasion pour l'auteur et son personnage de dire tout le bien qu'ils pensent des banquiers de tous bords.

Le DRH d'une banque demande à Fiera d'enquêter sur un directeur d'agence qui est accusé par un collaborateur de harcèlement moral.

Pour une fois, Thomas Fiera décide de prendre le taureau par les cornes et de rencontrer directement le principal intéressé pour le mettre devant les accusations qui sont portées à son encontre. Certes, le bonhomme en question semble être un gros con un peu lâche, mais nullement du genre à harceler son prochain. Aussi, le détective va s'intéresser à l'accusateur et découvrir qu'il a affaire au genre d'ordure qu'il déteste au plus haut point.

Je pourrais répéter à la lettre, pour ce titre, ce que j'avais écrit pour les deux autres courts titres de la série (excepté, donc, « Mourir en août »). Effectivement, du fait de la taille, on comprend que l'auteur n'aura pu distiller tous les ingrédients qui avaient fait le succès de son roman « Mourir en août », mais qu'il parvient tout de même à capter le lecteur, notamment grâce à ses convictions (ou celles de son héros), à son personnage, ses dialogues, son ambiance, sa violence et son humour.

La seule différence réside dans la façon dont intervient, tout aussi brièvement, Adélaïde, un des personnages secondaires de l'équipe de Thomas Fiera.

Au final, idem que pour « Heureux les élus », un très court roman (encore plus court ?) qui remplit ses offices qui consistent à proposer un bon moment de lecture, mais qui ne laissera pas un souvenir impérissable du fait de sa concision et de l'absence de certains éléments cruciaux.
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Quand un DRH - je n'sais pas pourquoi j'ai soudainement un besoin pressant - passe un coup de fil à Thomas Fiera, celui-ci a comme qui dirait une grande fatigue qui s'abat sur lui. Il aurait pu murmurer « Il me les casse menu. » mais il l'écoute délivrer ses informations et finit par accepter. Y'a un bidule qui cloche. L'un des cadres de sa boite bancaire harcèlerait son jeune collègue. Il va sonder le vieux soi-disant tarabusteur - sans approfondir jusqu'à la prostate - puis guetter le minus. le détective renifle une embrouille qui va le mener vers une saleté sans nom.
La suite sur http://bobpolarexpress.over-blog.com/2014/09/miction-impossible.html
Lien : http://bobpolarexpress.over-..
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dans la même veine que "mourir en août".
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Dénier à l’autre sa liberté, son identité n’est qu’une façon plus ou moins symbolique de le détruire
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Les banquiers ? Une éthique ? Voilà qui était nouveau et original. L'éthique à niquer le mac sans doute. On était bien loin d'Aristote en tout cas !
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Analysée au travers du filtre d’un Darwinisme social qui ne dit pas son nom, la crise a fourni le carburant d’une pensée fascisante où le droit du plus fort, du plus apte, l’emporte sur la morale et la solidarité.
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C’est bien une idée de pauvre que de parier sur sa mort plutôt que de miser sur sa vie.
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la vie est une école de la frustration
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