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3,64

sur 885 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Nostalgie, nostalgie….
Je me suis précipité comme un gamin chercher le dernier Astérix, comme au bon vieux temps… Nostalgie, vous dis-je. Et je l'ai lu d'une traite…

Et là, toute la nostalgie a foutu le camp (non, pas celui de Babaorum ou de Petibonhomme…). Une histoire bien creuse que celle du chapitre supprimé par César dans son fameux « de bello gallico » et que le trio Astérix, Obélix, Panoramix ont la charge d'aller porter à Archéoptérix, la mémoire des druides afin que celui-ci l'enregistre dans sa mémoire, tradition orale oblige…
L'idée est bonne, le scénario, moins, pollué qu'il est par des redites, des insistances… comme celle sur l'horoscope, celle des interventions trop nombreuses de Bonnemine… Et puis la fin, sous forme de post-scriptum… ça sent le remplissage.

Je sais, je suis dur. Mais ne l'est-on pas toujours vis-à-vis de ce qu'on a adoré et qui semble partir en quenouille… une dérive déjà amorcée quand Uderzo s'était retrouvé seul à la barre… Ce qui ne m'empêchera pas de me précipiter à nouveau sur le prochain volume qui ne manquera pas de sortir… Quand je vous dis nostalgie…
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Cela faisait longtemps que je n’attendais plus rien d’Astérix, ruminant ma nostalgie des grandes heures du Gaulois en relisant pour la énième fois : Astérix et Cléopâtre ; en Hispanie ; le Devin, etc.
Parce qu’il faut avouer que la pilule restait dure à avaler depuis le Fils d’Astérix ou le même chez Latraviata, albums à l’humour aussi léger qu’une danse bavaroise un soir de fête de la bière !
Là, on avait, paraît-il, deux auteurs adoubés par le survivant Uderzo : Conrad au dessin et Ferri au texte. Le résultat ? Conforme à ce que tout le monde attend : un produit parfaitement ficelé. Après tout, Astérix, c’est une « success story » à la Disney ! Un produit qui ne parvient pas, hélas, à me faire oublier le petit lapin qui pleure dans son coin, à la fin d’Astérix chez les Belges. Et il a alors toutes les raisons de pleurer, l’animal, puisque l’un des pères d’Astérix vient de mourir (Goscinny) et que la suite ne brillera plus comme avant.
D’accord, ce Papyrus de César se laisse lire, comme se laissent lire les dernières aventures de Blake et Mortimer, mais sans la force narrative de leur créateur, E. P. Jacobs. Oui, on aime ce parallèle amusant avec notre société de l’information qui dit tout, dans tous les sens, pourvu qu’elle ait un secret à se mettre sous la dent ; oui, on aime retrouver la forêt des Carnutes comme on aime ces vrais personnages caricaturés pour les besoins de l’histoire, comme jadis Pierre Tchernia.
Mais on reste sur sa faim ; faim que seuls les albums du tandem historique Goscinny-Uderzo peuvent satisfaire. D’ailleurs, malgré eux sans doute, les deux nouveaux auteurs des aventures du Gaulois ont émaillé ce Papyrus de la nostalgie d’avant. Les deux dernières vignettes de l’album sonnent d’ailleurs comme un aveu que rien ne sera jamais plus comme avant.
Moralité : il faut savoir laisser partir nos chers disparus et se contenter du souvenir de ce qu’ils ont été sans chercher à les ressusciter artificiellement, même s’ils sont de papier.
Comme Hergé a été bien inspiré d’enterrer Tintin avec lui !
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Quand Jules César se met en tête d'écrire ses ''Commentaires sur la guerre des Gaules'', c'est pour dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Or, Promoplus, son conseiller, voit d'un mauvais oeil le chapitre XXIV qui conte les revers subis par les armées de l'empereur en Armorique, tenues en échec par un village d'irréductibles gaulois. Décision est prise de faire une légère entorse à la vérité historique. le passage déshonorant est supprimé, les copies originales sont saisies. Mais l'un des scribes de Promoplus vole un papyrus et le transmet à Doublepolémix, un colporteur de nouvelles gaulois. Pourchassé par les hommes du conseiller, celui-ci trouve refuge dans le village d'Astérix où il tente de persuader les habitants de l'importance du document en sa possession. de tradition orale, les gaulois n'ont cure des écrits De César mais, convaincus par le journaliste, Astérix, Obélix et Panoramix partent pour la forêt des Carnutes, vers Archéoptérix, doyen des druides et mémoire vivante de leur peuple.

Que dire, par Toutatis ?! le scénario est mince, voire indigent. Les jeux de mots, parfois plaisants, sont alourdis par les explications de l'auteur qui croit s'adresser à des niais. Les références à internet ne parlent pas à tout le monde. Les scènes dans le village gaulois ont peu d'intérêt (l'horoscope, Bonnemine,...). Les dessins sont corrects dans l'ensemble mais si les colporteurs de nouvelles n'avaient pas fait état de la présence de Jacques Séguéla, il serait passé totalement inaperçu tant il est peu ressemblant (raté !). Reste la mise en garde contre L Histoire telle qu'elle est racontée par les hommes, tronquée, censurée, falsifiée...
Au final, cet album très décevant, bien en dessous d'Astérix chez les Pictes. Il va falloir que CONRAD et FERRI se décarcassent pour relever le niveau...
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A Rome, Jules César vient d'achever l'écriture de ses « Commentaires de la Guerre des Gaules ». Son éditeur, Bonus Promoplus lui conseille de supprimer le chapitre consacré aux revers subis face aux irréductibles Gaulois d'Armorique. L'ennui c'est qu'un scribe solidaire l'a fait disparaître et l'a confié à Doublepolemix, colporteur sans frontières, qui s'est retrouvé pourchassé par un commando de l'armée romaine bien décidé à récupérer le fameux papyrus qui, s'il est divulgué, risque de provoquer un scandale sans précédent et même déclencher une affaire qui va faire trembler tout l'empire sur ses bases.
Ce nouvel opus du duo qui s'est donné pour mission de remplacer Goscinny et Uderzo pour le plus grand bien des éditions Albert René et de quelques autres, même s'il est supérieur aux albums signés Uderzo seul, n'est quand même pas du niveau de ceux de la grande époque des créateurs. Si les dessins de Didier Conrad sont fidèles au coup de patte d'Uderzo au point d'en être bluffants, il n'en est pas tout à fait de même de l'esprit et de l'humour de Goscinny, nettement plus difficiles à imiter ! En dépit de nombreux gags, de clins d'oeil, d'allusion et même d'un coup de chapeau final aux deux pères des « irréductibles », le lecteur ne rit pas beaucoup à la lecture de cette histoire à l'intrigue sans grande originalité ni attrait particulier. A se demander s'il ne faudrait pas fuir systématiquement toutes ces resucées, ces ouvrages (BD, romans ou films) produits par des continuateurs qui n'auront jamais le génie des créateurs. Au bout du compte, une impression des plus mitigées.
Lien : http://lemammouthmatue.skyne..
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Décidément, j'ai du mal à accrocher aux nouveaux Astérix. Oui, tout est bien fidèle mais... voilà il y a un mais. L'humour est sympathique mais on se lasse vite, les jeux de mots sont bien trouvés mais trop nombreux. L'histoire est vraiment simpliste avec de grosses facilités. Okay c'est de l'humour, ça vise un public très large, c'est de la parodie, de la caricature mais cela n’empêche pas de creuser un peu plus. Ici , il ne se passe pas grand chose en fait : c'est bateau d'un point A à un point Z, emballé c'est pesé.
J'étais dubitative à la sortie mais une fois la BD terminée, je suis triste de camper sur mes positions. C'est divertissant mais vraiment sans plus.
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Je trouve ce album assez quelconque, sans rythme. L'effet des horoscopes est assez bien vu mais la métaphore sur les nouvelles technologies est trop filée et finit par tomber à plat ; pas de roseau, pas d'appel est bien trouvé mais l'usage répétitif des pigeons lasse. J'avais apprécié Astérix chez les Pictes mais celui-ci est décevant, bien que meilleur que les créations d'Uderzo. A noter quand même une belle inventivité dans les noms des personnages, comme Gasdechix.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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Le papyrus De César a tous les codes d'Astérix : les bastons avec les romains, la chasse de sanglier, la fameuse potion magique, les engueulades entre habitants du petit village de résistants bretons, et les jeux de mots sur les patronymes…. et les pirates. J'ai d'ailleurs adoré l'interprétation du piratage de l'information vu à l'époque romaine.

L'histoire et intéressante, la bande dessinée se lit plaisamment, mais il y a un je-ne-sais-quoi qui fait que ce n'est pas un très bon Astérix.

Est-ce la rythme un peu poussif, le recours un peu trop facile aux êtres fantastiques, un passage un peu long sur la tradition orale, une caricature mal finie de Jacques Séguéla au point de ne pas le reconnaître.

Heureusement, le dessin est fidèle aux créateurs; et cela a le mérite de nous rappeler de vieux souvenirs littéraires d'enfance.
Lien : https://quoilire.wordpress.c..
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Ce nouvel opus d'Astérix ne m'a pas convaincu. Trop de jeux de mots, une histoire caricaturale et tout cela manque cruellement de finesse. Alors qu'Astérix chez les Pictes m'avait fait retrouver le plaisir de la série, je trouve qu'ici il n'y pas assez de consistance. Bien sûr toute la série est parodique, alors comment expliquer que cela ne fonctionne pas cette fois ? J'ai eu l'impression d'un manque d'idées pour le scénario et d'une série de gags qui tournaient sur du vide. Dommage.
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Depuis la disparition de Gossiny, les Astérix sont décidément bien insipides, nous sommes bien loin de l'humour des premiers tomes
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Il est pas mal mais il n'a pas trop de sens parce qu'il parle d'horoscope pour une histoire de Papyrus.Bref, ceci n'arrive pas à la cheville de Goscinny et d'Uderzo.
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