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3,64

sur 885 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un album qualitatif côté dessin et côté texte mais un peu mou du genou côté action.

Le début était prometteur, avec pas mal d'allusions très drôles au monde de l'édition, des trouvailles sur les moyens de communication, des jeux de mots sympas - c'est juste un peu dommage que nombre d'entre eux soient expliqués par un astérisque, un comble ! - et un Jules César impérial mais... j'ai trouvé que l'histoire tournait assez vite en eau de boudin, le rythme faiblissant aux deux tiers de l'album, comme s'il lui manquait... un chapitre - là encore un comble quand on connaît le pitch !

Au final, plutôt un bon moment en compagnie de nos irréductibles Gaulois. Obélix supplante allègrement Astérix qui manque singulièrement de corps mais bon, face à un tel gabarit, qui n'en manquerait pas ?

PS : Je reste partagée quant au post-scriptum inédit de cet opus. Hommage ? Ultime ironie aux frais du monde de l'édition ? Ou simple réclame misant sur la nostalgie pour renvoyer fissa le lecteur en librairie ? Je ne saurais le dire, je ne suis pas dans le secret des dieux.


Challenge PETITS PLAISIRS 2014 - 2015
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J'ai pris du plaisir à lire ce « Papyrus de César», car on retrouve les jeux de mots, les caricatures qui ont fait les bons moments d'Astérix. J'ai cru reconnaître Séguéla sous les traits de Promoplus, mais en ce qui concerne les autres, j'avoue que je sèche un peu, à part Franz Olivier Giesberg qu'il m'a semblé reconnaître en colporteur du Mundus …

J'ai apprécié toutes les allusions à la transmission aérienne via les pigeons voyageurs, et les messages qui partent en ordre dispersé, les références à Tweeter, avec cerise sur le gâteau, le petit oiseau bleu du logo (P 25). Les guéguerres entre services de renseignements, les pigeons d'un côté, les aigles du côté De César, sans oublier les faucons pour intercepter les messages …

On a aussi l'écureuil qui guide Astérix et ses compagnons de voyage dans la forêt des Carnutes, à coup de Twwwwittt, à la recherche du Maître druide Archéoptérix (on reste dans les oiseaux…)

Je trouve le rôle de Doublepolémix , trop réduit : certes on pense aux lanceurs d'alerte de l'époque actuelle obligés de trouver refuge dans des ambassades étrangères) mais il aurait mérité mieux en tant que colporteur sans frontières…

On sourit aussi avec les « scribes numides muets » utilisés dans la maison d'édition de Promoplus : « aujourd'hui on dirait des nègres » précisent les auteurs au cas où l'on n'aurait pas trop compris… (Je préférais la vanne « il ne faut jamais parler sèchement à un Numide » de l'époque Goscinny et Uderzo)…

Par contre, l'opposition entre la transmission écrite des Romains et la transmission orale de bouche de druide à oreille de druide m'a bien plu, mais je n'ai pas franchement éclaté de rire… malgré des rencontres improbables dans la forêt des Carnutes

C'est une satire du monde moderne, avec la communication qui va à toute allure, la recherche du scoop, la façon dont on peut travestir l'information et par delà l'Histoire.

Peut-être que je découvrirai d'autres indices en relisant cette BD plus tard, en tout cas, je suis restée sur ma faim, et j'ai trouvé le scénario un peu léger…

Je suis nostalgique de l'époque bénie Goscinny et Uderzo, j'ai beaucoup déchanté quand Goscinny nous a quitté, mais je pense qu'il faut laisser leur chance à notre duo Ferri et Conrad. Après tout, les premiers albums d'Astérix laissaient un peu à désirer…

Donc, à lire pour passer un bon moment, à relire sûrement, en ce qui me concerne du moins, pour dénicher les astuces qui m'ont échappé… la jeune génération sera certainement réceptive car elle baigne dans Twitter…

Note : 7/10


Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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Le grand Jules César se lance dans l'écriture, il va relater dans son papyrus la guerre des Gaules. Et c'est bien connu, l'histoire est écrite par les vainqueur, alors son agent Promoplus lui conseille de ne pas dire toute la vérité. Par exemple on pourrait oublier ce passage désastreux pour son image, celui où César raconte comment un village gaulois résiste encore à l'envahisseur. Mais un rouleau du chapitre censuré va vite se retrouver entre de mauvaise main (pour César) et va finir par atterrir dans un village gaulois bien connu...

L'idée de départ est plutôt bien trouvée mais il y a un fort coup de mou à partir du milieu de l'album qui fait tomber à plat la petite dynamique installée. Bref c'est bien essayé, il y a du mieux, mais on est quand même loin des albums Goscinny/Uderzo. Ou alors ils n'arrivent pas à renouveler la série, à donner un souffle suffisamment nouveau tout en respectant l'ancien? Oui j'avoue c'est là un exercice périlleux. J'estime que les nouveaux auteurs (Ferri et Conrad) ne s'en sortent pas si mal mais bon... je ne retrouve pas la saveurs des Astérix...
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Un bon moment de lecture en compagnie de nos Gaulois préférés dans cette 36 ème aventure. Les tatillons diront qu'il y a des défauts dans les dessins, pour ma part je trouve que Conrad réussi à merveille à retranscrire la patte d'Uderzo. Que ce soit dans les expressions des personnages ou dans certains paysages (l'atmosphère de cette ancienne Gaule sauvage avec la forêt des Carnutes). Bref, au niveau du dessin, rien à redire, c'est très plaisant à regarder. En revanche, après avoir lu la dernière page de cet album, j'ai eu une impression de "il manque quelque chose" au niveau du scénario. Je trouve que, scénaristiquement, c'est quand même assez faible. L'humour est là, certains jeux de mots sont bien trouvés, d'autres semblent un peu forcés mais il y a Obélix dont la naïveté toujours aussi attendrissante et marrante relève le niveau. L'intrigue est bien trouvée dans le contexte actuelle de l'information dans notre société, mais je trouve que les enjeux ne sont pas assez marqués et que l'intrigue générale est trop vite réglée et survolée.
Voilà, ça m'a plu, il y a de bonnes idées, la qualité du dessin est là, mais un travail plus approfondis pour fournir une histoire un peu plus originale m'aurait davantage comblé.
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César écrit son célèbre livre sur la conquête de la Gaule. Mais son éditeur le convainc de supprimer le passage où les irréductibles gaulois l'ont défait. C'est sans compter le goût du scoop d'un colporteur de nouvelles et la tradition orale des druides gaulois.

Les mémoires de César au coeur du récit. Un volume qui ne laissera pas une marque indélébile dans mon esprit. L'aventure est assez banale si ce n'est la belle plongée dans la forêt des Carnutes.

Le dessin se cherche encore un peu et les jeux de mots ne sont pas légion (un comble pour l'armée de César).

Bref, une aventure distrayante qui chatouille un petit peu le monde de l'édition.
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36éme BD des aventures d'Astérix parue en 2015, on sent bien la modernité qui s'est glissée dans les noms des irréductibles Gaulois et qui m'a bien fait rire. On y retrouve Doublepolémix colporteur de nouvelles et Gasdechix mentor de Panoramix. Pareil du côté Romains avec Kéfélapolis serveur de Promoplus conseiller et éditeur de César, Imporexpor aigle romain lorsque les pigeons ne sont pas assez nombreux pour transmettre un message.
Mais pour cette BD, il manque quelque chose pour la rendre vraiment convaincante. La modernité c'est bien mais ça fait pas tout. Il ne faut peut-être pas toucher aux intouchables Goscinny et Uderzo.
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Il y a bien longtemps que je ne m'étais pas replongée dans un album d'Astérix et Obélix.
Pari difficile pour René Jean-Yves Ferri et Didier Conrades de reprendre le flambeau après Goscinny et Albert Uderzo, et pari réussi.
J'ai retrouvé l'ambiance et l'âme de nos chers personnages si "typiquement gaulois".

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Je l'avoue, j'avais laissé tomber Astérix depuis des décennies. le dernier album lu devait être " La grande traversée " qui n'avait pas du m'emballer si j'en juge par le nombre d'années où la série n'a existé pour moi qu'au travers de la sortie de films plus ou moins réussis. Et là, sans doute un effet de l'âge et du vieillissement, comme pour retrouver un goût de ma jeunesse, et sans doute attiré par les sirènes médiatiques, j'ai craqué pour cette nouvelle livraison.
Avec deux excellents auteurs à la barre, le risque était limité quant à la déception. Effectivement, l'album est plaisant mais de là à dire que c'est formidable, je ne franchirai pas le pas. le dessin de Didier Conrad, très proche de celui d'Uderzo, voire même un peu plus dynamique, ravit l'oeil . le scénario est bourré à bloc de l'ADN de la série et s'articule avec cette histoire de papyrus volé à César lors de la rédaction de sa "Guerre des gaules", papyrus racontant son impossibilité à mettre au pas ce village d'irréductibles gaulois et qu'un conseiller éditorial lui a conseillé de squeezer.
Comme au bon vieux temps de Goscinny, la série sert de théâtre pour brocarder un fait sociétal et ici, c'est la communication qui est visée. Jean-Yves Ferry s'en est d'ailleurs donné à coeur joie. le pigeon remplaçant le smartphone, les jeux de mots et les allusions parsèment l'histoire et font bien sûr mouche à chaque fois. Il a par ailleurs cru bon de rajouter une histoire d'horoscope qui revient en running gag, mais là, cela fonctionne moins bien. le récit avance, cahin-caha, alourdit par ses héros dont le caractère assez bon enfant a moins de prise avec notre époque.
C'est sans doute là que le bât blesse. Si aux tournants de la fin des années 60, ce mélange de personnages historiques mettant en exergue quelques faits de société contemporains pouvait surprendre, plaire, qu'en est il à une époque où la bande dessinée a sérieusement défriché la narration et ouvert son monde à des thèmes sortant des sentiers battus ? Astérix est sans doute une manne pour les éditeurs, vivant sur la nostalgie et sur un socle énorme de lecteurs potentiels mais, je l'avoue, pour moi, même avec de bons repreneurs, cela sent le daté, le réchauffé. La nostalgie n'a pas vraiment joué.
la fin sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Moi qui suis une inconditionnelle d'Astérix, sans trop me préoccuper des auteurs, je me suis un peu ennuyée.
Pourtant le thème avait tout pour me plaire. Edition, publicité, journaliste en quête de scoop (pardon, de canalis), manipulation de l'information et même un écureuil en guise de guide.
J'avais beaucoup aimé le précédent Astérix chez les Pictes (peut-être parce que en Ecosse, mais il m'avait bien amusée) donc ce n'est pas une question d'auteurs, mais là non, j'ai trouvé long, peu inventif, assez ennuyeux donc.
J'essaierais de le relire à un autre moment, voir si ça marche mieux, mais il ne restera certes pas dans mes coups de coeur.
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Cet opus m'a davantage plu que le précédent car on y retrouve plus, à mon avis, l'esprit d'Astérix : jeux de mots, astérisques à bon escient (c'est le cas de le dire), scénario simple et efficace, clins d'oeil appuyés mais c'est ce qu'on aime.
L'album m'a paru trop court, j'ai passé un agréable moment, par contre je ne peux pas m'empêcher de regretter les vieux de vieux, les balbutiants, les débuts du Gaulois... Tout ce qui sera repris sera jugé sévèrement par mes yeux d'enfant-fan !
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