Une autre version mais proposée par
Michel Fessler, scénariste de son état, une affaire d'espionnage qui a défrayé la chronique au tout début du règne de Louis XIV : celle du vol des secrets des maîtres verriers vénitiens concernant la fabrication des miroirs. A l'époque, seuls les vénitiens en possédaient la maîtrise et le savoir faire.
Pour la petite histoire, l'illustrissime et fabuleuse Galerie des Glaces, située au Château de Versailles est l'émanation de cette affaire - issue d'un « caprice « d'un roi orgueilleux et déjà imbu de lui-même mais qui édictait sa volonté tout en sachant ce qu'il désirait afin d'imposer la grandeur de la France à ses voisins européens.
Il est aussi question de la manufacture royale des miroirs. Cette dernière fut créée en 1665 et est à l'origine de Saint Gobain. Les miroirs composant la Galerie des Glaces furent produit en son sein.
L'affaire des miroirs de Venise est peut-être une banale anecdote historique, mouvementée, voire amusante à cause des diverses péripéties et autres méthodes aussi farfelues les unes que les autres afin d'attirer d'abord les verriers, puis, leurs familles à Paris.
De courts chapitres donnant l'impression d'être découpés en scénario de films compose le roman.
Le thème de cette histoire est peut-être connu en ce qui me concerne pour en avoir lu d'autres avec une intrigue différente mais cela a été dévoré en quelques heures. En effet, il n'y a aucun temps morts. Outre l'intrigue « policière », on y côtoient le peintre
Charles le Brun tout en assistant à la construction du château de Versailles - jardin et bâtiment - en compagnie d'Andre le Nôtre, François Mansart et de Colbert.
En bref, un moment de lecture agréable et sympathique.