Le Philatéliste

J'ai longtemps hésité avant de savoir quelle note mettre à ce romans.. Dans l'ensemble j'ai bien aimé ma lecture. le rythme est soutenu, l'intrigue originale et l'histoire est pleine de rebondissements ! Ce qui m'a moins plu, c'est le côté "gore" de l'histoire mais ça c'est un problème personnel, néanmoins je le recommande à un public averti ! Il y a eu un peu trop de rebondissements à mon goût, au bout d'un moment ça gâche un peu le plaisir. Et la fin m'a un peu laissée sur ma faim, je l'ai trouvé un peu bâclée ! Ce n'est pas le premier roman de cet auteur que je lis, mais je dois dire que à mes yeux, le philatéliste est son roman le plus abouti. Peut être est ce du au changement de maison d'édition (l'auteur est passé de Slatkine à Rosie&Wolfe),à voir avec le prochain ouvrage !

L'auteur vous propose un thriller parfaitement orchestré.
*****
Dois-je encore vous présenter cet auteur très doué qui n'en finit pas de me surprendre à chaque fois par son talent et qui a trouvé la recette parfaite : celle qui vous met des uppercuts tant le final est explosif à chaque fois.
Nul doute, Nicolas Feuz sait ce qu'il fait et il où va. Où il veut vous emmener et une chose est sure, vous n'êtes pas prêts ! Je n'étais pas prête, mais cela me semble impossible avec cet auteur. Il m'avait déjà mis par terre avec son final dans « Heresix », il réitère ici.
Cette histoire démarre avec plusieurs entrées : Nicolas Feuz nous parle de « Sam le bouseux » et de colis envoyés dans toute la Suisse avec des timbres fabriqués à partir de peaux humaines.
Comme à chaque fois, vous découvrirez ce livre en vous demandant quel peut bien être le rapport entre ces différents fils conducteurs qui semblent à mille lieux les uns des autres.
L'enquête sera menée par Ana Bartomeu, une flic abimée par la vie qui aura fort à faire et qui va donc faire appel à un collègue mis sur la sellette par la hiérarchie.
Une fois encore, les personnages sont meurtris, leurs plaies psychologiques sont palpables et parfaitement gérées par l'auteur. Ce sont des personnages auxquels on s'attache mais relativisez car l'auteur n'a aucun scrupule à les malmener.
Et puis, j'ai eu la bonne surprise d'en retrouver d'autres que j'apprécie beaucoup, j'ai aimé le lien que Nicolas Feuz a fait avec ces derniers. La cerise sur le gâteau en quelque sorte !
Je me laisse donc entrainer dans les sillons d'une plume qui ne laisse aucune place au superflu et je trépigne lorsque je me rapproche des révélations que j'attends avec impatience car je sais que cet auteur est le roi du twist final.
Et là, BAM !
Je ne m'attendais pas à tant de secousses sismiques. Je suis stupéfaite de ne pas avoir compris (vu venir) toutes ces choses.
Et c'est ce que j'apprécie avec Nicolas Feuz, je ne peux jamais anticiper son coup de maitre. Il est trop fort !
Au final, encore un rendez-vous de qualité avec cet auteur au grand talent que je vous invite grandement à découvrir si ça n'est pas déjà fait.

Un bon petit policier qui sa passe entre la Suisse et Annecy ! Après, au vu des critiques, je m'attendais à mieux, car ce n'est pas non plus palpitant , il y a du suspense mais des fois, on se perd un peu dans les histoires et je trouve ça un peu gros quelquefois ; après, ça se lit bien mais bon, moyen pour moi

Premier livre que je lis de cet auteur et j'annonce ce ne sera pas le dernier !

Vacances de Noël, un estomac humain est découvert dans un colis à la poste suisse.
Effectif en berne, on confie l'enquête à qui on peut et surtout à ceux qui sont là.
Bref on se rend rapidement compte que l'estomac c'était pas le pire, et qu'il faut justement l'avoir bien accroché parce que vous êtes pas au bout de vos surprises !

L'histoire nous est racontée au travers de plusieurs personnages, en fonction de leur vision et je trouve ça vraiment agréable de connaître plusieurs points de vue. On visualise toute l'enquête de façon globale, ça nous donne plus d'indices pour essayer de démêler tout ça.
Il y a aussi quelques parties qui se passent en 1984, et cette double temporalité nous questionne beaucoup au début et puis à la fin, tout s'éclaire.

Même si au final ça ne m'a pas servi à grand chose puisque j'étais complètement à côté de la plaque, enfin pas tout à fait. J'avais compris pourquoi mais je m'étais plantée sur le qui.

J'ai dévoré ce livre. D'autant plus qu'il ne se passe pas très loin de chez moi et j'ai aimé trouvé des petites parties se passant à Annecy.

J'étais habituée avec Nicolas Feuz à des romans à l'ambiance noire, avec des thrillers qui n'épargnaient jamais mon petit coeur de lectrice fragile. Avec le philatéliste, il ne déroge pas à la règle, nous livrant une histoire poisseuse et très noire.

Certains font la collection de jolis timbres fleuris, et d'autres envoient des paquets sanguinolents un peu partout en Suisse avec des timbres faits de peaux humaines. C'est l'horrible découverte que fait Ana Bartomeu, inspectrice à la Police judiciaire. Elle est mise sur l'enquête avec l'un de ses collègues, Yves Morin. Nous voilà partis sur les routes de Suisse avec Ana, pour une enquête qui m'a soulevé le coeur.

Avec Ana, pas de temps mort. Certes, bien qu'affaiblie physiquement, c'est une forte tête qui va mener l'enquête tambour battant. On avance entre découvertes et révélations. On pense savoir, et hop, l'auteur nous retourne le cerveau avec de nouveaux éléments. Les scènes du présent sont coupées avec quelques douloureux souvenirs de l'année 1984, où un jeune garçon est victime de harcèlement. On se doute bien vite que l'origine du mal vient de ces événements vieux de 40 ans, mais est-on vraiment prêt à connaitre la vérité ?

L'auteur nous dresse vraiment le portrait de personnages hors normes. Personnalités torturées, drames personnels, rien n'épargne les protagonistes de ce roman. J'ai eu beaucoup d'empathie pour Ana, qu'on sent se perdre complétement. Et j'ai apprécié les clins d'oeil et liens que l'auteur a mis avec les personnages de ces autres romans que l'on connait bien maintenant. Comme si tout et tout le monde étaient liés dans l'univers policier et judiciaire des romans de l'auteur.

Sans surprise, j'ai été complétement happée et conquise par ce roman.

Et j'en profite pour vous conseiller son recueil Les passeurs et autres nouvelles, frissons et noirceur sont au rendez-vous !

Je m'étais gardé au chaud le dernier polar de Nicolas Feuz puisqu'il se passe durant les fêtes, mais du coup je l'ai lu en Auvergne alors qu'il se déroule à Genève pour une grande partie... quoiqu'il en soit, il n'a pas fait long feu, je l'ai dévoré !

Un colis sanguinolant est retrouvé à la poste du centre commercial de Balexert à Genève. A l'intérieur, un estomac humain. Sur le paquet, un timbre en forme de coeur fabriqué avec de la peau humaine. L'inspectrice Ana Bartomeu est saisie de l'affaire.

Voilà qui est clair, même s'il change de maison d'édition et rejoint celle fondée par Joël Dicker, Nicolas Feuz garde sa marque de fabrique et nous propose un polar toujours aussi trash et direct. Il introduit cependant une autre équipe d'enquêteurs afin de permettre à ses nouveaux lecteurs de le découvrir avec une histoire originale. Ses habitués auront toutefois le plaisir de retrouver le procureur Jemsen en personnage secondaire ainsi que des clins d'oeil à l'inspecteur Auer, protagoniste principal des romans de son ami Marc Voltenauer.

Ce thriller fait la part belle aux traumas de l'enfance et à la vengeance. Nicolas Feuz nous balade à travers la Suisse romande et la France voisine à la recherche de colis oblitérés avec ce fameux timbre en peau humaine. Que cherche donc à faire le Philatéliste comme l'ont nommé les médias, qui est-il et que veut-il ?

J'ai lu le roman d'une traite ayant totalement été happée par l'intrigue. Je voulais savoir et comprendre mais bien-sûr je me suis fourvoyée dans mes hypothèses.
J'ai découvert dans la plume de Nicolas des touches d'humour, moins présentes dans ses précédents ouvrages mais qui se rapprochent de la personnalité de l'écrivain que j'ai eu la chance de rencontrer à de nombreuses reprises. Comme si le changement de ME lui permettait de se retrouver et lui laissait une nouvelle liberté d'écriture.

3eme livre que je lis de cet auteur

Son écriture est toujours fluide et son récit rythmé.
L'alternance de deux histoires dont aussi le jeu du rythme.

Un thriller qui tient en haleine jusqu'a la fin .
Quelques scènes so t un peu gores tout de meme

Le suspens demeure jusqu'a la toute fin


Une lecture que j'ai beaucoup apprécié même si les passages un peu gores ne m'ont pas trop plut:; mais en même temps il en faut tout de meme un peu .

Pour ma part, je ne connaissais pas cet auteur et voilà une découverte intéressante. On se trouve dans le système policier et judiciaire de Suisse, mais cela ne gêne en rien. Il faut simplement se familiariser avec les sigles et appellations un peu différentes des nôtres.

Voilà un thriller très construit, avec de nombreux retours en arrière, dans un passé lointain et quelques jours avant. Au rythme de chapitres courts qui mettent en scène les différents personnages, le lecteur est entraîné de façon addictive dans une enquête complexe, éprouvante moralement et physiquement pour les policiers qui la mènent. Ces policiers sont eux-mêmes des personnages complexes, peu équilibrés, torturés et mal dans leur peau. Tout au long de cette lecture, le suspense est permanent mais l'atmosphère reste glauque et anxiogène. On a affaire à un tueur pervers et sadique dont on découvre le nom seulement à la fin. En cela, ce thriller est une réussite. Les multiples rebondissements ne mettent jamais sur la voie et l'identité du criminel m'a vraiment surprise.
Une telle histoire est-elle vraisemblable ? Il faut souhaiter que non. il n'en est pas moins vrai qu'elle pose le problème du harcèlement scolaire et de ses conséquences. Certes, le mot et le concept n'existaient pas en 1984, mais à l'issue de telles situations, la victime sortait forcément traumatisée ; une personnalité déjà fragile a, dans ces conditions, toutes les chances de sortir déséquilibrée et de développer des troubles psychiques importants.

Un roman original pour les amateurs de thrillers sanglants.

Un bon polar pas trop long avec un dénouement inattendu ( ce qui devient de plus en plus rare).

J'ai regretté la longue litanie des autoroutes, rues, places, rond-points , avenues,etc de la Suisse ou du Jura. le récit perd un peu de son rythme avec toutes ces indications GPS qui finalement nuisent à la compréhension de l'intrigue.

Noël, c'est la saison des colis. On aime cette machinerie bien huilée dans laquelle tous les petits lutins de la poste oeuvrent pour acheminer nos envies devant notre porte. Sauf que, parfois, les petits lutins de la poste tombent sur des farceurs. Pour le coup, celui-ci ne manquait pas d'humour en confectionnant ses timbres en peau humaine… La police est sur les dents, et Ana Bartomeu (surnommée Annie Wilkes par quelques collègues, ce qui m'a fait beaucoup rire parce que je lisais « Misery » en parallèle !) va devoir entamer une véritable course contre la montre pour rassembler le puzzle (et c'est plus qu'une image, pour le coup !).

Ana est une bonne flic, mais elle est en mauvaise santé. Il y a quelques années, tout allait bien dans sa vie. Mais tout s'est effondré d'un coup, et Ana en a fait payer le prix à son corps malmené. Au bord de la crise cardiaque, elle ignore les signaux et se jette à corps perdu dans l'enquête, accompagnée d'un autre flic qui devait être sur la touche mais qu'elle appelle, faute d'un coéquipier valable disponible.

Et ce coéquipier qui lui fait faux bonds, justement, est passablement occupé à gérer la paranoïa de sa dernière conquête en date…

Et pendant que tout ce beau monde se débat avec ses problèmes, l'auteur nous tire en arrière pour dévoiler, morceau par morceaux, le passé d'un pauvre gamin mal dans sa peau et victime du harcèlement de ses camarades.

J'aime beaucoup Nicolas Feuz, et cette histoire porte sa signature dans la conception dynamique et le tempo saccadé. C'est très rythmé, et l'intrigue est osée. J'ai passé un chouette moment aux côtés de ces personnages, mais j'avoue qu'il m'a manqué un chouïa d'attachement. Les intrigues de l'auteur font sa force, mais il m'a manqué ce petit supplément d'âme pour transformer cette bonne lecture en excellente lecture, comme ce fut le cas avec « horrora borealis » qui fut un vrai coup de coeur.
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