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3,73

sur 210 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Le résumé me promettait une intrigue explosive (sans jeu de mot) et un tueur particulièrement inventif sur le deuxième paragraphe et j'allais faire la rencontre de la mafia albanaise, qui m'avait déjà interpellée dans d'autres casse-croûtes. La couverture mystérieuse me faisait envie, je ne connaissais pas encore la plume de Nicolas Feuz, que de raisons d'acheter le miroir des âmes !

Comme promis, le premier chapitre vous embarque et vous avertit d'entrée : mieux vaut circuler avec un sac pour y rendre votre bile, car voyez-vous, les scènes d'hémoglobine sont… nombreuses. Et ont le sens du détail ! Voilà des premières pages qui annonçaient la couleur : le Vénitien, un tueur expérimenté dans son « art », exécute ses victimes d'une manière à vous en faire pâlir de dégoût.

L'écriture est simple et efficace, dans le sens où les phrases courtes s'enchaînent pour donner un rythme qui se veut haché, tranchant comme le verre, le tout sur la forme de chapitres désespérément courts eux aussi, découpés selon plusieurs points de vue. La supercherie fonctionnera sur une bonne moitié du roman : la dynamique et la tension ne manquent pas. Grâce à cette écriture acérée, les frictions entre la police et la Justice nous sont bien expliquées, l'occasion pour nous d'approfondir un sujet que l'on connaît peu et qui fait pourtant partie de notre système. On comprend un peu mieux pourquoi notre Justice traîne tant, avec de telles tensions permanentes. Bonne immersion aussi dans la prostitution, où l'on regrette sévèrement d'avoir mis les pieds quand des scènes glaçantes apparaissent sauvagement.

Jusqu'à… la désillusion. Qu'il s'agisse de la police, du juge et de son assistante ou des magouilles de la politique, il n'y a aucune sympathie ou empathie pour les personnages, aucune ! Ni même pour Alba, ou Flavie. Ces deux-là, vraiment, ce qui les concerne est gros comme une maison, inintéressant au possible. S'il y avait eu des étincelles, quelque chose… mais même là, rien. L'intrigue ? Je cherche durant toute la lecture où l'auteur veut en venir, pour me retrouver face à un dernier bout de roman qui ressemble à une farce, malheureusement.

J'ai adoré, ADORÉ, cette lecture jusqu'aux trois-quarts du roman, malgré le manque de sympathie pour la joyeuse troupe d'imbéciles rencontrée. Et le dernier quart a fini par me faire rouler des yeux et me demander pourquoi, POURQUOI DONC, cette intrigue avait pris une direction aussi peu crédible, aussi risible ? Toutes les révélations arrivent comme un cheveu sur la soupe et démolissent des scènes entières écrites dans l'intention de tromper le lecteur. Et l'identité du Vénitien, peut-on seulement en parler ?

Non, vraiment, non. Je suis réellement dégoûtée parce que le roman me plaisait, et la fin a tout gâché. Pourtant, l'auteur a une écriture qui mérite le coup d'oeil, ses personnages ont du potentiel certainement, mais ce dernier quart ridicule, non. Une fin pas convaincante pour un sou et qui gâche mon ressenti général sur le miroir des âmes. Moi qui croyais atteindre un presque coup de coeur, voilà que je tombe sur un coup de poignard aiguisé.

J'ai encore Horrora borealis dans ma Pile À Lire, je compte bien le sortir et le lire malgré cette première rencontre un peu désastreuse avec Nicolas Feuz. Je veux lui redonner une chance, ça serait dommage de nous quitter comme ça. En dépit de cette chronique qui est bien négative, je vous invite à vous faire votre propre avis : ce qui ne plaît pas aux uns trouvera forcément son bonheur chez d'autres.
Lien : https://saveurlitteraire.wor..
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C'est totalement perplexe que je commence cette chronique. Il y avait pourtant longtemps que j'avais envie d'une petite incursion dans l'univers de cet auteur; vous pensez, un procureur qui écrit des thrillers, j'avais envie de voir ce que ça donnait. Nicolas FEUZ est en effet Procureur de la république de NEUCHATEL en SUISSE.

Une bombe explose place des Halles à NEUCHATEL. Parmi les blessés, le procureur Jemsen; le choc lui a fait perdre la mémoire et c'est seulement par flashs qu'il se souvient peu à peu des raisons de sa présence sur les lieux : y retrouver un mystérieux contact. Y a-t-il un lien avec ce dossier secret qu'il avait demandé à sa greffière de dissimuler avant l'attentat? Etait-il la cible de l'attentat? Pour les enquêteurs, c'est peut-être une piste, mais la présence de billes de verre dans la bombe pourrait tout aussi bien être la signature du Vénitien, ce tueur à gages qu'ils poursuivent depuis des semaines.

Je dois avouer que le début est tonitruant. Un tueur au nom mystérieux, le Vénitien, tue un flic en lui versant du verre en fusion dans la gorge. A ce stade, j'ai perdu la moitié des lecteurs de ce blog, entre ceux qui se disent "oh non c'est trop gore" et ceux qui se sont exclamés "trop bien". Membre du second groupe, j'ai bien évidemment poursuivi ma lecture, avide de voir ce que Nicolas FEUZ allait faire de ce méchant prometteur (forcément, à force de lire du thriller, l'originalité du tueur et de ses méthodes est l'un des critères qui peut permettre d'en faire sortir un du lot).

La suite s'est malheureusement révélée beaucoup moins flatteuse.

L'énigme n'est pas assez fouillée, pas assez construite. Tout va trop vite, le roman ne comporte d'ailleurs que 262 pages; à mon sens, l'auteur n'a pas pris le temps d'installer suffisamment la trame, ce qui a pour résultat une lecture quelque peu hâchée, qui manque de fluidité.

Dans le même temps, j'ai trouvé l'écriture trop scolaire, ce qui ajoute encore à cette impression de lecture trop carrée.

C'est pareil pour les personnages, dont les portraits sont trop rapidement brossés; le fait de rester ainsi en surface empêche que les connexions se fassent entre les personnages d'une part, entre eux et l'énigme d'autre part. du coup, le récit perd en force et en crédibilité.

D'autant que sur le fond, l'histoire est desservie par le sentiment que tout est un peu trop gros, même si je ne peux pas vous en dire beaucoup plus. Toujours est-il que lorsque l'identité du Vénitien est découverte, la force du personnage et ses tueries apparaissent bien peu cohérentes avec ses motivations. Tout ça pour ça...

J'ai reposé ce livre en me disant que tout ceci était un grand n'importe quoi, peu convaincue et avec l'impression que l'auteur avait totalement gâché son personnage du Vénitien. Dommage.

Vous l'aurez compris, LE MIROIR DES AMES m'a fait l'effet d'un soufflé totalement retombé.

Et ce n'est pas encore aujourd'hui que l'avocat et le procureur se reconcilieront...
Lien : http://cousineslectures.cana..
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▶️Lorsque le procureur Jemsen se réveille à l'hôpital, il ne lui reste que quelques bribes de souvenirs ; le centre-ville de Neuchâtel, la terrasse d'un café puis l'explosion et le trou noir...
▶️Tandis que le procureur, assisté par sa greffière, tente de retrouver la mémoire pour comprendre qui était visé par la bombe, deux policiers se lancent sur les traces d'un mystérieux serial killer surnommé "le Vénitien" à cause de son mode opératoire ; il coule du verre de Murano dans la gorge de ses victimes...
▶️On enchaine les meurtres la corruption politique, un réseau de prostitution et la mafia albanaise...
▶️Ecriture fluide et efficace, chapitres courts et rythmés - les tensions entre la police et la justice sont bien exploitées mais.....
▶️... ça ne marche pas tant l'intrigue est improbable et le dénouement, avec ces révélations qui se bousculent, moins crédible encore....
▶️Une lecture selon moi sans grand intérêt, mais sans déplaisir non plus - on va jusqu'à la dernière pages sans qu'il soit question d'arrêter en cours de route....
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Un résumé très prometteur (un tueur qui coule du verre dans la gorge de ses victimes, j'adore l'idée !) mais la mayonnaise n'a pas pris. J'ai trouvé que ce livre manquait de cohérence, sans doute par son format court, trop court. Il manque des dizaines voire une centaine de pages en plus établir plus de liens, plus de transitions, donner plus de profondeur aux personnages auxquels je ne me suis pas attachée. Tout me semble superficiel, survol agrémenté de rebondissements et d'un dénouement que j'ai trouvé... fantaisistes. Mention spéciale pour le personnage d'Alba. Sans trop en dire, je trouve son histoire décousue et farfelue. Mais c'est souvent le problème des livres ou des auteurs encensés : on se retrouve à en attendre beaucoup. Je poursuivrai néanmoins ma découverte de Nicolas Feuz car le fond de son histoire avait un énorme potentiel, c'est sur la forme que je bloque !
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