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sur 209 notes
Décidément, Nicolas Feuz se dévore. Ses livres du moins, hein !

J'ai lu son dernier ouvrage en vingt-quatre heures.

A peine le temps de se rendre compte que tout a commencé qu'on se retrouve au beau milieu de la nuit plongé dans ce roman sans vraiment pouvoir arrêter sa lecture.

Le procureur Jemson se réveille à l'hôpital après un attentat destructeur avec la mémoire défaillante. A son chevet, sa greffière va tenter de raviver les souvenirs oubliés.

Ne vont pas tarder à s'ajouter au tableau une prostituée coincée par un mac monstrueux et un tueur en série ignoble aux méthodes atroces. Ça fait beaucoup d'adjectifs répugnants mais il faut bien dire la vérité car dans le genre, Nicolas Feuz n'y va pas avec le dos de la cuillère.

Le récit va à 1000 à l'heure. Chapitres brefs. Retournements de situation. Et révélations en série. Tout ce que j'aime dans ce genre là. On lit ce livre avec un vrai plaisir même si parfois les ficelles semblent un peu trop grosses et les personnages pas suffisamment fouillés. Reste une vraie efficacité. On ne lit pas un tel roman pour son souci de véracité mais pour le plaisir de tourner les pages à fond de train. C'est ce que j'aime chez Nicolas Feuz, cette frénésie qui m'anime dans une lecture au tempo toujours furieux.

Même si j'ai tout de même préféré le précédent opus du monsieur, j'ai pris un réel plaisir (presque coupable) à retrouver la plume d'un auteur pro du page turner efficace.

Un guilty pleasure à dévorer cet été sans se prendre trop la tête, juste pour le plaisir !

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Neufchâtel en Suisse. Un attentat à la bombe a fait voler en éclats la place des Halles.

Le procureur Jemsen, qui se trouvait sur les lieux est amoché, mais vivant.

Il a cependant perdu une bonne part de sa mémoire.

Heureusement sa greffière, Flavie Keller est présente pour le soutenir et essayer de l'aider à s'y retrouver dans ses dossiers.
Parmi ces derniers, il y a notamment celui qui est dans le coffre-fort du greffe et qui tourne autour d'un réseau de trafic d'humains.

De leur côté, le commissaire Tristan Kramer et l'inspecteur Justin Mollier enquêtent sur l'attentat et sur ce tueur en série, qu'on appelle le Vénitien et qui exécute ses victimes en leur coulant de la silice brûlante dans la gorge.

Enfin, Alba Dervishaj, cette prostituée d'un réseau albanais, semble avoir eu des rapports avec le procureur... mais pour quelle raison ?

À mon avis :
Il y avait dans l'idée et la construction de départ de ce thriller tous les ingrédients pour en faire un livre de bonne facture.
Le premier chapitre commence sur les chapeaux de roue avec ce tueur sans pitié liquidant le commissaire qui était sur sa piste.

Et puis tout se déglingue ; les personnages sont creux, leurs histoires sans intérêt pour le récit (l'histoire personnelle de Flavie Keller par exemple, n'apporte strictement rien), les situations sont improbables voire incohérentes, avec un prix spécial pour Alba, la prostituée abusée, comme si de rien n'était (et là, je ne dis que le minimum pour ne pas déflorer le livre).

La description des lieux est très précise et pour cause, Nicolas Feuz est procureur à Neufchâtel, mais on a le sentiment d'être guidé par un GPS dans des quartiers que l'on ne connait absolument pas, puisque nous, nous ne sommes pas du coin. Et ça ne suffit pas à les découvrir.

Les chapitres sont très courts, vraiment très courts, sans doute pour donner du mouvement au récit, mais l'effet obtenu n'est pas celui recherché. On est plutôt coupé sans cesse dans notre élan de lecteur, pas toujours de manière très pertinente non plus, si bien que c'est totalement déroutant.

Enfin et sans dévoiler encore une fois les ressorts de l'intrigue aux perspicaces qui s'aventureraient dans la lecture de ce livre, les personnages d'Alba et du Vénitien sont particulièrement incohérents, sans doute pour sauvegarder les twists finaux. Mais c'est quand même dommage de sacrifier le récit uniquement pour surprendre à tout prix le lecteur, qui n'est pas si crédule que ça.

Au final, un livre qui partait très bien et qui rapidement a montré de nombreuses faiblesses malgré un style de bonne qualité.

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Qu'attend-on d'un bon roman noir ? D'abord, qu'il soit efficace. Et, pour le coup, le miroir des âmes est efficace : j'avais hâte d'arriver au dénouement, je n'avais pas envie de lâcher l'affaire ! Ensuite, que l'on ait un ou plusieurs twists, qui viennent remettre en question ce que l'on commençait à considérer comme acquis : ici aussi, on est servi. Personnellement, je n'ai pas vu venir LE truc – je ne dirai rien, pour ne pas spoiler -, et c'est très bien comme cela. Enfin, que toutes les pièces du puzzle s'assemblent de façon crédible à la fin. Et, à quelques pages de la fin, il y avait encore un point qui me turlupinait, mais j'ai finalement eu l'explication attendue. Donc, là aussi, parfait.

Vous l'aurez compris, j'ai vraiment aimé ce livre, que j'ai dévoré. La lecture en est très fluide, les chapitres, plutôt brefs, rythment bien la progression de l'intrigue. On entre dans l'histoire très vite, et on n'en sort qu'une fois le livre refermé.

Pour pinailler, j'ai quand même deux petits regrets – très petits ! -. le premier, c'est que l'on sait finalement assez peu de choses sur les motivations du personnage mystérieux qu'est ce Vénitien. J'aurais vraiment aimé que, sans nous révéler qui se cache derrière ce personnage plus tôt, on en découvre davantage sur ce choix du verre. Je ne veux pas spoiler, donc je ne veux pas trop détailler les choses ici, mais il me semble que l'on aurait pu, à un moment où un autre du livre, passer davantage « sous le masque ». Peut-être y a-t-il de bonnes raisons qui empêchaient d'en dire trop sur son objectif réel, ou sur ceux de ses commanditaires, mais en apprendre plus sur sa psychologie m'aurait vraiment paru intéressant. D'où lui est venue cette idée de fondre du verre fondu dans la gorge de ses victimes ? Y a-t-il eu des coups d'essai ? Depuis quand pratique-t-il ? Quels sont ses ressorts psychologiques ?

Le deuxième est peut-être encore plus difficile à exprimer sans spoiler, mais je vais essayer. le procureur Jemsen – dont, en passant, la mémoire revient très vite, fort opportunément, c'est presque trop beau -, finit par comprendre/apprendre qui est l'une des victimes de l'attentat. Et il sait avoir un rôle, voire une responsabilité directe, dans cette mort. Et cela ne semble absolument pas l'atteindre. du point de vue de la psychologie, n'aurait-on pas pu attendre un peu plus d'empathie ? Au contraire, dans les derniers chapitres, il nous est décrit comme souriant, presque enjoué. Bon, peut-être le procureur Jemsen est-il appelé à devenir un personnage récurrent et explorera-t-on ces questions à l'avenir. Mais j'ai trouvé un peu étrange l'espèce de détachement dont il semble faire preuve…

En fait, ce qui résume le mieux mes très légères réserves, c'est que j'aurais volontiers passé un peu plus de temps avec plusieurs des personnages de ce livre. Avec Alba, avec le Vénitien, avec ce procureur Jemsen, ainsi qu'avec sa greffière, Flavie Keller, qui est également un personnage intrigant…

Je le redis cependant pour que ces quelques remarques ne donnent pas l'impression d'un avis en demi-teintes : j'ai vraiment apprécié cette lecture, qui donne envie d'aller se pencher sur les huit autres productions de l'auteur, dont la trilogie massaï, dont le héros, Mickaël Donner, apparait, si j'ai bien compris, dans cinq livres de Nicolas Feuz
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Un attentat à la bombe dans le centre de Neuchâtel, un procureur qui en réchappe, privé de sa mémoire, sa greffière pour le moins envahissante et énigmatiques, de jolies albanaises vivant de leurs charmes et bien sûr quelques flics. Voilà les ingrédients de ce roman noir qui m'a quelque peu chamboulée.

Pas une minute d'ennui dans cette sombre histoire qui commence par une scène dont la cruauté m'a fait craindre le pire pour la suite.

Nicolas Feuz a dû avoir pitié de la petite nature que je suis, car il m'a accordé un peu de répit durant quelques chapitres, pour m'éprouver à nouveau en me plongeant dans l'horreur absolue avec le massacre d'une prostituée.
Malgré cela, le roman est efficace, l'action va à cent à l'heure, impossible de lâcher avant le mot de la fin.
J'ai cependant regretté que les personnages manquent de consistance.
Un peu moins de violence et un peu plus de psychologie aurait été, à mon goût, le dosage idéal.
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Service de presse.

Ce retour de lecture dévoile d’importants éléments de l'intrigue.

C'est avec un tweet ironique que Frank Thilliez s'est érigé en défenseur de la littérature dite populaire en haranguant ses fans afin qu'ils s'en prennent à la journaliste de Telerama qui a osé évoquer son dernier roman avec tant de dédain. Il n'est pas le seul à utiliser un tel stratagème et si l'on peut juger le procédé minable, à l'image de ses écrits d'ailleurs, il se révèle pourtant extrêmement efficace puisque l'on a pu lire toute une kyrielle de messages hostiles émanant d'une horde d'aficionados fort remontés à l'encontre du magazine et de la journaliste. Pour Joël Dicker, l'explication est simple, lorsque l'on s'en prend à ses romans. le critique, par essence, n'aime pas le succès. Et Nicolas Feuz va même plus loin en expliquant qu'il s'agit purement et simplement d'un phénomène de jalousie. le dénominateur commun entre ces trois auteurs, c'est de déplacer le débat sur un autre curseur pour faire en sorte que l'on ne se focalise pas trop sur leurs textes révélant des carences que ce soit au niveau d'une écriture limitée et insipide mais également au niveau des failles d'une intrigue bancale. de cette manière il n'est donc question que d'élitisme, de mépris et de jalousie. de plus, ces hommes de lettre oppose bien souvent à leurs détracteurs les chiffres de vente, les classements et désormais le nombre de rencontres avec leur public à l'instar de Nicolas Feuz affichant fièrement ses soixante-quatre séances de dédicaces dans toute la Suisse romande à l'occasion de la double sortie de Horrora Boréalis, que le Livre de Poche a réédité en remaniant un texte qui conserve toute de même toutes ses incohérences (marque de fabrique de l'auteur), et de son nouveau roman le Miroir Des Âmes qui est édité par Slatkine & Cie. Une sortie retentissante sur fond de Carmina Burana. Il n'en fallait pas moins pour l'annonce d'un tel événement. Nous voilà prévenus.

A Neuchâtel, une bombe a dévasté la place des Halles en faisant des dizaines de morts. Qui est le commanditaire ? Qui était visé ? le procureur Jemsen n'en a pas la moindre idée lui qui figure parmi les survivants et qui tente vainement de rassembler ses souvenirs. Mais c'est peine perdue car toute une partie de sa mémoire s'est volatilisée dans le fracas de l'explosion. Il va devoir compter sur l'assistance de sa greffière car la police à fort à faire, ceci d'autant plus qu'un serial killer que l'on surnomme le Vénitien, sévit dans la région. Et que vient donc faire Alba Dervishaj, cette mystérieuse prostituée albanaise qui semble très bien connaître le procureur Jemsen ? Sur fond d'assassinats sanglants, de complots d'état et de trafics d'êtres humains, le magistrat va mettre à jour les éléments troublants d'une enquête qui risque bien d'être la dernière de sa carrière.

Outre le fait d'avoir enfin trouvé un éditeur, Nicolas Feuz a pour ambition de s'extirper de sa région et de s'attaquer au marché francophone. Et il faut bien admettre qu'il a démarré très fort avec ce portrait de six pages rédigé par Elise Lépine pour la revue Sang Froid. Spécialiste du polar, Elise Lépine fait partie de l'équipe de François Angelier qui anime sur France Culture, l'émission Mauvais Genre que je vous recommande. de plus elle collabore, entre autre, à la revue 813 qui fait partie des références dans le domaine des revues consacrées à la littérature noire et que Nicolas Feuz serait bien inspiré de parcourir afin de cesser de nous livrer comme référence le Club Des Cinq et le Vol Des Cigognes de Jean-Christophe Grangé qu'il cite dans chacun de ses entretiens. Mais pour revenir au portrait de Nicolas Feuz, nous allons découvrir que ce procureur travaille très bien et tient à jour tous ses dossiers (quelqu'un en douterait-il ?), qu'il a un physique avenant et un parcours littéraire atypique dans le monde de l'auto édition. On apprend également qu'entre sa vie de couple et la littérature, Nicolas Feuz a choisi. Tant pis pour la littérature. Mais au terme de la lecture, je n'ai pas eu l'impression que la journaliste avait lu l'oeuvre de Nicolas Feuz. Cela doit être pourtant le cas puisque sur le bandeau ornant Horrora Borealis, Elise Lépine affirme qu'il s'agit de « la nouvelle grande plume du thriller francophone ». Adoubé, encensé, voici une belle consécration qui ne manquera pas d'attirer de très nombreux lecteurs.

Par rapport aux précédents romans de Nicolas Feuz, le Miroir Des Âmes présente la particularité salutaire d'être extrêmement court avec cette sensation que l'éditeur a taillé le texte à la hache donnant l'impression qu'il manque tout de même une centaine de pages. C'est ainsi que le profil des personnages paraît à peine esquissé et que le rythme de l'intrigue certes rapide, parfois effréné souffre de quelques ruptures gênantes qui nuisent à la fluidité de l'ensemble. Phrases courtes, retour à la ligne, chapitres ridiculement brefs, pas de doute nous voici confronté aux standards du thriller insipide et parfois extrêmement ennuyeux à l'exemple de cet épilogue rébarbatif où l'auteur est contraint de caser précipitamment toutes les explications confuses en lien avec l'identité des protagonistes.

Au niveau des incohérences on peine à croire à cet attentat qui a secoué la ville de Neuchâtel et qui a fait des dizaines de morts mais qui ne semble aucunement perturber les forces de l'ordre et les autorités politique qui poursuivent leurs activités comme si de rien n'était. Ainsi la hiérarchie policière ne supprime les congés de leur personnel qu'après les débordements d'un match qui a tout même lieu malgré la gravité de l'événement (p. 85) tandis que l'un des hauts dignitaires du canton quitte la ville pour se rendre à Zürich (p. 63). Et on ne parle pas de la grande fête annuelle des Vendanges tout de même maintenue dans cette ville qui ne donne tout simplement pas l'impression d'être endeuillée. Au terme du récit, pour ce qui est de l'appréhension d'un dangereux serial killer, alors qu'ils bénéficient du gros avantage de la surprise et qu'ils pourraient interpeller l'homme à son domicile, les protagonistes préfèrent la cohue de la sortie de la salle du Grand Conseil, et ceci sans même l'appui du groupe d'intervention. Prise d'otage, série de suicides les interpellations tournent bien évidemment à la catastrophe à l'image du récit qui devient un véritable naufrage.

L'autre problème de ce page-turner, c'est qu'arrivé au terme des rebondissements et des retournements de situation, le lecteur, un tant soit peu curieux sera tout de même contraint de revenir sur quelques chapitres qui deviennent complètement fantaisistes à la lumière des explications fournies au terme de l'épilogue. Ainsi le chapitre 53 décrivant le périple de Luc Autier, enlevé puis traqué par ce serial killer surnommé le Vénitien, est complètement surréaliste puisqu'il s'avère que Luc Autier est justement le Vénitien ! Dans le même registre, on s'étonne qu'Alba Dervishaj puisse penser qu'elle s'est jetée dans les bras de son souteneur par dépit amoureux (p. 31) alors qu'il s'avère qu'elle est une policière fédérale, opérant en tant qu'agent infiltré afin de démanteler cette filière de prostitution. Aurait-elle subitement oublié sa véritable identité et le sens de sa mission ? On le voit, à force de vouloir tout nous dissimuler afin de mieux nous surprendre, Nicolas Feuz se fourvoie dans une mise en scène alambiquée qui perd tout sens commun.

Il faudrait parler de Florent Jemsen et de ses motivations qui le conduisent à conserver l'identité et la fonction de son frère. Il faudrait évoquer les providentielles falsifications de dossier pénitentiaires et autres substitutions d'ADN effectuées par Dan Garcia, un personnage sorti de nulle part. Mais gageons que nous obtiendrons toutes les explications à la lecture des prochaines aventures du procureur Jemsen, de sa greffière Falvie Keller et de la policière fédérale Tanja Stojkaj, reine du Krav Maga (p. 193). Une belle partie de rigolade en perspective.



Nicolas Feuz : le Miroir Des Âmes. Editions Slatkine 2018.

A lire en écoutant : Star Treatment de Arctic Monkeys. Album Tranquility Base Hotel & Casino. 2018 Domino Recording Compagny Ltd.
Lien : http://monromannoiretbienser..
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Je ne connaissais pas du tout cet auteur avant de me rendre à une rencontre "lecture" dont il était l'invité. Honte à moi, car c'est un compatriote et qui n'habite pas bien loin de chez moi qui plus est! Sa lecture du prologue a immédiatement éveillé mon intérêt et c'est avec une certaine impatience que j'ai entamé ce roman, intriguée par le chemin qu'il allait faire prendre à ses personnages et à son histoire.

Autant dire que l'auteur nous embarque immédiatement dans son récit, car, s'il y a un énorme point fort à relever dans son roman, c'est son rythme effréné! Les rebondissements sont nombreux, l'action est constante et les pages se tournent à une vitesse incroyable. Il faut dire qu'en plus il nous offre des chapitres courts, ce qui augmente cette impression de dévorer le livre, tellement les pages se tournent presque toutes seules.

Côté style, il est très accrocheur et nous plonge sans difficulté dans les péripéties que vont vivre les personnages. le fil rouge ne se délie que petit à petit, ce qui ne nous permet pas d'entrevoir la conclusion qui finit admirablement bien cette histoire, de quoi surprendre le lecteur, ce qui n'est pas toujours facile à faire. Les personnages sont attachants et passionnants à découvrir et ils n'ont fait que renforcer l'impression positive ressentie tout au long de ma lecture.

Le point que j'ai surtout adoré, c'est que je connais pratiquement tous les endroits où se rendent les héros et c'est la première fois que cela m'arrive durant une lecture. Je pense que je ne vais plus voir la ville de Neuchâtel de la même façon après cette lecture. Avoir autant de connaissances partagées ne m'était jamais arrivé et j'ai vraiment adoré cette expérience, bien qu'elle ait été un peu déstabilisante au départ. Donc merci à l'auteur de mettre en avant nos régions suisses moins connues!

En bref, j'ai été emballée par le style de l'auteur et par son histoire. du coup, je compte bien découvrir petit à petit ses autres romans et voir ce qu'il peut nous proposer d'autres.
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Prenez un procureur victime d'un attentat, un réseau de prostitution et un tueur en série. Mélangez bien le tout et savourez..
Ce thriller se dévore plus qu'il ne se lit. Déjà de par sa courte prose puis par le rythme qu'il impose.
Pas de temps mort. Pas de sentimentalisme non plus d'ailleurs. L'auteur va à l'essentiel sans s'encombrer des descriptions en longueur ou trop larmoyantes qui peuvent nuire au bon développement de l'imagination du lecteur. Au contraire , c'est tellement brut de coffre qu'avec ce roman, l'expression :âmes sensibles,s'abstenir prends tout son sens.
Peut être trop d'ailleurs.
Pour ma part, c'est une assez bonne découverte, cependant, j'ai regretté un petit manque d'empathie de la part de certains personnages, un peu plus d'émotion
Mais sans aucun doute c'est un auteur que j'ajoute à ma liste à suivre afin de me faire une opinion un peu plus tranchée.
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« le miroir des âmes » Cet opus est le premier de la série avec le Procureur Jemsen, alter-ego du plus français des procureurs suisses… j'ai nommé Nicolas Feuz 😊
Bien évidemment, je viens de lire ce 1° tome… alors que j'ai déjà dévoré tous les suivants !
Au final, ce n'est pas si grave : le fait de connaître les protagonistes récurrents, d'avoir déjà découvert certains de leurs secrets et leurs failles, éclairent d'une autre lumière la lecture de ce thriller.
On avait compris que le procureur avait échappé de peu à un terrible attentat meurtrier en plein centre-ville de Neuchâtel… et bien là, nous sommes au coeur de cette tragédie dès les premières pages ☹
Nous y faisons connaissance avec Alba, prostituée arrivée d'Europe de l'Est, que l'on retrouvera bien plus tard dans cette saga, et bien sûr avec Flavie, sa fidèle greffière détentrice de nombre de ses secrets…
Nous y découvrons que les relations entre la police et la justice sont aussi tendues en Suisse qu'en France…
Et une enquête sur un mystérieux tueur surnommé le Vénitien nous balade de fausses pistes en révélations fracassantes…
Si vous connaissez déjà certains thrillers de Nicolas, et pas celui-ci, je vous conseille de courir réparer cet oubli…
Je ne sais pas comment j'aurais appréhendé cette série si j'avais commencé par celui-ci, mais ce dont je suis certaine, c'est que j'ai A-DO-Ré comprendre a posteriori beaucoup d'éléments cruciaux dans les volumes suivants …
Quant au final… il m'a scotchée sur place !
Très, très, très bon roman, que vous le lisiez « vierge » de toute connaissance de l'univers du procureur Jemsen, ou bien, comme moi, en ayant déjà les cartes suivantes entre les mains.
Bravo M. le Procureur… ce début de votre saga augurait d'une série haletante et la suite n'a pas démenti. 😊
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C'est mon premier thriller de Nicolas Feuz, et je dois dire que je suis surpris (en bien), malgré un rythme pas forcément très soutenu, la tension est elle permanente, le lecteur se laisse embarquer du début à la fin sans voir les pages défiler.

Les personnages sont bons, surtout celui du « procureur Kramer » qui est lui génial de charisme, il en impose et j'ai beaucoup aimé sa manière de se comporter, de tromper son monde, ses déductions également.

Scénaristiquement parlant c'est du solide, malgré que ce ne soit pas une histoire complètement survoltée, j'ai pris beaucoup de plaisir avec quelques superbes surprises à la fin.

Je ne peux « que » conseiller ce thriller aux lecteurs.
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Que s'est il passé dans le canton de Neuchâtel ?
D'un côté, le procureur Jemson se réveille sur un lit d'hôpital, sa mémoire s'est partiellement envolée, il a subit un choc terrible lors de l'explosion d'une bombe dans un café placé des halles. Sa greffière reste à son chevet, ce qui l'interroge grandement sur leur niveau de relation. Pourra-t-il retrouver la mémoire des affaires sur lesquelles il enquêtait ?

Dans un bar-hôtel louche, les prostituées doivent obéir sans discuter au patron et à son glaçant acolyte. Comment Alba, l'une d'entre elles, peut-elle se sortir de se guêpier ?

Un terrible meurtrier s'en prend à ses victimes de façon particulièrement violente. Il est dénommé le vénitien par les enquêteurs qui s'intéressent à lui. L'un d'être eux est-il capable de savoir qui il est et de l'arrêter ?

Des chapitres courts, des personnages qui se croisent, se découvrent, se dévoilent. Un métier et une région bien connus de l'auteur qui est lui-même procureur du canton de Neuchâtel. Cela donne un roman qui court à un rythme soutenu, des personnages que l'on voudrait parfois mieux connaître, mais au final un roman qui se lit tout seul sans jamais avoir envie de le poser.

chronique en ligne sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2022/01/09/le-miroir-des-ames-nicolas-feuz/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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