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Critiques filtrées sur 3 étoiles  

Très surprenant ce témoignage d'un ermite des temps modernes, qui s'est coupé du monde à l'âge de 20 ans, pendant 27 ans, avant d'être inculpé pour tous les larcins qui lui ont permis de ne pas mourir de faim.

Personne n'a vraiment réussi à le cerner. Fait-il partie de la sphère autistique, avec un haut potentiel intellectuel ? Est-il simplement original ? Inadapté à la société ?

Féru de lecture, il s'est nourri de grands auteurs, puis de tous ceux qui lui tombaient sous la main lors de ses indispensables excursions de survie. Lire à tout prix.

Pas une parole proférée en près de 3 décennies, mais il écoutait les débats à la radio ! Encore plus étonnant : son attrait pour les jeux vidéos, à condition qu'ils soient non violents !

Pétri de culpabilité lors de ses vols, il ne prélevait que le nécéssaire pour lui.

À mi-chemin entre le conte philosophique, et une grosse supercherie, cette biographie semble pourtant bien réelle et nous amène à méditer une fois de plus sur la nature humaine et l'acceptation des êtres différents dans notre monde.
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Tombé par hasard sur ce livre dans une bouquinerie, c'est d'abord le titre qui a attiré mon oeil... J'ai lu la 4e de couverture, et j'ai été conquise... Je ne regrette pas de l'avoir pris. Finkle nous raconte l'histoire du dernier ermite connu du Maine. Un homme qui a décidé de couper tous liens sociaux et de partir s'isoler dans les forêts pendant 27 ans... Une coupure qui aurait pu durer encore plus longtemps, si ce n'est qu'il se fait prendre par la police. C'est que pour subvenir à ses besoins, il entre par infraction dans les maisons et vole nourriture, bouquins, vêtements, etc... Traqué, donc, il fini par se faire prendre... Prison, procès, peine... mais surtout, perte de ses repères, confrontation avec le Monde, obligation d'interactions... Ce sera trop pour lui, qui ne rêvait que d'isolement, de solitude, de communion avec la nature... Une issue triste pour cet ermite. Une bonne lecture.
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Autre ouvrage découvert grâce à net galley et J.-C. Lattès : le dernier ermite de Michael Finkel.
Même si ce livre me tentait bien, j'ai mis un peu de temps à le lire car j'avoue avoir été un peu déçue.
Mon avis est très mitigé.
D'un coté j'ai bien aimé découvrir la vie de cet homme qui s'est coupé de la civilisation pendant tant d'années.
De l'autre, je trouve dommage qu'il n'ai jamais eu l'idée de travailler, et qu'il ai préféré voler (même si ce n'était "que" de menus larcins, pas des choses de grandes valeurs) pour survivre.
Il y a de bonnes choses dans ce livre, mais je n'ai pas vraiment accroché.
Je ne regrette pas ma lecture mais pour moi ça mérite trois étoiles, pas plus.
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En 2014, Christopher Knight, qui vivait en ermite dans les forêts du Maine, est arrêté pour vol de nourriture dans les réserves d'une colonie de vacances. A deux pas de la civilisation, il avait passé 27 ans dans un état d'isolement complet au milieu d'un environnement plutôt hostile, résistant tant bien que mal aux hivers glaciaux et à la rareté des ressources alimentaires.
Michael Finkel, le seul journaliste qui soit parvenu à communiquer avec l'ermite, nous livre, dans ce petit ouvrage, les témoignages recueillis auprès de cet individu étrange que rien ne prédisposait à quitter la société des hommes en 1986. Si l'analyse psychologique qu'il propose de cette longue parenthèse en solitaire (troubles autistiques, inadaptation au monde…) est pertinente, le lecteur reste sur sa faim. Pourquoi Christopher Knight, intégré dans la vie professionnelle, a-t-il choisi de tout abandonner et de s'isoler dans une nature qui n'a rien de paradisiaque ? Comment concilier un « idéal » de retrait du monde et la nécessité de multiplier les délits pour se procurer de quoi manger ? Comment comprendre l'attrait de l'ermite, au coeur de la forêt, pour les jeux vidéos et les débats radiodiffusés ? Autant de contradictions qui laissent dubitatif…
Le problème est peut-être lié à la forme même de l'ouvrage. Pour évoquer ces expériences exceptionnelles (solitudes prolongées, aventures en milieu extrême…), rien ne vaut un témoignage de première main ! Impossible, en effet, par le truchement obligé de Michael Finkel, de partager les émotions de Knight, de comprendre ses motivations, de percevoir son ressenti. D'autant que l'homme est assez peu loquace… ce qui n'arrange rien !
Aussi le livre s'attarde-t-il longuement sur les aspects purement techniques de cet isolement et, en particulier, sur la recherche et le vol de nourriture ; en privilégiant le comment au pourquoi, il passe à côté de l'essentiel. Une lecture un peu décevante sur un sujet qui mérite mieux.

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J'ai sollicité "Le dernier ermite" auprès de https://www.netgalley.fr et des éditions JC Lattés, parce que ce titre a suscité en moi de nombreuses questions. Exemples : Comment en vient-on à un tel changement de vie ? Comment est-il possible de survivre en pleine nature sans préparation ? Quelles sont les conséquences de l'isolement sur l'esprit humain ?

A travers plusieurs entrevues exclusives, monsieur FINKEL retrace le parcours d'un individu cultivé qui a fait le choix de ne faire qu'un avec le milieu naturel de l'homme. Il est difficile de savoir ce qu'il pense de lui-même. Les réponses de celui dont les goûts m'ont pas évolué depuis son adolescence, sont évasives mais son quotidien est très intéressant parce qu'en rupture totale avec ce que nous connaissons.

Cher lecteur, il est possible que tu ressentes de l'empathie pour Christopher Knight. Il se peut aussi que tu désapprouves les vols de nourriture, d'outils ou de vêtements auxquels il s'adonne. Il est écrit noir sur blanc dans les épreuves non corrigées de ce texte qui sortira en librairie le 13 septembre 2017, qu'il n'a jamais subtiliser d'objets de valeur. Si tu en as envie, prends la parole en commentaire et dis-moi si oui ou non, tu ressentirais un sentiment d'insécurité suite à la visite d'un intrus chez toi :). Pour ma part, je crois que ce qui m'exaspère le plus dans son comportement c'est son refus de travailler. A mes yeux, si il est parvenu à rester en vie en affrontant des conditions climatiques difficiles, il peut aller bosser.

Cette lecture a été plaisante. Par certains aspects, ce document m'a fait penser à un ouvrage de développement personnel. J'ai apprécié de renouer avec le "Tao-Te-King : le Livre de la Voie et de la Vertu" par Lao Tse. Certaines citations comme « Celui qui sait marcher ne laisse pas de trace » m'ont rappelé mes cours de civilisation chinoise, à la faculté. J'ai aussi aimé les rapprochements entre cette personne qui vit seule à l'écart du monde et la solitude scientifique et artistique. J'ai bien noté qu'il existait une communauté ermite sur internet. En revanche, je suis passée à côté de quelques références qui datent d'avant ou juste après ma naissance, en 1986.
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En 1986, Christopher Knight décide de se retirer de la société moderne et ce pendant 27 ans afin de vivre seul dans la forêt du Maine (au Nord des USA).
Son expérience fait de lui un ermite et pose fondamentalement la question de la solitude et de la survie face à la puissance des espaces sauvages même s'ils sont à proximité de lieux urbains.

C'est le portrait d'un homme qui a choisi un autre chemin, hors des clous, hors des réglementations.
L'ermite se fait finalement arrêter pour cambriolage malgré ses vols mineurs d'objets sans valeur, ils sont répétés et ont semé le trouble sur la zone résidentielle de vacances de Pine Tree depuis de nombreuses années.
Devenu une véritable mascotte, l'ermite ne répond à aucune sollicitation : demande d'interview, don d'argent, demande en mariage...
Cependant, lorsque l'auteur et journaliste Michael Finkel lui écrit, il lui répond semblant trouver en lui une oreille compréhensive, une passion pour la solitude et le silence commune ainsi qu'un soutien dans l'épreuve que constitue pour l'ermite la prison.

Cette enquête repose sur des faits réels, j'ai trouvé le personnage de l'ermite ambigu par sa volonté de rompre avec la société tout en conservant un mode de vie très normé (il se rase, mange des macaronis, des marshmallows, écoute la radio) mais j'ai apprécié les digressions sur les maladies mentales dont il pourrait être affublé.
La deuxième partie est également intéressante sur la possibilité d'adaptation d'un tel homme dans notre société, les efforts qu'il doit fournir pour s'intégrer et vivre avec les autres.
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Je m'attendais à trouver un récit d'aventures en solitaire avec un fond de survie en forêt... Et j'ai trouvé une histoire plutôt bizarre d'un homme qui a vécu juste à la frontière de la civilisation. Mais Christopher Knight a tellement pris de précautions pour ne pas se faire repérer qu'il a poursuivi son aventure solitaire durant 27 ans. Une aventure plutôt compliquée puisqu'il enfreignait la loi en cambriolant des bungalows pour se nourrir et se chauffer. Et même si il vécut en marge de la société il n'a pa pu se passer de certains objets "civilisés" tels que des bonbonnes de gaz, une radio, des livres ou des mini-consoles de jeux vidéos...
La dimension psychologique de la vie en solitaire et des ermites qui la pratiquent a été bien analysée par Michaël Finkel. Je dirais donc que ce livre est un compromis entre aventure et analyse psychologique de la vie en solitaire.
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Très surprise par cette lecture. Moi qui m'attendait à un récit de nature writing comme je les aime, le minima quand on passe plus de 20 ans dans la forêt, il s'agit ici d'un homme qui, à l'âge de 20 ans choisit de se retirer du monde, en allant vivre dans un campement dans la forêt et sans plus laisser aucune trace de lui, pas même un feu pour se réchauffer l'hiver. Il reste tout de même proche de la civilisation et subvient à ses besoins en volant les vêtements, objets et denrées alimentaires dont il a besoin. Curieux.
A la fois on sent une forme d'inadaptation à la vie en société qui lui fait faire ce choix, mais en en restant dépendant pour sa survie, comme s'il avait voulu s'effacer. C'est assez sombre finalement.
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