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2,4

sur 95 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Raconter l'histoire d'un grand père qui a échappé à la Shoah, et en parler avec tant de cynisme : "Un jour quelqu'un m'a demandé si mon grand-père était mort à Auschwitz. J'ai répondu : « Non, à Buchenwald. » Il m'arrive de mentir.

Quelques pages plus loin on apprend que son grand-père a échappé de justesse à la déportation et aux camps pendant la Seconde Guerre Mondiale en quittant la Pologne et s'exilant en Argentine.

Jouer sur les paradoxes, sur la définition du mot 'disparaître' pour la solution finale, se poser des questions :

"Je me demande si les chambres à gaz avaient une odeur quelque peu semblable à l'odeur des semelles de mes chaussures, mais naturellement, infiniment plus forte. Je pense que cela est possible. Il aurait fallu pouvoir le demander à un Juif ayant fait l'expérience de la chambre à gaz, mais ce Juif est mort. À un SS ? Il semble, d'après ce que j'ai lu, que les SS sont des êtres remarquablement doués pour l'obéissance : il suffit d'un ordre. J'aurais ordonné à un SS de sentir mes tennis, je lui aurais ordonné, sur-le-champ, de me dire si l'odeur de mes chaussures avait un quelconque lien avec l'odeur caractéristique d'une chambre à gaz après le travail accompli, vous pouvez être certains que j'aurais obtenu une réponse positive ou négative, et une réponse détaillée."

Comment est-il possible d'être atteint de froideur, d'inconvenance ....

je n'ai surement pas d'humour, d'esprit philosophique, ni de second degré... Merci mais ce n'est pas pour moi !!!

Mais il parait que ce livre est une merveille, le traumatisme inconscient qui réapparait une génération plus tard. trop de coca, de consoles de jeux ???

Mais peut-être un premier livre tout simplement pour faire le Buzz.
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Bon et bien… je n'ai même pas réussi à aller jusqu'à la fin. Ca veut tout dire non ? Ce livre faisait parti du comité de lecture de la bibliothèque, c'est même moi qui l'avait suggéré à notre bibliothécaire intercommunale qui choisit les livres. Il avait l'air intéressant, sur un sujet que j'apprécie particulièrement. Et…

C'est un roman, c'est ce qui est écrit sur la couverture. Il doit donc y avoir une histoire, des personnages, un déroulement. Personnellement, j'ai plus eu l'impression de lire… je sais pas, des mémoires psychologiques, peut-être, plutôt qu'un roman. Comment vous expliquer, le personnage principal passe son temps à nous décrire ce qu'il se passe dans sa tête. Elle prétend être hantée par les chambres à gaz alors qu'elle ne les a pas vécues, ni personne de sa famille d'ailleurs puisque son grand père y a échappé. Nous suivons donc le fil des pensées d'Alma, pensées qui n'ont, à mon sens, ni queue ni tête, qui partent dans tous les sens, qui sont très difficiles à suivre. Pour tout vous dire, je lisais plusieurs pages le soir et le lendemain, j'avais l'impression d'avoir déjà oublié tout ce que j'avais lu. Sans compter que c'est quand même très répétitif. Au bout d'un moment, on a compris certaines choses…

Habituellement, je fais toujours deux parties dans mes critiques, une première sur le fond, et la seconde sur la forme. Sauf qu'ici, je ne vois pas quoi dire de plus sur la forme. L'écriture de Frederika Amalia Finkelstein m'a totalement larguée. Je n'arrivais à garder les yeux ouverts, je n'arrivais pas à suivre. C'est sûrement plus dû au contenu qu'à l'écriture en elle-même. Quoiqu'il en soit, je n'ai pas adhéré.

Pour conclure : L'oubli, un livre qui ne restera pas gravé dans ma mémoire.
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N°837 – Novembre 2014.

L'OUBLIFrédérika Amalia Finkelstein.

D'emblée, la narratrice se présente comme une jeune fille, Alma-Dorothéa, entre 20 et 25 ans, parisienne, étudiante, juive, très au fait de la modernité entre la musique punk, le Coca Cola et la culture branchée, bref une jeune file de son temps et qui revendique le droit à l'oubli. Pour quelqu'un qui est juif, c'est plutôt étonnant puisque on ne manque jamais une occasion de nous rappeler la Shoah. Ce phénomène qui a d'ailleurs largement été utilisé dans le domaine de la création artistique est récurrent. Je n'y vois personnellement aucun inconvénient puisque ne pas oublier la barbarie qui sévit dans nos sociétés, et parfois sous les formes les plus inattendues, est plutôt une bonne chose même si une piqûre de rappel n'empêche nullement que cela se reproduise régulièrement. Pourtant, nous savons aussi que l'oubli comme le mensonge, la trahison et le meurtre, caractérisent bien l'espèce humaine. Elle est certes prompte à s'indigner ponctuellement pour des faits jugés inadmissibles, à donner à cette réaction toutes les marques de publicité avec l'émotion et la révolte qui vont avec, mais les jours suivants toute cela passe à la trappe et on s'intéresse à autre chose.

Bref, la narratrice revendique le droit à l'oubli. Dont acte ! Pourtant chaque moment de sa vie la ramène à la Shoah, le souvenir de son grand-père, juif polonais, mort en camp d'extermination. Veut-elle étouffer ce souvenir quand elle nous parle de sa vie parisienne sur les Champs-Élysées, entre Ferraris et Cartier, jeux vidéos et Pepsi avec des réminiscences de son enfance. Est-ce l'idée même de la mort qui revient sous sa plume quand elle parle de son chien disparu, de la solitude qui elle aussi fait partie de la condition humaine, de la séparation du ciel et de la terre ? Ses pérégrinations dans Paris sont évoquées avec des préoccupations de nature philosophique et du souvenir des nazis et de leurs chambres à gaz mêlées à des séquences de sa vie au quotidien. Il est souvent question de la mort mais comme un philosophe en parlerait ou bien elle évoque à l'envi le suicide d'Hitler, un mode de vie basé sur l'oubli tout en constatant que celui-ci est impossible. Elle parlent de la souffrance des juifs et du monde. Mais aussi de bien d'autre chose parfois inattendues...Les hasards de la fiction lui font rencontrer la petite-fille d'Eichmann mais elle ne ressent aucune émotion particulière et cette jeune fille elle aussi pratique l'oubli malgré ce nom si lourd à porter.
Bref, tout cela m'a paru bien superficiel et peut-être un peu loin du sujet. Les idées partent dans tous les sens, le texte est sans réelle unité et pour moi sans aucun intérêt.

Le style m'a paru décousu et je suis resté absolument insensible à la petite musique que sans doute il veut distiller. Je suis peut-être passé à côté d'un chef-d'oeuvre mais je me suis franchement ennuyé mais j'ai lu cependant ce roman jusqu'à la fin puisqu'il était présenté dans la presse comme le livre d'une auteur pleine d'avenir. Je voulais me faire une idée personnelle et ainsi pouvoir en parler, mais, le livre refermé, c'est la déception qui est au rendez-vous.

©Hervé GAUTIER – Novembre 2014 - http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Une imposture lamentable. Cette jeune auteur aurait mieux fait de garder ses révélations suprêmes pour son chat ou son coiffeur. le droit à l'oubli? Il n'y a qu'à espérer que ce roman en bénéficiera...
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Alma Dorothea est une jeune fille dont le grand père juif a failli périr dans les camps de concentration pendant l'Occupation. Elle est obnubilée par les camps de concentration, la Shoah, Hitler, le nazisme. Son récit est articulé autour de thèmes qui reviennent comme des leitmotiv : le Coca Cola, la chanson des Daft Punk "One more time" qui nous poursuit tout au long de la lecture, son frère Balthazar, son chien Edgar, les courses de chevaux.... Il s'agit plus d'un récit, d'un long monologue intérieur que d'un roman car il ne se passe pas grand chose, tout est intériorisé et questionné, parfois philosophiquement.
Ce livre que j'avais pris sur les rayons des lectures conseillées de ma bibliothèque municipale ne m'a pas du tout plu, j'ai même eu vraiment du mal à le finir. J'ai trouvé le ton de l'auteur (et j'en suis désolée pour elle) froid, insensible, amoral. Certaines scènes m'ont glacée (par exemple la mort de son chien, son animal de compagnie qu'elle nous dit avoir beaucoup aimé durant de nombreuses pages et qu'elle tue froidement finalement), les incohérences m'ont sidérée (jette t'elle son chien à la poubelle ou va t'elle l'enterrer dans une forêt ? je n'ai pas réussi à répondre à la question). Alors qu'il peut y avoir beaucoup d'érudition et de recherche sur la question antisémite et des camps de concentration, finalement l'auteur aurait peut être mieux fait d'écrire un documentaire et non de s'essayer au récit. Certaines réflexions de F.A. Finkelstein sont provocatrices, à la limite de l'antisémitisme, elles m'ont choquées aussi parfois. Bref je ne vais pas plus en dire sur ce livre, je ne l'ai pas aimé du tout ni par son fond ni par sa forme et je ne vais pas le conseiller autour de moi.
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Par où vais-je commencer ?
- Par l'histoire ?
- Les incroyables compétences marketing de l'auteure ?
- ou par vous dire que je n'ai pas du tout aimé ?
L'histoire
Alma (ou plutôt Amalia Finkelstein), se présente : « Je n'ai aucune peur d'oublier l'extermination des Juifs. Plus précisément, je souhaite qu'on me fiche la paix avec cette histoire, qu'on la raye de ma vie une bonne fois pour toutes car c'est le seul moyen que j'ai de survivre ».
173 longues et interminables pages, une litanie d'un ennui sans pareil. L'approche « philosophique » de l'auteure (23 ans étudiante en philo) est limite immature. Il est désolant de voir la Shoah et du Coca dans la même phrase ! Est-ce sa manière d'apprivoiser ce lourd héritage ?
Comment parler du mal être d'une génération née des décennies après l'holocauste ? elle en arrive à mentir, à inventer la mort de son grand-père dans un camp d'extermination, dans quel but ? Que cherche-t-elle à légitimer ? Elle erre dans ses réflexions, et nous errons au fil des pages !
« le suicide d'Adolf Hitler n'est pas un détail : il est de la plus haute importance. Se suicider, ce n'est pas mourir. Se suicider, ce n'est pas disparaître. Se suicider : c'est effectuer un court-circuit. Adolf Hitler le savait, c'est la raison pour laquelle il s'est tiré une balle dans la bouche. Peut-être que si les Alliés avaient tué Adolf Hitler, nous aurions gagné en 1945. Si Claus von Stauffenberg avait réussi son attentat, alors nous aurions pu gagner la guerre. Nous avons perdu la Seconde Guerre mondiale à cause d'un suicide »

« trop de souffrance, comme trop d'émotion, fait perdre du temps. Je n'ai aucun temps à perdre (si ce n'est que je l'ai déjà entièrement et irrémédiablement perdu) car ce monde est fulgurant et je dois être à hauteur de cet adjectif si je veux pouvoir vivre. Vivre, je le veux : ce n'est pas de l'ordre du désir. Nous devons accomplir notre devoir. Nous sommes nés, par conséquent nous devons vivre. Je n'irai jamais plus loin dans ce raisonnement. »


Les incroyables compétences marketing de l'auteure :
Le Clésio, Moix et Beigbeder ne tarissent pas d'éloges.
Le thème du roman est d'une efficacité avérée. Finkelstein bouscule les acquis, on laisse de côté le devoir de mémoire, et on déclame haut et fort le devoir de l'oubli ! Pour faire le buzz de cette rentrée ? Franchement, je n'en vois pas d'autres raisons.
Pas aimé, mais pas du tout aimé…
J'ai du mal à imaginer qu'elle ait pu être nominée au Renaudot (1ère sélection), quand on voit la qualité des oeuvres de ses concurrents !! J'ai eu beau creuser, essayer de comprendre à côté de quoi j'étais en train de passer, je me suis forcée à terminer l'oubli, pour l'oublier aussi vite…
« Ceux qui prétendent que la vie est compliquée se trompent : la vie n'est pas compliquée. Il suffit de marcher une demi-heure par jour, de manger un peu, de travailler un peu, de dormir un peu, de boire 1,5 litre de liquide non alcoolisé toutes les 24 heures. Ce qui est compliqué, c'est de vouloir réussir et de ne pas réussir. »

« le nom de Hitler n'est pas loin d'être aussi célèbre que le nom Jésus-Christ et que le nom Michael Jackson. Nous mettons tous les noms de l'Histoire dans un grand sac puis nous les confondons. Parfois, je me demande si nous sommes encore en état de faire la distinction entre les bons noms et les mauvais noms: si réellement nous la faisons. Il y a une forme d'indifférence. Je pense qu'aujourd'hui Hitler est un mythe au même titre que Jésus-Christ […] et […] Mickael Jackson […] : nous ne pouvons pas oublier ces noms parce qu'ils sont ancrés dans notre mémoire. Les 14.000.000 d'êtres humains exterminés entre 1933 et 1945 ne sont pas des mythes : nous ne connaissons pas leurs noms. Ils sont poussière, ils sont chiffres. Que cela soit juste ou pas, là n'est pas la question. La morale est comme le fait de gagner : elle est une illusion. […] Voilà ce que nous avons fait. Nous avons fait des victimes un amas de chiffres, puis nous avons fait des bourreaux un amas de mythes. »

Je n'aime pas faire des chroniques négatives (en général je m'abstiens),

« J'amorce des milliers de pensées dans ma tête mais je n'en finis que quelques-unes : finir est plus difficile que commencer. » A mon avis, il ne fallait pas commencer…

J'ai eu l'impression de lire le journal d'une adolescente, mal dans sa peau, perturbée, et qui crie sa colère. A vous de vous faire votre propre idée…
Lien : http://leeloosenlivre.blogsp..
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Une jeune femme qui n'a pas connu la guerre, bien ancrée dans son époque veut oublier la Shoah, mot qui l'agace et qu'elle entend prononcer souvent dans sa famille. Et pourtant tant de choses la ramènent à cette époque, l'histoire de sa famille d'abord.

Livre découvert grâce au club de lecture de la librairie Lise&moi. Je n'ai rien compris à ce bouquin. Je ne sais absolument pas où l'auteure veut nous emmener, ni ce qu'elle veut démonter. Confusion et incompréhension furent les mots-clefs de mon impression de lecture. Je ne saurais en dire plus parce que je manque d'arguments, ayant abandonné avant la fin ce livre totalement abstrus. Langage moderne, fille dans son époque, je dois être trop vieux...
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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" L'oubli" de Frederika Amalia Finkelstein est un livre qui me laisse résolument perplexe...
D'une lecture assez complexe, il me semble sans aucun sens et sans rapport surtout avec le sujet de la Shoah. Il s'agit plutôt, à mon sens, d'un étalage d'états d'âme d'une jeune fille quelque peu arrogante et cela finit par être agaçant.

Alma Dorothéa, la narratrice, renonce à se souvenir de son grand-père mort à Auschwitz. Elle s'enfonce dans l'oubli grâce aux jeux vidéos et aux bulles de soda. Puis un jour, elle rencontre Martha, la petite file d'Eichmann.

Il est vrai que j'ai été séduite par l'idée de la rencontre entre la petite fille d'un juif et la petite fille d'un bourreau nazi. Comment les deux personnages vont-ils évoluer? Comment vont-ils se comporter l'un envers l'autre? Comment appréhendent-ils le poids des événements après tant d'années? Malheureusement je n'ai pas vraiment eu de réponses car le monologue est trop long et ennuyeux.

J'étais également curieuse de savoir comment Frederika Amalia Finkelstein pouvait traiter le sujet de l'oubli de la Shoah alors que le devoir de mémoire me semble indiscutable face à cette période douloureuse de l'Histoire. Mais le résultat me paraît très confus...
Mais rappelons, toutefois, qu'il s'agit d'un premier roman d'une jeune femme de 23 ans et le sujet est plutôt ambitieux: la force de l'oubli face au devoir de mémoire.

Un roman manichéen sans demi mesure: on aime ou on n'aime pas. Mais qui reste à découvrir...
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Une fille, pur produit de la société de consommation, accro aux jeux vidéos, sillonne paris jours et nuits, canette de Coca en main, Daft Punk dans les oreilles s'enlisant à vouloir nier, sinon oublier l'épisode de la Shoah. Au devoir de mémoire elle préfère le devoir d'oubli. L'oubli contre la vie !!! Il aurait pu s'agir d'un paradoxe: l'obsession de l'oubli empêchant l'oubli. Cela me paraît malheureusement plutôt répondre à une démarche marketing.! Buzz de la rentrée littéraire, provo? j'hésite encore. même si l'auteure a été en lice pour le Renaudot. Je trouve cette errance bien maussade. le thème aurait pu être intéressant. Si le désir était de déranger, c'est ma foi réussi, mais la finalité est bien confuse, car émergent malgré tout de temps à autres des accents de sincérité. la philo ça se digère! ni essai ni fiction, un flou indigeste. le style semble lui-même corrompu par la propension à se présenter en victime? La distanciation est mal dosée. Je suis plus modérée habituellement, mais vraiment je n'ai pas aimé et j'ai vraiment trop ressenti la visée commerciale, le sujet s'y prêtait c'est dommage, je suis sûre que ça aurait pu donner quelque chose de bien. le prochain roman sera sans doute meilleur et que Beigbeider et Yann Moix l'acclament ne me semble pas étonnant. plus surprise que Le Clézio apprécie mais la diversité des avis fait la richesse. Je crois indispensable pour moi de relire ce bouquin, maintenant Est-ce que ça changera mon appréciation. Il est évident qu'il ne peut laisser indifférent, j'aimerais savoir c qui me dérange autant
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Page 68, je déclare forfait devant le vide abyssal de cette vie. Je ne connaîtrai donc pas le choix d'Alma ! Si c'est l'oubli il ne restera que le néant à moins que cela soit la clé pour enfin naître et vivre. Si cet état de non-être est aussi un effet secondaire de l'abus de Pepsi, Cola et jeux vidéo, voilà un très bon plaidoyer pour la modération. J'oublierai ce livre ...
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