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EAN : 9782072741241
144 pages
Gallimard (17/08/2017)
3/5   27 notes
Résumé :
«Le soir du 13 novembre, j’ai compris que la guerre pouvait éclater en bas de chez moi – une forme inouïe de guerre. La peur et la méfiance sont devenues normales : je vis en attendant le prochain attentat.
Le soir du 13 novembre, ma génération s’en est prise à elle-même : les assassins avaient le même âge que les assassinés.
Survivre est un hommage à cette génération, née avec les écrans, ultraconnectée, et pourtant en proie à une immense solitude. ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Si je m'étais arrêté aux impressions des premières pages, j'aurais probablement fermé le livre au bout de la quinzième. Mais l'auteure m'a interpelé plus loin et j'ai commencé à m'interroger: « Il vaut mieux, dit-elle, que je vous décrive cette photographie qui m'obsède, si je ne vous la décris pas maintenant, elle va persister comme un mauvais secret. » Et c'est à ce moment-là que je me suis défait des préjugés qui m'empêchaient d'entrer dans cette histoire qui raconte, certes avec un voyeurisme dérangeant, le mal-être d'Ava à travers sa perception des attentats, de la violence dans le monde, de la mort, de la brutalité des vies et des conditions presque impossibles de survivre dans de tels environnements. Pourtant Ava n'a jamais vécu les violences qu'elle décrit. Elle en est gavée par la société qui lui permet de tout voir jusqu'à l'interdit. Ava c'est l'allégorie d'une jeunesse française qui sombre dans un pessimisme dévastateur et dans la confusion des priorités de l'existence humaine. Lorsqu'elle tombe sur la brochure permettant de repérer les signes et les comportements de la radicalisation; elle a cette observation très juste qui balaie presque d'un revers de formule toutes les analyses sociologiques: « Ma première réaction a été de rire, pour la simple raison que cette brochure parlait de moi. »
J'ai finalement trouvé dans cet ouvrage ce qui manque le plus aux discours des pseudo-experts du djihadisme et cela est éminemment bien résumé dans ce passage :  « J'ai moins de vingt-cinq ans et je ne parviens pas à envisager le futur. Je ne suis pas la seule: tous nous luttons comme des chiens pour survivre à la peur. le monde saigne et nous comptons nos morts. La haine se répand nuit et jour, il n'y a pas de trêve aux attentats et aux massacres, elle se déverse et nourrit le noyau de la terre. Marre de voir la déchéance triompher, de voir le monde en lambeaux, de voir le monde au bord de mourir éclaté en millions de petits corps sacrifiés pour rien. La paix n'existe plus. » Et pourtant, Ava ne perd pas espoir et croit qu'un monde meilleur peut advenir. Pour ma part, je partage largement ce sentiment d'espoir et tente autour de moi de transmettre aux jeunes générations un optimisme durable et contagieux ...

Mille remerciements à toute l'équipe du site Babelio et aux éditions Gallimard de m'avoir permis de découvrir cet ouvrage et son auteure.
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« Survivre » est un livre fort et émouvant dans la droite ligne du premier roman de l'auteure « L'oubli », que j'ai lu et relu par une quasi addiction à cette écriture à la fois d'une violence inouïe et pourtant tellement vraie, tellement humaine.
Frederika Amalia Finkelstein est jeune, mais deviendra certainement un des écrivains majeurs du 21e siècle d'ailleurs déjà remarquée par des personnalités littéraires comme Jean Marie Gustave le Clézio, prix Nobel de littérature. En attendant, son approche sans complaisance du réel heurte nos sensibilités habituées au politiquement correct des médias qui, en recherche d'audience, de « like », lisse la réalité pour rendre audible les carnages qui défilent sur nos écrans jusqu'à plus soif.
Que s'est-il passé au Bataclan ? Un conte de fée ? Non, il s'est passé très exactement ce que l'on ne peut imaginer. Seule l'émotion peut véhiculer l'horreur. Ava souffre pour nous, à un rythme effréné.
J'ai trouvé une interview intéressante de l'auteure concernant « Survivre » :
https://fabienribery.wordpress.com/2017/08/17/sortir-du-cauchemar-de-lhistoire-par-la-romanciere-frederika-amalia-finkelstein/
« Survivre » est un livre à lire et son auteure est à suivre
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Ce roman, qui ressemble plus à un journal, relate un jour comme un autre de la vie d'une jeune femme travaillant dans une boutique de la marque à la pomme croquée à Paris, après les attentats de novembre 2015. La suspicion dans le métro et la rue, de toute attitude, de tout comportement sortant de l'ordinaire, les efforts déployés pour éviter de céder à la paranoïa ; et cette description clinique, frôlant parfois le cynisme, des images tournant en boucle sur les chaînes d'information, l'avidité maladive à convoiter les vidéos choquantes de scènes d'exécution et de suicide en ligne.

Elle montre l'inhumanité avec laquelle l'être humain, et notamment les jeunes, perd pied et succombe à la fascination de l'horreur véhiculée par des écrans et qui le révulserait s'il la voyait de visu. L'écran est le nouveau fétiche de l'humanité civilisée. Elle pousse hors sol, renie le passé et ses racines, tend à sombrer dans le nihilisme.

La réflexion de l'auteur suit son cheminement à travers Paris tout au long de cette journée. J'apprécie la mise en parallèle de sa vision de la société avec sa propre vie : sa soeur aveugle mais plus lucide que bien des gens exempts de déficits sensoriels, elle n'est pas intoxiquée par les écrans. La perte de la vue est souvent traitée en littérature comme l'ouverture de l'esprit et le gain d'une bien meilleure acuité.

Certains passages m'ont franchement étonné : « Il n'y a rien de plus dangereux que le doute, j'en sais malheureusement quelque chose. le doute a failli me perdre : j'ai failli m'ensevelir dans la spirale de sa folie. Faites attention avec ça : le doute est un cancer, il se répand invisiblement dans votre corps jusqu'à exterminer les rêves les plus modestes. » En quoi le doute est-il un danger, sauf à tout remettre en question ?

Et cette volonté d'apprendre par coeur des listes de noms de victimes, d'imprimer leurs photos et d'en tapisser les murs de sa chambre. N'est-ce pas là une fascination malsaine ? Les descriptions sont très saisissantes : on s'y croirait. Elle transmet très efficacement le sentiment de malaise. Elle affirme clairement que les jeux vidéo nous ont amenés à ça : GTA est une horreur excellemment décrite dans une mise en parallèle habile.

Elle collectionne les photos de morts qu'elle ne connaît pas mais ne peut se décider à se rendre à l'enterrement de sa grand-mère. La fascination du virtuel semble avoir raison de la réalité au point de tendre à la supplanter car elle est plus supportable.

Nous subissons une forme d'hypnose qui rend tout supportable et l'horreur devient ainsi acceptable. Pour en sortir, il faut s'administrer un grand coup de pied au *** et renouer avec ses racines, honorer nos morts, reprendre pied dans la vie réelle.

Ce livre est un coup de poing qui analyse assez bien l'horreur née du désenchantement de notre époque. Son cheminement est une prise de conscience progressive.
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" Je n'ai jamais cru à un monde meilleur, mais la violence que nous sommes en train de vivre - en France, en Europe, cette violence là me tue."

Ce roman avec l'actualité dramatique de Barcelone a une résonance encore plus terrible. Ava, l'héroïne a une obsession, tous ces morts dans les attentats, ceux de Paris bien sûr, ville où elle vit et puis les atrocités du monde actuel.
D'un clic il est tellement simple de les découvrir, ainsi que des scènes insoutenables. Longue litanie de tous ces morts qui la hantent, même ceux de la Shoah.
Fuir pour survivre, est-ce vers cela que nous entraîne l'auteur? Cette déambulation dans Paris, ponctuée d'images terribles, nous entraîne dans l'innommable. Car rien n'est épargné au lecteur, le sang coule vraiment dans ce livre, et des corps brulent avec un luxe de détail. C'est éprouvant bien évidemment, mais l'actualité est ainsi. L'auteur pointe du doigt l'obscénité des médias, des réseaux. Toute cette horreur crachée au fil des pages pour montrer le mal-être de cette jeunesse qui subit la haine de certains. Tous ces visages, noms, âges et nationalités .... les victimes d'une étrange guerre.
Ce roman est bien évidemment éprouvant, nauséeux... Je ne crois pas que je saurais le conseiller autour de moi. Sans doute à cause des détails macabres.
Et pourtant il y a une force dans ces pages, un questionnement terrible qui donne une image de notre société bien négative. C'est un livre de rage qui nous montre un monde que nous ne voulons pas ou plus. Et pourtant...
L'auteure est jeune, mais convaincante dans sa façon de nous dire qu'il ne faut pas oublier.
Voici un livre que je ne partagerai pas sans doute.... Mais certainement un livre nécessaire, pour ceux qui pourront passer outre à toute cette horreur.

Merci à Babelio et à l'Arpenteur pour cet envoi. Mon premier roman de la rentrée littéraire 2017.

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Comment la multiplicité d'horreurs, meurtres, assassinats et abominations pourrait-elle se refléter dans l'unicité d'une sensibilité ? Combien d'atrocités un seul regard peut-il absorber ? Cela lui confère un surcroît d'humanité ou, au contraire, le rendrait inhumain ? Où se place la frontière entre « devoir savoir », s'imprégner des histoires des victimes, de leurs visages et leurs biographies, et la folie ? Tout apprendre et comprendre te procure une lucidité utile ou te transforme, à ton tour, en victime de la violence engloutie sans cesse ? Réciter des listes de morts pendant tes séances de jogging, les pleurer par les pores de ta peau suante relève de la souplesse (cérébrale) ou d'un penchant morbide ?

Ava (prénom qui signifie vivre en hébreu), parisienne de 25 ans, ne saurait nous répondre. Mais elle nous inspire ces quelques questions qui nous semblent étrangement familières et nous livre le monologue d'une sensibilité dévorée par l'hypermnésie et l'hypervigilance suivant à un traumatisme collectif (le 13 novembre 2015). Une sensibilité d'Antigone désenchantée, dont la voix nous plonge tantôt dans la poésie de la stupeur, tantôt dans le malaise, voire les deux à la fois.

« Survivre » nous expose une tentative individuelle de s'approprier, d'exprimer et – peut-être – d'expier la tragédie. Démarche spécifique à ceux gardant la foi en la parole. (Car « ce qui est réellement irrationnel et qui n'a pas d'explication, ce n'est pas le mal, au contraire : c'est le bien », dit la phrase d'Imre Kertész mise en exergue.) C'est aussi un exercice de se réapproprier une ville, sa ville blessée, et sa propre vie : les deux se trouvant imbriquées sur une même carte, dans un empire des signes transpirant à chaque pas la violence (« les soldats de la Waffen-SS portaient des uniformes spécialement confectionnés par Hugo Boss. Chaque matin je passe devant cette boutique, et chaque matin je ne peux m'empêcher de penser au courage qu'il faut pour continuer à maintenir la dignité de cette marque après un passé aussi obscur », p. 36). Quels mots employer pour décrire et reproduire l'effet des meurtrissures passées contaminant et infestant le quotidien ? Prendre une bière ou un Bloody Mary dans le bar où des scènes de meurtres tournent en boucle sur l'écran ? Comment survivre au coeur de la barbarie banalisée ?

« Le quotidien le plus banal m'a poussée à côtoyer l'horreur. le journal télévisé, les jeux vidéo, les photographies morbides jonchant les réseaux sociaux […]. J'ai avalé les images les unes après les autres, jour après jours, mois après mois, année après année. Et peu à peu l'horreur est devenue acceptable. Toujours écoeurante. Mais acceptable. Je veux dire ''humaine''. Et c'est là qu'il faut lutter. C'est là, je me souviens, c'est là le plus dur, le plus cruel : il faut essayer de trouver cela choquant » (p. 73).

Les premiers livres d'un auteur ont toujours quelque chose de touchant. Ce sont des pages où il se cherche, trébuche, se montre maladroit et hésitant et peut se permettre de faire opérer sur nous le charme de l'inachevé ou d'un mignon défaut. C'est un « luxe » que le vécu vient ensuite policer, voire éliminer. Les deux premiers livres de Frederika Amalia Finkelstein (« L'Oubli » et « Survivre »), qui ne sont certes pas parfaits, mais que j'ai beaucoup aimés, m'ont ramenée à cette réflexion…
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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
Je suis un peu morose aujourd'hui. Cela m'arrive un jour sur trois ; un jour sur deux peut-être. Pour parer à l'angoisse et à la mélancolie, je fais du sport. Je vais courir trois fois par semaine dans un stade municipal près de la porte de Pantin. J'ai adopté une méthode pour rythmer mon pas : je récite mentalement des listes entières de morts. Plus précisément, j'apprends par cœur des listes de massacres et d'attentats meurtriers sur Wikipédia, et je me les récite dans ma tête tout en faisant des tours de stade. Ce n'est pas plus difficile que d'apprendre des poèmes, et cela me permet de m'abstraire de la peine engendrée par l'effort. [...] Inutile de dire que je sue abondamment, et c'est sans doute pour cela que je cours : c'est comme cela que je pleure, par les pores de la peau (pp. 31-32).
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Des amis s’empressent de partager la vidéo : l’horreur est vaincue par la fascination. En quelques heures, le suicide de Katelyn Nicole Davis a fait plusieurs fois le tour du monde. Ce n’est pas tant la mort d’une jeune fille de douze ans qui a déclenché cette frénésie : c’est l’impuissance des autorités à supprimer ce que le public n’aurait jamais dû voir. Ce n’est pas Katelyn qui s’est donné la mort, ce sont nos écrans qui l’ont exterminée. Ce sont les filtres Instagram qui enlèvent les boutons ; ce sont les tutoriaux de maquillage de Kim Kardashian ; ce sont les régimes. Oui, venons-en à la minceur – à cette ascèse extraordinaire de la modernité. Car être beau, c’est être mince. Et être mince, c’est aller à l’essentiel. Je suis obsédée par la minceur : au moins autant que par le sport. Etre mince, c’est être pur – au moins tendre vers une forme de pureté.
Ce serait un mensonge de dire que je ne comprends pas cette jeune fille. Je comprends cette jeune fille : je comprends le suicide de Katelyn Nicole Davis. Je dirais même : je compatis. Souvent je me trouve laide. Je dirais même que je sens le besoin d’être belle, plus je me trouve laide. Ce qui veut dire que de plus en plus je me trouve laide, car de plus en plus il faut montrer que l’on est belle. J’ai vingt-cinq ans, ce qui veut dire que je suis dans l’obligation d’être belle, au moins d’être plus que potable (certains disent : bonne, ou plutôt bonne). Si je ne suis pas bonne à mon âge, au moins plutôt bonne, que cela va-t-il donner à trente-cinq ans ; que cela va-t-il donner à quarante-cinq ans ; que cela va-t-il donner passée l’épreuve (semblable à celle, métaphoriquement, du saut à la perche) du demi-siècle, soit cinquante ans ? Nous passons notre temps à essayer d’être belle – ou de rester belle- pour la simple raison que cela ne pourra jamais aller mieux : je ne serai pas de plus en plus bonne ; avec beaucoup de chance, je serai presque aussi bonne – mais somme toute, je le serai de moins en moins. Katelyn Nicole Davis est allée au plus simple n : elle a court-circuité la beauté. Elle nous a dit : je n’ai pas besoin de devenir belle ni bonne, parce que, premièrement, je me trouve irrémédiablement laide, et deuxièmement : je serai bientôt bonne pour l’éternité. Ce n’est pas Katelyn qui s’est donné la mort : c’est notre monde qui l’a exterminée.

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Je n'ai pas connu la faim. Je n'ai pas connu la drogue. Je n'ai pas connu la torture. Pour moi la violence se limite aux images, et à l'endurance dont je dois faire preuve pour chaque jour les ingurgiter : ne pas succomber aux écrans. Garder un lieu dans ma tête, si infime soit-il, un lieu dénué de bruit, d'agitation, un lieu dépourvu de haine. Pour l'instant les livres me protègent.
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Il est vrai que je profite des transports en commun pour entrer dans les vies : je vole des indices aux existences qui m'entourent, existences dans lesquelles je ne suis pas censée entrer, et que je ne côtoierai probablement pas (c'est statistiquement vraisemblable, je vis dans une métropole) ; mais si précaire et limité que soit cet instant, je m'en réjouis : cela fait partie des joies minuscules que je m'octroie chaque matin, et il faut que je l'avoue, plus les années avancent, moins j'ai de raisons de me réjouir de quoi que ce soit dans cette vie. J'apprends donc l'humilité. Tous les jours : l'humilité (pp. 15-16).
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Ce matin dans la rue, j'ai voulu jeter mon téléphone : l'envie m'a pris de le fracasser contre le trottoir. Rompre la corde invisible qu j'ai autour du cou. Renoncer aux objets. Renoncer aux réseaux. Partir. Recommencer. Mais pas en tuant, pas en massacrant, pas en crachant de la haine.
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Videos de Frederika Amalia Finkelstein (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Frederika Amalia Finkelstein
« Écrire, c'est une activité du présent d'abord, qui essaie de sauver le passé, mais pas seulement, qui est aussi tournée vers l'avenir. Écrire, c'est en somme donner de l'avenir au passé », écrit Annie Ernaux, qui vient de recevoir le prix Nobel de littérature. Mais comment raconter ce passé quand on a grandi avec des silences ? Peut-on s'approprier une histoire que l'on ne connaît que partiellement ? Et comment trouver sa propre voix/voie pour dire un traumatisme transmis mais non vécu ? Voici autant de questions auxquelles s'est confrontée notre invitée, la journaliste Sonia Devillers, pour écrire son premier livre. Les Exportés nous mène au coeur d'une histoire familiale et d'un grand scandale de l'Histoire, dans la Roumanie communiste. Un récit marquant, dans la fabrique duquel nous vous proposons de plonger dès maintenant, au fil d'un entretien. Et dans le prolongement de cet échange, nous parcourrons une sélection d'ouvrages qui, tous, s'attachent à la question des silences et du poids de l'histoire avec lesquels on grandit.
Bibliographie :
- Les Exportés, de Sonia Devillers (éd. Flammarion) https://www.librairiedialogues.fr/livre/21126300-les-exportes-sonia-devillers-flammarion
- L'Oubli, de Frederika Amalia Finkelstein (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/9894583-l-oubli-frederika-amalia-finkelstein-folio
- Quand tu écouteras cette chanson, de Lola Lafon (éd. Stock) https://www.librairiedialogues.fr/livre/21196781-quand-tu-ecouteras-cette-chanson-lola-lafon-stock
- Black Indians de la Nouvelle Orléans (éd. Actes Sud) https://www.librairiedialogues.fr/livre/21317333-black-indians-de-la-nouvelle-orleans-au-musee--collectif-beaux-arts-ed
*L'extrait lu dans l'épisode est tiré de Quand tu écouteras cette chanson, de Lola Lafon, éd. Stock, pages 42-43.
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