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3,72

sur 1027 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai succombé aux sirènes du marketing et à la mise en place inévitable de ce premier roman de A. J. Finn. Quelques heures de lecture plus tard, mon constat est mitigé… La quatrième de couverture en dit finalement trop : sachant qu'il y a un retournement de situation inattendu (le twist annoncé par Val McDermit), la lectrice que je suis a finalement… attendu le revirement du récit, mettant en doute tout ce que vivait Anna… Comme la Babéliote Janessane, je n'ai ni été surprise, ni étonnée. Je n'ai pas deviné le fin mot de l'histoire, l'auteur ne nous donnant pas toutes les clés pour démêler uniquement par la réflexion ce quasi huis-clos, mais j'avais au bout de cinquante pages les grands fils de la narration.
Pas de magie (ni de mérite !) dans cela, seulement la reconnaissance de techniques d'écriture propres au thriller qu'à force de lecture on finit par reconnaître.
Pour autant, « La femme à sa fenêtre » n'est pas un mauvais livre. A. J. Finn a bien travaillé et a créé une atmosphère particulière, confinée et angoissante, propre à vriller ses personnages. L'auteur a également bien révisé ses classiques, et les références cinématographiques mériteraient à elles seules une analyse plus poussée. le parallèle entre les séquences de films que regarde Anna et ce qu'elle vit devrait mettre à jour des similitudes intéressantes.
Plus qu'un thriller original, « La Femme à la fenêtre » me laisse l'impression d'un bon hommage au cinéma américain des années 40, un clin d'oeil à ces acteurs et réalisateurs de renom qui ont, via la pellicule, fait frémir et questionner des générations de cinéphiles. Comme scénario de film, le roman de Finn cadrera parfaitement (quoique la question se pose : une ressuçée de « Fenêtre sur cour » est-elle nécessaire ?). Comme roman, je n'y ai pas trouvé l'originalité, la création, la patte indélébile d'un grand auteur… Mais il faut dire que je suis extrêmement exigeante…
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Ce thriller propose une bonne intrigue de départ qui repose sur les épaules de son personnage principal, Anna, agoraphobe alcoolique, laquelle assiste depuis sa fenêtre à l'assassinat d'une de ses voisines.
Le fait qu'elle soit trop souvent saoule et sous l'emprise de médicaments ne rend pas son discours crédible aux yeux de la Police: Anna souffre probablement d'hallucinations et de nombreux éléments attestent de son incapacité à affronter le réel. En effet, le lecteur ne découvre les origines de l'état de santé d'Anna qu'au fur et à mesure de l'enquête et il lui est impossible de comprendre les tenants et les aboutissants de cette histoire avant le twist final; que personnellement, j'ai trouvé limite improbable.
Bref, un roman qui se lit bien grâce à l'écriture très cinématographique de l'auteur, mais qui ne restera pas dans les annales du genre.
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Malgré quelques longueurs dans la première partie du livre, ce roman est un excellent thriller. L'histoire est bien ficelée (même si elle est peu crédible, voire pas du tout !). La psychologie des personnages est très complexe et fouillée, très bien décrite, en particulier le personnage principal, Anna, dont on découvre les failles petit à petit au fil du roman. Grâce à la plume efficace de l'auteur, on a vraiment l'impression d'être dans sa tête, dans son esprit embrumé. On croit en elle, on doute.... et finalement, on ne sait plus quoi penser, on ne sait plus où est le vrai, où est le faux ! L'auteur joue avec nos nerfs, sème continuellement le doute dans l'esprit du lecteur et le balade sur de fausses pistes. Rebondissement après rebondissement, il démêle petit à petits les fils de l'intrigue jusqu'au dénouement final plutôt inattendu (en tout cas, personnellement je ne l'ai pas vu venir !).
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Ce livre est addictif et se lit très facilement. On se met facilement dans la peau du personnage principal.
Malgré tout, il y a des longueurs et des éléments qui n'apportent pas grand chose à l'énigme principale.
Ce qui est bien cependant, c'est le fait qu'on ne se doute pas de la fin avant de l'avoir lu.
Mais je reste un peu déçu dans l'ensemble.
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Alors bien sûr, je vais pas réinventer la roue, ni l'eau tiède, en te disant que forcément, le titre de ce roman va te faire penser à un type qui disait que « demander à un homme qui raconte des histoires de tenir compte de la vraisemblance me paraît aussi ridicule que de demander à un peintre figuratif de représenter les choses avec exactitude »…
Dans « Hantise », du type dont il est question, Paula finit par douter de son intégrité mentale, et ça n'a rien à voir avec le fait que sa tante a été étranglée dans la maison où elle vit. Dans « Rebecca », la vieille maison est hantée par Madame Winter, si je me souviens bien, et ça crée une ambiance de merde. Dans « La maison du Docteur Edwardes », le dirlo est amnésique, et là aussi, ça fabrique une drôle d'ambiance, d'autant qu'il est soupçonné d'avoir tué l'autre dirlo. Dans « Sueurs froides », Kim Nowak (dont je suis secrètement amoureux depuis que j'ai 5 ans et l'imagination trop fertile) est juste magnifique dans son rôle de femme fatale à James Stewart, et enfin dans « L'ombre d'un doute », un type est suspecté d'être un tueur de veuves…
Pourquoi je te raconte tout ça ?
Parce qu'Anna, le personnage principal de cette histoire, est fan des films du Monsieur dont je t'ai causé. Évidemment que tu l'as reconnu, je te prends pas pour une truffe…
Qu'est-ce que ça vient faire dans l'histoire ?
Ben je vais pas te le dire, d'autres s'en sont sûrement chargé. Tu sais, les mêmes qui croient indispensable de te raconter le bouquin, juste par qu'ils sont « blogueurs » et qu'ils ont reçu un service de presse. Et tu sais ce que je pense des services de presse, sauf de temps en temps.
Voilà, ça c'est fait. Je viens de me faire des nouveaux amis.
Anna, donc, c'est la déprimée qui guette ce qui se passe dans son quartier. Tu la connais, t'as la même à côté de chez toi. T'as pas fait gaffe ? Si tu deviens attentif, tu vas la reconnaître. Mais sois vraiment attentif, parce que parfois, elle se déguise en mec. Tu croyais quoi ? Que seules les filles avaient cette capacité à devenir des espionneuses de quartier ? Et non, perdu…
Alors bien sûr, si tu regardes la quatrième de couverture, tu vas te rendre compte que pour ce bouquin, à nouveau, le monde entier de l'univers connu est carrément dithyrambique. Ça en devient presque fatiguant. À chaque fois qu'un Américain sort un bouquin, c'est le nouveau Stephen King, ou le nouveau Pulitzer, et il a gagné les dix mille dollars…
Ben oui, dix mille dollars c'est le montant du chèque du Pulitzer.
Ah oui, les sujets traités dans le roman.
L'alcoolisme. Tu vas me dire « encore ? ». Ben oui. Comme le dit Orelsan, « Si tu dis que t'as pas de problème avec l'alcool, ça veut dire que t'en as un », et les femmes dépressives ont toutes un problème avec l'alcool. Enfin, dans l'imaginaire populaire. Dans la vraie vie de la réalité, je suis pas sûr. Et l'alcool, dans ce roman, c'est omniprésent. le Merlo est omniprésent. On va dire qu'elle a bon goût, et que c'est mieux que la Villageoise, même si ceux qui se tartinent à la Villageoise préféreraient sans aucun doute un Haut-Médoc de 1973…
La suite de la chronique :
Lien : http://leslivresdelie.org/la..
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ddictif!


C'est le premier mot qui me vient à l'esprit lorsque je pense à cette lecture. L'histoire est celle d'Anna, jeune pédopsychiatre claustrophobe qui vient de se séparer de son mari. Elle boit beaucoup, ne gère pas bien ses médicaments. Un soir, de sa fenêtre, elle est témoin d'un crime dans la maison voisine.Mais est-ce que c'est réellement arrivé? Ou bien a-t-elle tout imaginé?

Durant 400 pages, l'auteur va nous promener entre rêve et réalité, hallucinations, mensonges et suspens. Même si certains points essentiels se devinent très rapidement (je pense notamment à Ed et à Olivia), d'autres nous surprennent et nous laissent expectatifs.


La plume est fluide, efficace. La claustrophobie d'Anna est particulièrement bien décrite, on l'imagine sans mal, coincée dans sa maison triste, s'enivrant de Merlot et guettant les passants. La façon dont l'auteur nous retranscrit ses pensées et ses sentiments contradictoires nous la rend sympathique et attachante. On a vraiment hâte de savoir ce qui lui est arrivé.

Cependant, certains passages tournent un peu en rond. On attend la suite, on la devine, mais elle ne vient pas. Elle vient plus tard, quand on ne l'attend plus.. Enfin, le final, même s'il est tout à fait surprenant, m'a un peu gêné. Après de multiples longueurs, tout se termine très rapidement, presque "en queue de poisson".

Cela n'en reste pas moins un magnifique thriller psychologique passionnant que l'on a du mal à lâcher. Une mine d'émotions fortes et ambiguës. Bref, une excellente découverte!
Lien : http://mademoisellemalenia.o..
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C'est le thriller du moment. Tout le monde en parle et il sera adapté au cinéma. Beaucoup de mal à donner un avis.
J'ai aimé mais c'est loin d'être le meilleur thriller en huis clos que j'ai lu. Pour avoir adoré La fille du train et Fenêtre sur cour, le mélange des deux restent un peu fade pour le genre thriller.

Anna vit seule dans son immense maison. Elle a un locataire David au sous sol. Ancienne pédopsychiatre. Elle est agoraphobe depuis plus d'un an (perso, j'ai compris dés le départ pourquoi). Elle adore les films genre Hitchcock et comme James Stewart elle passe son temps à espionner ses voisins avec son Nikon. Jusqu'au jour où une nouvelle famille débarque. Elle verra des évènements que personnes ne croient.

Oublier le magnifique James Stewart qui avait toute sa tête. Nous avons le genre héroïne de la fille du train. Anna souffre, elle est en pleine dépression, alcoolique et ne parle à personne à part son mari et sa fille. Elle n'est pas crédible en tant que témoin.
Le roman tourne autour de son quotidien. Très peu d'évènements palpitants pour un thriller. Il est particulièrement soft. Une ambiance qu'a crée AJ Finn pour se confiner dans nos idées arrêtées. L'auteur sème de temps en temps un peu de suspens. Les journées d'Anna malgré qu'elles soient tristes donne un effet douceur au thriller. Les intrigues sont longues à venir.

Mon attente dans ce genre de roman à huis clos, j'ai besoin d'être en alerte, captivée et sur mes gardes. J'ai eu de l'empathie pour Anna. Cette femme nous bouleverse et on prie pour elle qu'elle sorte de ce gouffre. C'est la dernière partie du thriller qui réveille enfin le lecteur mais peut passer à la trappe.

Dans ce genre de roman, j'ai connu meilleur et plus palpitant. Mais cependant l'héroïne m'a touchée par souffrance et on veut finir ce roman pour connaître son happy end?
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Un thriller bien menée mais assez facile, qui rappelle un peu celui de "La fille du train" avec une héroïne alcoolique qui épie ses voisins et voit une agression un soir à sa fenêtre. J'ai assez vite compris qui était le coupable après, il y a un tour de passe passe psychologique assez bien écrit.
Un bon moment de lecture avec une adaptation en film déjà prévue.
Par contre faut que je pense à installer un store à ma fenêtre...
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Il y a sûrement pas mal de références à Hitchcock, les chapitres sont construits de façon à ce que le lecteur ait toujours envie d'aller plus loin. le souci, c'est bien que ne lisant pas des tonnes de polars, j'ai deviné un des twists de l'intrigue et une autre bizarrerie m'a frappé alors qu'elle n'aurait pas du me mettre la puce à l'oreille. Je n'ai tout de même pas deviné le retournement final mais ce page turner m'a laissé une sensation très mitigée.
Lien : http://www.chocoladdict.fr/2..
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Si vous aimez les romans dans le style de la fille du train de Paula Hawkins et que vous aimez les thrillers assez classiques alors je pense que ce livre peut vous plaire.

Anna, pédopsychiatre et agoraphobe depuis un évènement qui l'a séparée de sa fille et son mari, vit à l'écart du monde, enfermée dans sa grande maison où elle ne reçoit que ses soignants. Pour passer le temps, elle joue aux échecs en ligne, discute avec d'autres agoraphobes sur un forum, et paradoxalement, elle leur prodigue même des conseils… Mais surtout, elle observe son voisinage, imagine leur vie… le tout arrosé de médicaments et d'alcool, à tel point qu'elle finit par ne plus savoir distinguer le vrai du faux le jour où elle est témoin du meurtre d'une femme dans la maison en face de chez elle.

Alors oui, il s'agit d'un huis-clos, un peu étouffant, qui reprend la majorité des codes des thrillers du même genre. L'intrigue est plutôt bien ficelée, et à l'instar d'Anna on ne sait plus très bien ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas. Pour autant, je n'ai pas été surprise pendant ma lecture, je m'attendais aux révélations qui ont été faites. Il n'y a que la fin que je n'avais pas devinée, mais je n'ai pas trouvé qu'elle était inattendue : je ne suis pas restée bouche ouverte à la suite de ce « twist » final, qui pour moi n'en est pas vraiment un. J'ai beaucoup plus cogité à la lecture de la fille du train par exemple, où j'avais l'esprit aussi flou que celui de Rachel. Il m'a manqué la tension qui montait au fil des pages, et je n'ai pas ressenti d'angoisse. Ce roman manque de suspense et il comporte des longueurs qui auraient pu être évitées pour maintenir une certaine tension.

En résumé, j'ai lu ce livre, facilement, avec un léger plaisir, même si j'en attendais plus, mais les très bons thrillers qui tiennent vraiment en haleine ne sont pas si courants. La femme à la fenêtre est un thriller finalement assez basique mais qui fonctionne, pas vraiment de suspense, un peu de déjà vu, mais une fin qu'on n'imagine pas forcément et qui peut surprendre !
Lien : https://ellemlireblog.wordpr..
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