Gatsby le magnifique

Le film "Gatsby le magnifique" de Baz Luhrmann a été un véritable coup de coeur, un de ces chefs-d'oeuvre qui vous laisse pantois.

C'est grâce à ce chef-d'oeuvre que je me suis laissée tenter par le roman de Francis Scott Fitzgerald, qui, malgré l'écriture d'époque est plutôt facile à lire et comprendre.

On se prend au jeu de se mettre dans le costume du narrateur, Nick Carraway et, découvrant les années folles, les soirées extravagantes de ce voisin mystérieux Jay Gatsby (dont les invités répendent des rumeurs des plus excentriques à son égard sans même le connaître et dont son hospitalité en est des plus exubérantes), on y retrouve là une des plus belles personnes que peu puisse se vanter d'avoir rencontré dans sa vie.

Entre abondance et pauvreté, amour et trahison, vérités et mensonges, extravagance et retenu, ce roman vous met littéralement une claque.

Un classique à lire et relire avec une morale dont je vous laisse vous faire votre propre opinion.

Pour en faciliter la lecture, je vous conseillerai tout de même de regarder le film avant (cela m'a permis de dévorer le roman en une seule journée. Sans cela, je pense que j'aurai mis beaucoup plus de temps).

Je me suis lancé assez tardivement dans la lecture de ce classique et je regrette de ne pas l'avoir fait plus tôt.
L'atmosphère de l'Amérique de l'entre-deux guerres est bien rendue par la mise en scène de la ville, de l'automobile, de la société, des soirées mondaines…
On suit avec intérêt la découverte du personnage de Gatsby à travers les yeux de son voisin, pour découvrir un homme bien seul au milieu de ses amis et connaissances d'un soir, attirés par les lumières des fêtes qu'il donne au milieu de la nuit, qui entrent et sortent de cette demeure grandiose sans connaître le moindre aspect de sa vie.

Le style de F. Scott Fitzgerald est absolument magnifique. J'ai trouvé dans sa façon d'écrire quelque chose d'émouvant. Ce roman mêlent amour et désuétude, futilité et hypocrisie de ces jeunes riches à l'apparence heureuse mais qui malgré leur argent ne le sont pas.
Nick Carraway, jeune homme de bonne famille, trouve du travail à New-York. Il emménage non loin de sa cousine Daisy et se trouve voisin du mystérieux Gatsby. L'extravagant et riche Mr Gatsby est l'hôte de fêtes somptueuses et très arrosées au sein de sa demeure démesurée. Mais ce jeune homme au passé trouble cache en réalité un secret qui l'entraîne, lui et Nick, dans une aventure dont chacun va sortir transformer...

On plonge dans les années 20 avec des personnages de la haute société. Nick va décrire les aventures de son voisin mystérieux et riche, Gatsby. On se laisse facilement porté au coeur de ses années où les inégalités règnent. On s'aperçoit que le cercle de la richesse est très fermé, même pour les personnes en apparence très riche...

L'édition Hauteville est splendide, tout comme l'histoire de Gatsby, par ses dessins, sa mise en page, son écriture.

Ayant vu le film avant, tout au long de ma lecture, il est passé dans ma tête et le visage des acteurs imprégnaient les traits des personnages. Cette lecture reste quand même complexe car on y trouve beaucoup d'éléments pas forcément nécessaire, ce qui fait que si on ne se concentre pas, on se perd vite.

En lisant, on a le sentiment que Gatsby est encore plus profondément désespéré vis-à-vis de Daisy.
Dans le livre, l'histoire va plus loin que le film ce qui est super intéressant parce qu'on découvre
encore plus de choses autour de Gatsby et ce qui au passage déchire encore plus le coeur lors du
dénouement.

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Un autre classique que je n'avais pas eu l'occasion de lire auparavant. Une plongée intéressante dans les excès des années folles, période sur laquelle j'ai peu lu. Au-delà de la description détaillée des fêtes exubérantes de cette époque, j'ai été particulièrement sensible au portrait d'une certaine lutte de classes. Cette lutte est d'ailleurs pour moi l'élément essentiel du roman. En effet, toutes les classes y sont représentées : le garagiste (prolétaire), Gatsby (le nouvel argent), Tom Buchanan (le vieil argent) et Nick Carraway (le middle-class). Nick me semble d'ailleurs jouer un rôle d'arbitre-observateur dans ce récit, faisant osciller tout au long du roman l'aiguille de la vertu et de l'honneur. On se retrouve dans le personnage de Nick qui semble, par sa banalité dans un monde de dupes, représenter une bonne partie du lectorat dans l'oeuvre même de Fitzgerald, comme si nous observions le déroulement de l'action à travers ses yeux. Les autres personnages ne cessent de lutter les uns contre les autres jusqu'au déchirement.
SPOILER ALERTE : Pour finir, c'est toujours la même classe qui remporte le combat primaire mais pas celui de la morale et la vertu… J'ai trouvé très habile la lente entrée en scène de Gatsby qui crée une certaine attente. En revanche, et ce sera le seul bémol, je n'ai pas vu dans ce roman les qualités littéraires qui pourraient confirmer qu'il s'agisse d'un des plus importants romans du vingtième siècle.

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Je crois qu'il s'agit d'un classique de la littérature américaine et j'étais donc un peu curieux. J'ai bien aimé. Les personnages sont intéressants à connaître, en particulier Gatsby bien sûr. C'est le témoignage d'une époque où les gens essaient de se reconstruire une réputation après la guerre. Mais aussi et surtout une grande critique du rêve américain.
Je n'ai pas vu le film encore, mais je pense que je le verrai. Je vous conseille ce livre pas très long et simple à lire.

Une partie de la vie de Gatsby nous est narrée par son voisin Nick, qui le voit ouvrir sa somptueuse villa pour accueillir le gratin de New York. Il va alors comme beaucoup s'interroger sur ce mystérieux nouveau riche, ses origines, vouloir faire sa connaissance, pouvoir l'évaluer et connaitre l'homme derrière le faste et l'éclat du personnage.

Le roman est assez court, se déroule ou semble se dérouler sur un laps de temps infime, enchainant les scènes comme des peintures juxtaposées, sorte de mise en scène savamment composer et relevées par la plume magnifique de Fitzgerald. Il faut l'avouer cela touche par moment au sublime.
Pourtant la distance induite par la narration accordée à un tiers se ressent ; certes elle relève d'un choix pertinent puis que cela confère encore plus de mystère au personnage de Gatsby, toujours vu par les autres, donc déformé et peu connu, mais cela empêche aussi le lecteur de cerner et donc de s'attacher à lui.

Il se dégage parfois une relative froideur de cette oeuvre, beauté glaciale que l'on admire autant qu'elle nous intimide. La nostalgie qui paralyse parfois au plus haut point Gatsby et lui fait faire parfois n'importe quoi le rend certes plus empathique, mais cela ne semble pas toujours suffire.

Un roman assez étrange au final, que j'ai trouvé aussi intéressant dans la forme que peu appréciable dans le fond.

- GATSBY LE MAGNIFIQUE-

Après avoir tant entendu parler de ce livre, je devais le lire et je l'ai beaucoup apprécier ! Connaissant un peu la vie catastrophique de l'auteur avec sa femme , je devais l'admettre que le couple de Tom et Daisy ressemble très portrait au couple que formait Fitzgerald et Zelda.

Un couple qui détruit autours d'eux donc Gatsby et d'autre personnages...mais je ne vais pas dire plus !

Ce que j'ai aimé, c'est d'avoir un point de vue extérieur à l'histoire avec Nick Carroway, le cousin de Daisy qui est aussi le voisin du magnifique Gatsby. C'est un personnage qui est au même stade que les lecteurs donc il ne connait rien à l'histoire tragique qui va découler.

Les espaces du roman sont assez bien décrite et nous reconnaissons bien les année 20 des état-unis et du sentiment de l'après guerre ! Mais aussi la trame narrative est assez simple à comprendre mais aussi complexes !
Je le conseille vivement !

Carlaines

Merci Angélique de m'avoir soufflé ce titre à l'oreille.
Battant en brèche mon principe de ne pas lire un livre porté à l'écran après l'avoir vu, j'ai donc attaqué ce classique. Bien m'en a pris, l'écriture est magnifique - bravo également au talentueux traducteur - et dans ce court roman, tout y est ; l'amour et ses désillusions, l'hérédité sociale et l'affrontement de classe, le drame, le destin. le tout, j'insiste, porté par le style ciselé de Scott Fitzgerald.
MAGNIFIQUE !

A travers le regard de Nick Carraway, un jeune courtier (on dirait trader aujourd'hui), on découvre progressivement le personnage de Gatsby, son voisin, si mystérieux et fascinant qu'il déclenche des rumeurs toutes plus extravagantes les unes que les autres. Il habitent tous deux sur West Egg, le côté de baie où vivent les nouveaux riches.
On parle même de cet homme de l'autre côté de la baie, à East Egg, où vivent les riches propriétaires, les rentiers. Nick, en effet, est cousin de Daisy, qui vit avec son mari Tom, un homme violent et sans élégance, et leur petite fille. Il est donc amené à faire des allers-retours entre les deux baies.
Rapidement, Tom lui présente sa maîtresse, la femme d'un garagiste. Daisy et lui ont fait un mariage par intérêt et aucun des deux n'est heureux dans son couple.
Un jour, Nick se rend à l'une des nombreuses fêtes organisées par son voisin, Gatsby, en compagnie de Jordan Baker, une belle joueuse de Golf professionnelle rencontrée chez Daisy. Il découvre un intérieur somptueux et des dizaines de personnes qu'il ne connait pas. le principal sujet de conversation tourne autour de leur hôte. Chacun spécule sur ses origines et la source de sa richesse. Il paraitrait même qu'il aurait tué un homme !
Plus tard dans la soirée, Gatsby se présente à lui et lui propose de se revoir dès le lendemain matin. Nick est surpris de son brusque intérêt mais accepte, surtout pour assouvir sa curiosité.
A partir de cet instant, un drame va se jouer entre Tom, Daisy, la maîtresse de Tom et son mari, Gatsby lui-même sous le regard de Nick et de Jordan qui ne pourront que rester des témoins.

Avis personnel
Il est très étrange que le personnage principal d'une oeuvre ne rentre en scène qu'à la soixantième page du roman. Avant cela, on le découvre uniquement à travers les ouï-dire des personnages secondaires et des rumeurs. Cela attise notre curiosité et on se demande avec le narrateur, qui il peut bien être vraiment.
C'est en cela je crois que cette oeuvre est originale.
Elle montre aussi de façon schématique la séparation et les dissonances qui existent entre les personnes riches de naissance et les nouveaux riches. Les deux mondes se croisent, tentent de cohabiter mais finalement, ils se déchirent toujours. Les arrivistes passent toujours pour des gens vulgaires auprès de des personnes issues de la noblesse ou de la haute bourgeoisie. Et de leur côté, les riches passent pour des personnes hautaines, distantes, froides.
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