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3,87

sur 6785 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Whaou, whaou, whaou ! Place au coup de coeur !

Premier roman de Francis Scott Fitzgerald qui me passe entre les mains et je suis conquise à la fois par le style de l'auteur (je précise que j'ai lu la traduction de Victor Llona), par la construction du récit et par le récit lui-même.

J'ai immédiatement adhéré à cette histoire tellement pleine de notre humanité : vouloir réaliser un rêve, aimer un être tout en se croyant aimé et réaliser trop tard qu'on s'est douillettement enraciné dans un rêve idyllique sans se préparer à la déception, à la souffrance et à la réalité, se confronter au manque d'idéal ou de fidélité des autres, mentir pour se valoriser, jouer un rôle, chercher à se hisser au niveau chimérique de ceux qu'on admire, chercher à atteindre un sommet et pour cela ne reculer devant aucune bassesse ni aucune manigance...

***ALERTE SPOILERS***
Le roman commence par ces mots qui m'ont tout de suite séduite :
"Quand j'étais plus jeune, ce qui veut dire plus vulnérable, mon père me donna un conseil que je ne cesse de retourner dans mon esprit :
– Quand tu auras envie de critiquer quelqu'un, songe que tout le monde n'a pas joui des mêmes avantages que toi." et s'achève avec ces mots tout aussi forts :
"C'est ainsi que nous avançons, barques luttant contre un courant qui nous rejette sans cesse vers le passé".

Le passé, le présent et l'avenir... l'existence, construire sa vie, voilà le fil rouge du récit, vouloir se réaliser et placer au point culminant de sa vie l'amour même si celui-ci est inaccessible, bancal, mensonger, perdu et ne garantit pas le bonheur. Les illusions et la force de l'auto-persuasion vibrent chez Gatsby comme chez Nick, Jordan, Myrtle, Daisy comme des cordes sensibles...

Ce court roman au rythme très enlevé et qui noie ses protagonistes dans une fête ininterrompue largement arrosée de Champagne prend souvent des allures de pièce de théâtre. J'ai ressenti l'émotion et la personnalité de chaque personnage, leur drame individuel m'a habitée chacun à sa manière. L'approche psychologique des hommes comme des femmes, tout en finesse et en sobriété, offre également un témoignage réaliste et cru de la mentalité des Blancs américains pendant les Années Folles.

Gatsby, ce nouveau riche plein de paradoxes, qui avance dans l'ombre tout en faisant scintiller les étoiles de tous les excès, cet amoureux transi au sang-froid affecté et qui pense sincèrement qu'on peut changer le passé en misant sur le présent et en décidant de son propre avenir, offre une figure touchante et pathétique qui a éveillé ma compassion et mon affection.

On pourrait être tenté de réduire la morale de cette histoire à l'adage "l'argent ne fait pas le bonheur" or ce récit est riche d'une foule d'autres enseignements sur la nature humaine et dépasse largement le seul thème de l'arrivisme.

Je recommande chaudement la lecture de ce grand petit roman.
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Sous les paillettes des Années folles, en à peine 200 pages, Francis Scott Fitzgerald dépèce un des plus grands mythes américains, la réussite du self-made man, illustrant au passage un adage vieux comme le monde : l'argent ne fait pas le bonheur.

Qui est Jay Gatsby ? Qui se cache derrière ce bel aventurier qui étourdit la jet-set new-yorkaise de ses somptueuses réceptions ? C'est ce que va nous aider à découvrir son voisin Nick Carraway, le seul à approcher Gatsby de près et à recueillir ses secrets.

La réussite ostentatoire de Gatsby n'a qu'un but : reconquérir la belle et délicate Daisy. C'est la brûlure de cet amour de jeunesse au-dessus de sa condition qui l'a poussé, par son engagement dans la Grande guerre et d'autres moyens plus troubles, à gravir l'échelle sociale. Lorsque son argent lui permet enfin de se fabriquer un personnage digne de côtoyer le milieu de Daisy, la jeune femme est déjà mariée au riche et arrogant Tom Buchanan, qui la trompe sans vergogne. Gatsby va donc solliciter son voisin Nick Carraway, qui est aussi le cousin de Daisy, pour revoir la jeune femme. Mais un malheureux enchaînement de circonstances va transformer les retrouvailles en tragédie...

Formidable roman d'ambiance, Gatsby le Magnifique nous transporte dans le quotidien de la jeunesse dorée des années 20, qui noie son ennui dans l'alcool, les clubs, les virées en voiture dans les palaces et une certaine forme de libertinage... Ce vernis d'insouciance n'arrive cependant pas à masquer les fêlures de l'âme et, dans le cas de Gatsby, une solitude au goût de désespoir. Tout en profitant de la générosité de Gatsby, la haute société de Long Island – Tom Buchanan en tête – le méprise comme un parvenu. Et aucun bien de ce monde ne pourra acheter son idéal : ravir le coeur Daisy et l'épouser. À la fin du livre, la rencontre de Nick Carraway avec le père de Gatsby, qui lève le voile sur son enfance, est un moment poignant qui ne s'oublie pas.

J'aime comparer Gatsby au Grand Meaulnes, les ayant découverts tous deux à l'adolescence. Malgré l'écart de style, d'époque et de culture, ces deux destins tragiques contés par un sage narrateur-confident sont pour moi aussi intenses et mystérieux. Comme François Seurel avec Meaulnes, Nick Carraway observe Gatsby se brûler les ailes à la flamme de ses rêves. Avec une différence notable cependant : la profonde amitié de Seurel permet à Meaulnes de survivre au désenchantement, tandis que l'inclination polie de Carraway et sa prise de conscience tardive ne suffisent pas à sauver Gatsby.

Chaque livre a été magnifiquement porté à l'écran et dans mon souvenir, Gatsby aura à jamais les traits de Robert Redford, amoureux fou de Mia Farrow dans le film un peu irréel de Jack Clayton. A contre-courant de la tendance actuelle, je n'ai pas envie d'en altérer l'image par une version plus moderne.
« C'est ainsi que nous avançons, barques luttant contre un courant qui nous rejette sans cesse vers le passé ».
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Il y a une chanson des U2 intitulée "Love is blindness" (L'amour est un aveuglement). Ce titre, si simple, paraît très éloquent pour décrire cet amour de Gatsby. Mais parlons d'abord de ce Gatsby. Ce magnifique personnage.

Ce roman de F. S. Fitzgerald fait partie de ces histoires qui tournent autour d'un personnage comme pourraient l'être "Madame Bovary", "Le Grand Meaulnes" ou "Alexis Zorba" (les exemples sont nombreux). Seulement, le premier défi que doit affronter le romancier dans ce cas, est sans doute le choix du personnage qui doit être intéressant, curieux et singulier; ici il est magnifique ! Notre cher Francis a frappé fort. de plus, il lui faut plusieurs pages pour présenter son personnage à travers les dialogues des autres protagonistes ainsi que la narration d'un voisin du héros. Et ce avant la rentrée de Gatsby sur scène. Cela me rappelle le Tartuffe de Molière qui n'apparaît qu'à partir du troisième acte.

Fitzgerald a une façon remarquable de décrire les faits en dressant des tableaux pompeux et hauts en couleur et en jouant sur les contrastes. Gatsby le magnifique, ce riche excentrique est un homme dont la vie garde tout son mystère. Ce mystère qui est à l'origine de plusieurs rumeurs sur la vérité de ses richesses et sur son passé. Ses fêtes extraordinaires où ses invités jouissent de ses prodigalités sont un sujet de discussion et d'éblouissement.

Mais ce parvenu est nostalgique. Il est seul. Même entouré de tous ses invités folâtres. Il a un goût amer d'inachèvement (cela ressemble à la fameuse scène du film "Le Parfum" où Jean-Baptiste Grenouille, au milieu de cette foule qui goûte aux excès de l'amour, se trouve seul, privé de toute joie). Une frustration. Gatsby a un unique but qui anime son existence ; retrouvé son amour du passé, sa passion de toujours : Daisy. Mais celle-ci est mariée à une brute. le grand Gatsby devient hésitant, timide lorsqu'il la rencontre. le jeu des contrastes est omniprésent.

Une autre histoire d'amour impossible où l'amoureuse est décevante par sa lâcheté. Une histoire d'amour tragique doublée par une description des années folles de l'entre-deux-guerres. Un témoignage exceptionnel de cette époque révolue où vivait l'auteur. Gatsby le fils de pauvres fermiers ne pourra pas retrouver sa Daisy mais aussi il est loin de faire partie de cette aristocratie ennuyeuse. West Egg ne se rapprochera jamais de East Egg.
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J'avais déjà vu des adaptations au cinéma de ce livre. Redford puis Dicaprio en Gatsby ça en jetait!
Mais j'ai pourtant vraiment apprécié l'oeuvre littéraire.
Les films sont très fidèles, et il ne sert à rien de redire que c'est romantique, mélancolique, triste et désabusé.
Et pourtant les mots ne font pas le même effet. Gatsby nous paraît plus jeune, nous paraît encore un enfant plein d'illusions. Daisy est sans saveur, elle n'existe qu'à peine. J'ai été frappée par le style si fluide de l'auteur, si jazzy, mais aussi par la beauté de ce texte.
La société est dépeinte, les rêves déçus aussi, mais c'est fait de manière plus nuancée, et finalement d'un récit romantique et mélancolique, on retient plutôt l'expression de la vanité d'une vie.
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Quelle écriture...
Moi qui aime ressentir, j'ai été servie !
J'ai admiré, j'ai pesté, j'ai été émue, énervée, en colère, mon coeur s'est accéléré, j'ai maudis, j'ai tremblé et puis j'ai pleuré.
Je n'avais encore rien lu de Francis Scott Fitzgerald et je n'avais pas vu les films adaptés de ce roman. Je m'attendais à quelque chose de suranné, un genre de photo sépia... eh bien pas du tout.
Je trouve même que Fitzgerald a quelque chose de très moderne dans la construction de son récit et sa poésie est terriblement touchante.
Si ce n'est déjà fait, foncez, lisez ce magnifique Gatsby !
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Nick Carraway a quitté son Middle West natal pour travailler dans la finance à New-York. Par un heureux hasard, il trouve à se loger à Long Island, la banlieue chic de la ville. Sa petite maison est coincée entre deux grosses bâtisses, dont l'une est la somptueuse villa de l'énigmatique Jay Gatsby. L'endroit semble abriter une fête permanente où le tout New-York se presse pour profiter des largesses du maître de maison. Mais personne ne connait vraiment Gatsby et les rumeurs les plus folles courent à son sujet. Qui est-il? D'où vient-il? D'où vient sa fortune? On raconte même qu'il aurait tué un homme...Convié à l'une de ces célèbres réceptions, Nick va se lier à son mystérieux voisin et recueillir quelques confidences. Si James Gatz s'est élevé au-dessus de sa condition, a accumulé une fortune colossale, est devenu Gatsby, c'est pour être digne de Daisy, son amour de jeunesse. Daisy qui vit de l'autre côté du détroit avec son riche mari Tom Buchanan. Daisy qui ne semble pas heureuse auprès d'un époux qui la trompe avec une certaine Myrtle, une femme du peuple mariée à un garagiste. Daisy qui n'est autre que la cousine de Nick. Ce dernier va donc aider au rapprochement des anciens amoureux. Mais par un enchaînement de circonstances malheureuses, les retrouvailles vont tourner au drame.


Ils sont jeunes, superficiels, arrogants, ils dépensent sans compter la fortune familiale, ils s'étourdissent de musique, d'alcool, de vitesse et de sexe. Ils sont la jeunesse privilégiée de l'Amérique des années 20 qui trompe son ennui de fêtes alcoolisées en virées dans les palaces new-yorkais. S'ils fréquentent Gatsby, ce n'est pas sans une certaine condescendance envers ce nouveau riche à la fortune d'origine douteuse. Et pourtant, cette fortune, il l'a amassée pour le plus pur des motifs, pour un rêve d'amour. Comme souvent d'ailleurs, le rêve ne supportera pas d'être confronté à la réalité et Gatsby l'apprendra de façon tragique.
Le roman d'une époque, au ton doux-amer, qui, sous ses airs de grand classique, cache un petit bijou d'émotions tout à fait abordable.
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Inutile de raconter l'histoire de Gatsby le Magnifique, tout le monde la connaît.
Ma lecture, particulière, la voici:

! -Les objets inanimés agissent comme des humains , qui, eux, ont perdu leur statut d'humains. (Ils sont riches, et leur puissance fortunée s'est comme transférée dans leurs objets. L'argent déshumanise les humains.) La pelouse se précipite contre la maison de Daisy, comme emportée par son élan et semble vouloir envahir la pièce. le vent joue avec les voilages, jusqu'au plafond « glacé de sucre blanc comme un gâteau de mariage. » Les plateaux de cocktails se faufilent et naviguent à travers la foule des invités, qui, eux, voltigent comme des phalènes à travers ses jardins enchantés. Les femmes sont comme de petites chiennes familières, ou, si elles sont belles, et elles le sont, des roses ou des orchidées.

2 - Les fleurs semblent ne jamais se faner dans ce monde de riches que décrit sans illusion Scott Fitzgerald. Perles, robes du soir et champagne. Il y aura bien, à la fin du livre, des orchidées mourantes. C'est que « dans le crépuscule qui nous apportait un peu de fraicheur, nous avons roulé vers la mort ».

3- la lumière : celle, rose suspendue au coeur de la maison de Tom et Daisy, et qui change sans cesse,( c'était un espoir fou pour Gatsby après 5 années passées sans elle,) s'oppose à la clarté irréelle , artificielle et incendiaire de sa propre maison.
La lumière verte du terrain de Daisy, entrevue de derrière les rideaux de Gatsby ,lui paraît vitale comme une pierre précieuse. Mais lorsqu'il en parle à Daisy, il dévoile tellement sa passion qu'il en entrevoit la fin. Jusqu'à cet aveu, la distance entre elle et lui était si grande, qu'en parlant de la lumière verte, c'est comme si il l'éteignait. Elle s'éteindra d'ailleurs brutalement et il n'apercevra que des feuillages devenus hostiles. La dernière phrase du livre évoque la petite lumière verte en laquelle Gatsby a mis ses rêves, « en cet avenir orgastique qui chaque année recule devant nous ».

4- La voix de Daisy : cette ravissante idiote, frivole et sans coeur, enchante les hommes par sa voix sombre, envoutante, dont elle baisse l'intonation pour que l'on se penche vers elle pour l'écouter.
Lorsqu'elle retrouve Gatsby alors qu'elle s'est mariée à un plus fortuné, sa voix devient « aussi neutre que possible ».
Lorsqu'elle trône dans sa propre maison, sa voix devient impudique, arrogante, pleine d'argent. Charmante idole lointaine, inatteignable, partagée entre les bijoux et le champagne.

5- Les rêves. Ce sont des ennemis qui nous emprisonnent, nous présentant une lumière qui nous aveugle plus qu'elle ne nous éclaire. Ce rêve est un fantasme, une chimère, et l'objet aimé n'est pas vu dans sa réalité, Daisy est inférieure à l'invention que Gatsby en a fait. Et d'ailleurs, dans la réalité elle montrera son irresponsabilité : elle et son mari « cassaient les objets, ils cassaient les humains, puis ils s'abritaient derrière leur argent, ou leur extrême insouciance…. Et laissaient à d'autres le soin de nettoyer et de balayer les débris ».
Le rêve meurt en continuant à se débattre, Gatsby le corrompu poursuit quand même son incorruptible rêve .

Paradoxe, et c'est là tout le génie de Scott Fitzgerald, la colossale vigueur de l'aptitude à rêver de Gatsby va éblouir le locuteur Nick. : le passionner et l'aveugler. Il est grand celui qui invente et croit en ses rêves. « ni le feu ni la glace ne sauraient atteindre en intensité ce qu'enferme un homme dans les illusions de son coeur. ». La dernière page est un hymne à ceux qui savent réinventer le monde.

Enfin, et surtout, une écriture somptueuse, lyrique, parfois cynique lorsqu'il parle de l'hystérie dont certaines femmes « entourent une faveur qu'en son parfait égocentrisme il (Gatsby) estimait lui être due. », ou les ragots véhiculés sur lui par ceux qui jouent les experts sous prétexte d'accepter son hospitalité.

Et puis les thèmes chers à Scott Fitzgerald qui est bien « l'un de ces garçons qui atteignent, à vingt et un ans, un tel niveau de réussite que tout ce qu'ils font par la suite a un arrière goût d'échec. ».
Essayer de devenir immensément riche ne fait qu'attiser des soupçons sur la provenance de cette fortune. Seul Tom, lourdaud, alcoolique, raciste a hérité, donc il séduit non seulement Daisy mais aussi les autres avec qui il la trompe.

Le passé ne se rattrape guère. La fortune, non plus.
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Pourquoi Gatsby le Magnifique, m' occupe-t-il un coin de la tête?
Gatsby le Magnifique, a été une de mes lecture-phare, en numérique, de l'an dernier.
En refermant l'e-book, j'avais une manière de gros et sourd chagrin dans le coeur tant j'avais vécu intimement cette fête sans joie de Jay Gatsby... Tant j'avais partagé cette détresse du personnage principal et son désarroi au milieu de la lumière

Francis Scott Fitzgerald nous donne à observer, par les yeux de Nick Carraway, cette triste foire aux mensonges et aux apparence des années folles... ce narrateur qui sera seul aux côtés de Gatsby, lorsque les lampions du bal seront éteints...

Gatsby apparaît et disparaît comme un air de musique aussi léger q'obsédant, ou comme un bref rayon de lumière, ou une fragrance estompée d'un subtil parfum.

Peut-être regarderais-je l'adaptation cinématographique. Peut-être...
Mais, allez savoir pourquoi, je ne suis nullement pressé de voir Gatsby à l'écran...
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Dans les années 1920, à Long Island, île près de l'embouchure de l'Hudson. En pleine prohibition, ce qui n'empêche pas les personnages du livre de boire tout ce qu'ils veulent.

Nick Carraway a trouvé du travail à New York. Il en profite pour rendre visite à sa cousine Daisy et le mari de cette dernière Tom Buchanan. le couple, qui n'a aucun problème financier s'ennuie, boit beaucoup. Nick comprend vite que Tom est infidèle, il rencontre d'ailleurs sa maîtresse, Myrtle.

À Long Island, le voisin de Nick fait beaucoup parler de lui, infiniment riche — des bruits courent sur l'origine de sa fortune, bruits dont Jay Gatsby se moque éperdument. Il donne des fêtes somptueuses, auxquelles il n'assiste lui-même qu'en pointillé.

Mais pourquoi, Jay Gatsby se comporte-t-il ainsi ? Nick est le premier que Gatsby met dans la confidence, depuis des années, il ne rêve que d'une seule femme : Daisy.

Le dénouement du livre est poignant, certains personnages s'en sortiront mieux que d'autres.

Des jeunes gens peut-être pas si éloignés que ça de ceux de notre époque, mais j'avoue avoir trouvé l'écriture de Gatsby le Magnifique, un peu désuète.

Lien : https://dequoilire.com/gatsb..
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Je viens de finir "Gatsby le magnifique", et je suis enchanté ! Il semble que Francis Scott Fitzgerald, que je découvre ici, soit un grand prosateur, qui réalise, avec "Gatsby le magnifique", une oeuvre importante, rédigée dans un style magique, pleine de mélancolie ; quel roman ! Et, quel style ! Quel styliste, il faut être, pour décrire l'essence d'une scène, d'un décor, d'un personnage. Et quel psychologue, ce Fitzgerald !... Chacun de ses personnages est parfaitement campé, parfaitement dans son rôle, complexe et traversé par cent passions.
Fitzgerald décrit aussi l'Amérique de son temps-même si ce n'est sans doute pas son principal objectif-, non sans talent, décrivant les Années Folles, les personnes, le monde, dans lequel, elles évoluent.
De façon plus discrète, Francis Scott Fitzgerald, nous livre aussi une magnifique méditation sur la condition humaine... Je suis encore remué d'émotions.
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