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3,87

sur 6812 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je ne sais pas si c'est l'histoire, la période ou bien le personnage principal, ou bien même l'écriture. Mais ce livre m'a transporté et reste gravé, même après autant d'année. Que dire, même j'ai adoré est trop peu. À moins que ce soit Léonardo qui me fait dire ça 🤔😅
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Un chef d'oeuvre incomparable, incontestable. Eblouissant, poignant. Un livre qui questionne le temps, la nostalgie d'un amour disparu, impossible à retrouver, capturer. Les personnages, et notamment Gatsby, sont tellement forts, chargés d'une aura mystérieuse.
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Ce classique de la littérature américaine nous plonge dans les Années Folles, époque de relâchement des moeurs et de l'argent roi. Gatsby est présenté comme une figure énigmatique avant même que le témoin de cette histoire, Nick Carraway (le narateur ) fasse sa connaissance et provoque une rencontre avec Dasy, le premier amour de Gatsby, jeune femme issue de la haute société avec laquelle il n'a pas réussi à se marier avant son départ à la guerre , faute d'être issu que d'un milieu modeste. Entre temps Dasy a choisi parmi ses nombreux prétendants Tom comme mari, un ancien sportif arrogant et imbu de lui-même sans vraiment l'aimer.
Gatsby a fait fortune après la guerre d'une manière suspecte (nous sommes en pleine prohibition ) et organise dans son manoir des soirées fastueuses avec le désir d'éblouir Dasy, dont le souvenir l'obsède, laquelle est très réceptive à la consommation ostentatoire. Scott Fitzgerald , qui a fréquenté et observé ce milieu futile dénué de valeurs morales où l'argent coule à flot, brosse une critique de la société américaine des années 20, peinture qui n'a guère viellie, qu'en l'on songe aux golden boys où à certaines vedettes de la télé-réalité.
La fin tragique du roman illustre la solitude du héros qui n'a pas le cynisme des gens riches de naissance pour échapper à son destin. le style du roman est chatoillant, élégant et subtil bien que la traduction, aussi bonne soit-elle, ne reflète probablement qu'une partie de ses qualités. C'est un roman à découvrir ou à redécouvrir procurant un intense plaisir de lecture.
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Il faut parfois s'attaquer aux classiques.
Ce roman m'attend depuis un moment et donc c'est avec une forme d'appréhension que je l'ai ouvert.
Une forme de claque littéraire pour ma part : certaines des phrases sont un petit bijou.
Et j'ai découvert l'histoire (ayant soigneusement évité tout visionnage de quelconque film ou autre adaptation), forte et ciselée.
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Il y a des histoires, des personnages, des événements qui vous marquent à vie, Gatsby que ce soit en tant qu'histoire, mais surtout pour le personnage, est de cela

Son histoire nous fait voyager 100 ans en arrière à travers une époque haut en couleur et des personnages qui collent parfaitement celle-ci

C'est simple mais si profonde, l'amour que porte Gatsby pour Daisy est si fort, si intense, si réaliste et si fantastique à la fois

On a là, un Roméo qui changera de vie drastiquement, passer de plébéiens à bourgeois en seulement 16 ans à une époque où les inégalités faisaient rage, tout ça pour reconquérir sa Juliette

Ce qui est beau dans cette histoire, c'est que tout son travail, ses efforts et son mode de vie n'existe que par amour, elle est à elle seule son American Dream

Le dernier chapitre est un des plus beaux que je n'ai jamais lu, une fin si tragique pour un homme qui toute sa vie n'a fait qu'une seule erreur ; celle d'aimer la mauvaise femme

Pour finir, je dirais qu'en lisant le livre, on se rend compte davantage que le film est un chef-d'oeuvre et que chaque acteur en particulier DiCaprio joue à merveille son personnage

Note : ❤️‍🩹 / 20
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La vie paisible de Nick Carraway se retrouver chamboulée à jamais, le jour, où, Jay Gatsby - homme mystérieux, riche et excentrique - s'installe dans la maison voisine de la sienne.
Le train de vie faste que mène ce dernier, à grand coup de réceptions avec tout le gotha mondain, n'a en réalité comme unique objectif que d'impressionner Daisy Buchanan. Un amour perdu pour lequel il s'était juré d'améliorer sa condition afin de le reconquérir. Mais c'est sans compter sur le mari de cette dernière, bien décidé à percer à jour l'intriguant Gatsby.

À travers les yeux de Nick Carraway, Fitzgerald nous propose un portrait sans concession de l'Amérique des années folles. le faste de ses fêtes, et l'hypocrisie de la morale puritaine avec ce triangle amoureux et ses histoires d'adultères.
Autres thématiques soulevées par l'auteur : la quête amoureuse qui mène à la perdition, et ce qu'elle demande comme sacrifices. Ainsi que l'éternel mythe du self-made-man à l'américaine en la personne de Gatsby, qui, à force de travail et de discipline est parvenu à s'extirper de son milieu social. Ce dernier se retrouve confronté à un véritable mépris de classe, en dépit de sa richesse. Il ne fait guère illusion auprès de celle qu'il cherche à reconquérir et le voile de mystère sur l'origine de sa fortune ne fait qu'accroître la suspicion à son encontre.

F. Scott Fitzgerald signe un des grands classiques de la littérature américaine. J'ai d'autant plus apprécié cette lecture grâce à la prose de l'auteur, aussi raffinée que son personnage principal. L'intrigue prend un peu de temps à se mettre en place, mais la tension qui se crée dans les quarante dernières pages, vaut à elle seule le détour. « Gatsby le magnifique » est le genre de livre que l'on peut recommander les yeux fermés, tout en se demandant pourquoi on a pas eu la curiosité de le lire plus tôt.
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J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre. J'avais peur de me retrouver face à une lecture à laquelle je ne saurais m'attacher au vu du fait que cette oeuvre a quasiment été écrite il y a 100 ans. J'ai été au contraire embarquée par cette belle prose dans un premier temps, puis subjuguée par la morale de cette histoire, qui dépeint la société de manière réaliste. Cela nous prouve que le fond de l'humain ne change pas, en dépit du changement d'époque. Une citation me vient ici "le plus grand des lâches est l'homme qui éveille l'amour d'une femme sans aucune intention de l'aimer" citation qui, bien évidemment, peut et doit être déclinée dans l'autre sens. En effet, les choses ne sont pas toujours telles qu'elles nous paraissent, et une apparence ne traduit très souvent que peu la réalité des choses. Quelqu'un peut très bien avoir une mauvaise réputation et être dans le fond profondément vrai et aimant, et au contraire, une personne dégageant une bonne image, voir même une image d'innocence, peut être terriblement sans valeurs et sans principes. Ce livre décrit cruellement la frivolité et la superficialité dans laquelle la plupart des gens évoluent, et nous montre très clairement qu'il ne suffit pas de se montrer sous son plus beau jour et d'offrir aux autres tout ce qu'on peut offrir pour se faire apprécier sincèrement et aimer. Très tristement, celui qui souhaiter "flamber" pour les autres, ne s'attirera que des médisances et de la jalousie. Très certainement que ça doit être une erreur, de consacrer sa vie à un seul but, à savoir : attirer l'autre, car il faut avoir de la chance pour que "l'autre" en question soit aussi loyal et investi que nous. Aussi, cela nous offre une immense chance d'avoir une déception, une désillusion ou pire encore, une sensation d'années ou de vie gâchée pour ce qui était un simple mirage.
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Que dire ? Si ce n'est que je n'avais pas pris une telle claque littéraire depuis longtemps. Bien sûr, c'est un classique, mais je ne m'en étais jamais approché de trop près. Il traine dans ma bibliothèque depuis longtemps, j'en ai même deux exemplaires. de ces bouquins qu'on se promet de lire un jour.

Et c'est bien ça qui est arrivé, je l'ai lu un jour. Et en un jour. D'une traite, avec juste une pause après le chapitre trois pour me faire à manger. Quel pied de se laisser embarquer comme ça. Y a pas, les livres sont merveilleux.

Celui-ci particulièrement qui m'enchante par tant d'aspects : sa construction faussement simple, ses touches poétiques (le réalisateur qui embrasse sa comédienne, "le sein vert et frais", "la pelouse bleu"), sa façon de brosser un portrait si totalement changeant du héros qu'il nous échappe jusqu'au bout, conservant, même une fois que l'on sait à peu près tout, son mystère, ses scènes éthyliques si parfaitement rendues...

Et son incroyable modernité ! Tout pourrait se passer de nos jours, si ce n'est que la jeunesse dorée new-yorkaise s'enfilerait plus de coke que de whisky. Sinon, le même mépris de classe (et ici de race), les mêmes existences fades et vides dans l'outrance de la fête, les mêmes esprits hypocrites sous des dehors qui se veulent légers et détachées de tout, la même morgue... On pourrait le situer à Berlin ou DubaÏ, ou dans les années 80, rien ne change.

Et puis, ça parle de l'Amérique, et bien sûr, ça me touche moins. Vieille tradition outre-Atlantique que de réfléchir à ce monstre que sont les États-Unis, la façon dont ils ont prospéré en concassant l'espoir et la violence dans le mortier du libéralisme et du puritanisme. de Mark Twain à Scorsese, d'Orson Welles à Michael Herr, ils méditent tous là dessus. Ce sont des questions intéressantes, mais qui me laissent un peu en dehors.

Peu importe, l'aspect universel m'emporte tellement que je peux très bien m'accommoder des considérations américano-centrées. Ce qui m'agrippe l'estomac pour le plonger dans les profondeurs, plus que tout le reste, c'est le propos terriblement nihiliste qu'impose la conclusion à cette fausse belle histoire d'amour. Rien n'est romantique ici, tout est médiocre sous le clinquant des dorures et les rythmes de jazz. Pessimisme et noirceur. J'en pleurerai s'il n'y avait cet humour qui par petite touche, jamais appuyé, nous aide à tenir le coup.
Lien : https://www.tristan-pichard...
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Gatsby le magnifique édité dans cette superbe collection collector ne pouvait que me faire de l'oeil et il faut bien l'avouer, les éditions Hauteville ont encore fait fort avec ce merveilleux objet tant par la qualité du papier que des illustrations qui ont , bien évidemment, décuplé mon plaisir de lecture.
Et quelle lecture !

Si Gatsby gardait pour moi les traits d'un Gabin, Redford, di Caprio, magnétiques et ensorcelants ainsi que le génie d'un Baz Luhrmann, rien n'enterre pour autant le séduisant phrasé de F. S Fitzgerald qui aimante le lecteur et l'invite dans la version intimiste initiale d'une affiche littéraire des plus fastueuses.
À la croisée des destins s'ouvre une fenêtre nous laissant observer la percée d' une ascension, celle de Gatsby, troublée par une déchirure accablante manifeste provenant d'un amour immobile stagnant près d'une abîme fissurée.
Et si l'essentiel était ailleurs, hors des acquis et du patrimoine, d'une valeur insondable, si cette richesse s'appelait Daisy Buchanan...
D'une passion envahissante et accablante se dresse le portrait des années folles qui se teinte d'une couleur dorée et noire reflétant à merveille le paradoxe des morgues altières et pourtant si orphelines; les dominants dominés par tout ce qui leur échappe s' efforcant de bâtir les splendeurs artificielles, les édifices fastueux avant la grande dépression...

Il souffle un vent de magnificence, celui d'un rêve américain à son apogée calfeutrant les âmes esseulées, de l'opulence impatiente flirtant avec la corruption annoncant le crépuscule des convenances établies et de l'hédonisme se mettant à table, trinquant avec avidité et convoitise à l'ivresse.
Entre brèves de buffets et jazz endiablé, la délicatesse des lignes de Fitzgerald amène à ce décor une élégance singulière qui met en lumière le fabuleux des apparences et la désolation des âmes désertées sous le ciel du nouveau monde.

Un roman exquis sur le bruit des Hommes frivoles et désorientés tombant inexorablement dans le gouffre féroce de la vie.

"Il n'y a que les poursuivants et les poursuivis, les affairés et les épuisés. " F. S Fitzgerald




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J'ai toujours eu une appréhension à lire ce roman. Je ne sais pas, je me disais que l'histoire n'allait sans doute pas m'intéresser. Si bien que je n'ai même jamais eu envie de regarder les films notamment celui avec DiCaprio. Alors, rien de mieux que de lire en bande avec le #cafeduclassique pour se motiver et dépasser ses craintes. Je ne vous cache pas que les deux premiers chapitres j'ai douté… puis la magie a fini par opérer avec la petite larmichette de fin. Écrit en 1925, il y a quasiment 100 ans, ce troisième roman de F.Scott Fitgerald nous dépeint avec brio la société élitiste de ces années folles, où tout n'est que bling bling, faux-semblants et corruption.

Gatsby le magnifique, c'est le reflet de l'American Dream. L'histoire d'un homme modeste devenu grand et pas de la plus honnête des façons. C'est l'histoire d'un amour qui traverse le temps, mais comme le disait si bien les Rita M.  « Les histoires d'amour finissent mal en général ».

Nous sommes dans les années 20, en pleine prohibition, le temps où le trafic d'alcool est légion. Jay Gatsby, est connu de la société New-Yorkaise pour ses fêtes somptueuses qu'il organise chaque semaine dans sa villa de West Egg. Un hôte énigmatique, que peu connaisse réellement. Homme d'affaires ? Héritier ? le mystère reste entier, mais les invités (enfin ce sont plutôt eux qui s'invitent), font fi de tout cela tant qu'ils peuvent profiter de ces nuits de débauches à volonté.

Le roman nous est raconté du point de vue de Nick Carraway, le voisin de Gatsby, mais surtout le cousin de Daisy Buchanan, l'amour de jeunesse du millionnaire. Et c'est à partir de là que l'histoire prend un tout autre tournant. Je vous le dis, je ne l'ai pas trop aimé cette Daisy, je l'ai trouvé bien lâche. Jay m'a quant à lui beaucoup ému, même si cette quête de l'amour perdu n'est pas entièrement la cause de son envie d'ascension sociale.

Gatsby n'est-il pas l'alter ego de Fitzgerald? Dans la biographie en début d'ouvrage, j'ai retenu cette phrase « Riche et célèbre, il peut épouser la fille qu'il convoite, la plus belle, Zelda Sayre. »

J'ai complété cette lecture par le film avec Robert Redford (#teamvieilles), et je crois que c'est définitivement lui qui l'incarnera le mieux…mais je me réserve Léo pour plus tard !
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