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sur 103 notes
Malgré tous mes efforts, je ne suis pas arrivé à faire apparaître le titre de ce roman "La libraire" publié précédemment sous "l'affaire Lolita".

Penelope Fitzgerald est maître dans l'art de décrire la vie des "gens qui ne sont rien" et que ceux dont les ancêtres ont réussi essaient de maintenir dans cette catégorie, et y parviennent, .
Ce roman décrit la tentative d'une jeune veuve de s'en sortir par l'ouverture d'une librairie et d'une bibliothèque de prêt, offrant aux habitants de sa petite ville la possibilité de se distraire et de se cultiver .
Outrage ! une femme oisive de la bonne société voit là une offense, un empêchement à un très vague projet de centre artistique (dont personne n'a manifesté ni l'envie ni le besoin).
Usant de toutes ses nombreuses relations, elle va tout mettre en oeuvre pour saboter la petite librairie dont les débuts sont prometteurs.
Une nouvelle version du pot de terre contre le pot de fer, des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien. Un sujet toujours d'actualité écrit dans une langue et un style très agréables.
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Dans ce roman, nous faisons la connaissance de Florence Green, une jeune veuve qui décide d'acheter The Old House dans la petite ville de Hardborough, en Angleterre dans les années 1950, afin d'y ouvrir une librairie. En plus d'y ouvrir sa boutique, elle emménage dans cette vieille maison humide et hantée par un esprit frappeur. Autant dire que toutes les chances ne sont pas d'emblée de son côté. Mais ce n'est finalement rien comparé à l'accueil de son projet par certains notables de la ville. Des coups bas, des mesquineries et autres mensonges vont petit à petit entourer l'ouverture de la librairie et de la bibliothèque de prêt que Florence va mettre en place par la suite.

Ce roman montre les travers des personnes qui, habités par la jalousie, sont capables de faire ou dire. Certaines personnes vont quand même essayer, tant bien que mal, de soutenir Florence dans sa belle entreprise, des personnes inattendues.

Il y a, dans ce roman, à l'humour parfois décalé, des personnages attachants, d'autres plus grinçant, et d'autres encore complètement détestables. N'est-ce pas là simplement la nature humaine avec ses bons et mauvais côtés…

Florence va-t-elle réussir à mener à bien son projet, qui est simplement de vendre et de prêter des livres dans une petite bourgade Anglaise ?
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Un petit livre bien agréable qui raconte l'histoire, dans les années 60, d'une femme plus toute jeune qui ouvre une librairie dans son village, mais qui n'est pas la bienvenue car d'autres plans étaient prévus pour le local qu'elle utilise. L'écriture est agréable, on s'attache à Florence et à son projet, et on souhaite de tout coeur qu'elle s'en sorte ! Mais... lisez et vous verrez !
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On a pafois l'impression que l'histoire va décoller, devenir passionnante et trépidante... mais non, rien. Je me suis ennuyée. Malgré quelques amorces, "l'intrigue" ne m'a pas emporté...
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Florence Green, une jeune veuve, décide d'ouvrir une librairie. Mais elle va vite se heurter aux médisances et au conformisme. Lorsqu'elle s'avise de mettre en vente Lolita, le sulfureux roman de Nabokov, elle ne se doute pas qu'elle va déclencher une tempête.
Avis : le film d'Isabel Coixet a mis en lumière ce roman republié en France en 2006 sous le titre L'Affaire Lolita et son auteure britannique Pénélope Fitzgerald (1916-2000) qui mérite sans doute d'être redécouverte. Initialement publié en 1994 sous le titre "La libraire", ce roman a été réédité sous le titre "L'affaire Lolita" en 2006
Lien : https://delicesdelivres.go.y..
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J'avais profondément aimé l'adaptation cinématographique ”the bookshop” et après lecture du livre, je suis heureuse de constater que la réalisatrice n'a laissé aucun détail de côté. Ce petit opus sans prétention a la poésie discrète des plus grands. Penelope Fitzgerald retranscrit à merveille la vie d'un bourg endormi fouetté par les embruns dans une Angleterre un peu étriquée des années 60. Son héroïne, Florence, fait preuve d'un courage et d'une détermination extraordinaires pour une femme de l'époque, veuve de surcroît, face à une population allergique à la nouveauté et au changement. Chaque mot de ce livre est un voyage, et l'on sent à quel point il a été choisi, pesé, évalué, avant d'être posé là, dans le flot d'une vie discrète et admirable. A lire, à relire, et à re-relire, en serrant l'ouvrage contre son coeur à chaque fin de chapitre pour se laisser emporter par le vent du large.
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1959, dans la toute petite commune de Hardborough de l'East Anglia, située en bord de mer, Florence Green décide d'ouvrir une librairie.
Ce projet va crée un mouvement très radical, se mettant à dos l'ensemble des notables, qui chercheront par tous les moyens de lui mettre des bâtons dans les roues.
L'adage "seule contre tous" prend tout son sens. Et il va falloir un sacré optimisme et une bonne dose de courage pour affronter une commune engluée dans le conformisme.

Le style littéraire britannique de l'époque peut sembler un peu lourd à la lecture, mais on ne peut nier que la force de description morale et psychologique n'est pas du tout caricaturale et s'adapte encore à notre époque
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Un roman d'atmosphère où y est bien dépeint le conformisme et la place de la bourgeoisie dans les choix d'implantation des boutiques dans un village.
Ainsi quand Florence Green décide d'acheter et d'ouvrir une librairie dans une maison dont à priori personne ne veut se porter acquéreur, elle va déclencher de l'envie et de la jalousie, par l'intérêt que l'on porte à son commerce.
Cette jalousie va emmener au fur et à mesure de l'histoire, une distillation d'évènements plus ou moins importants qui vont entraîner la chute du commerce et le déménagement de Florence dans une autre ville.
Tout l'intérêt de la lecture réside dans la découverte progressive de la façon dont le conformisme et les codes stricts de la société anglaise des années 1960, font et défont les destins.
Lien : http://carnetslecturesophie7..
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Florence Green est une veuve de guerre, encore jeune, physiquement plutôt quelconque, sensible mais courageuse. Elle décide d'acheter une maison, bâtie depuis 500 ans, à Hardborough où elle réside depuis plusieurs années pour en faire une librairie. En 1959, personne n'avait encore songé à ouvrir une librairie dans cette petite ville de bord de mer. Beaucoup d'habitants sont des solitaires mais peu sont des lecteurs à part Mr Brundish, qui vit confiné chez lui. La vieille maison que Florence Green a achetée est humide et semble hantée par un esprit frappeur. Jusque-là, The Old House n'avait attiré personne. Seulement quand Florence Green décide d'y ouvrir sa librairie, une notable Mrs Gamart soutient qu'elle avait d'autres projets pour cette demeure. Dès lors, la libraire va devenir pour elle la cible à abattre. La vente de 𝘓𝘰𝘭𝘪𝘵𝘢 de Nabokov va faire débuter les hostilités.

Le roman publié une première fois en 1978 fait apparaître de nombreux thèmes : la lutte des classes, le règne des forts et des perfides et l'écrasement des plus faibles, la place des femmes dans la société mais aussi la place accordée aux livres.

𝙏𝙝𝙚 𝙗𝙤𝙤𝙠𝙨𝙝𝙤𝙥 est le titre original du roman de Pénélope Fitzgerald et c'est aussi le titre de son adaptation. Et pour une fois, j'avoue que j'ai préféré le film au livre. le roman est facile à lire mais à la première lecture le style m'a semblé assez plat. Il y a un peu d'humour, certes, mais beaucoup de non-dits. le film m'a donc semblé meilleur. Pourtant, en relisant certains passages du roman, force est de constater que le film lui est très fidèle. La fin, elle, en revanche est différente et, selon moi, très réussie. le jeune Christine a décidé de venger la libraire en mettant le feu. Si Florence ne peut plus vivre dans The Old House, personne ne le pourra. Les flammes nous ramènent aussi à l'autodafé de 𝘍𝘢𝘩𝘳𝘦𝘯𝘩𝘦𝘪𝘵 451, le premier titre de Bradbury que Florence a prêté à Mr Brundish. Faire fermer une librairie c'est porter atteinte à la liberté d'expression. Mrs Gamart est celle qui a allumé la mèche en abusant de son pouvoir juste pour nuire à une libraire qui n'avait comme défaut que d'appartenir à la middle class.

La réalisatrice Isabelle Coixet rend un bel hommage à la littérature et à tous ceux et toutes celles qui la font vivre : les libraires mais aussi les lecteurs et lectrices. Les acteurs britanniques qu'elle a choisis pour les rôles principaux sont Emily Mortimer qui incarne la libraire à la fois douce, déterminée et idéaliste et Bill Nighy qui incarne un Mr Brundish cultivé et un peu ours, qui a décidé de se tenir à l'écart de la société mais qui connaît parfaitement ses rouages.

Lire le roman en premier est préférable mais la confrontation avec son adaptation me semble vraiment intéressante.
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