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sur 322 notes
Décision tellement difficile mais compréhensible pour la personne qui l'a prise. Décider du jour et de l'heure de sa propre mort. C'est la décision d'Edith suite à la dégradation de son état à cause de sa maladie.
C'est l'histoire de ce voyage vers la mort, en Suisse où cela est possible, en famille, Simon, le mari, Edith donc et leurs quatre enfants qui vivent la situation de 4 façons différentes.
C'est cette histoire que Carole Fives nous relate et c'est extrêmement touchant et mine de rien remuant car comment nous, si cela nous arrivait, réagirions?
Petit récit chorale où chaque personnage raconte sa vision des choses, sa place dans la famille, son vécu et le après.
Poignant, très bien écrit et sensible qui questionne le lecteur.
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Préparez les mouchoirs avec ce livre chorale qui raconte l'histoire d'Edith qui est mourante et qui a programmé sa mort.
Chacun de ses proches nous raconte sa manière d'appréhender cette étape et cet avant deuil.
C'est bien évidemment émouvant. C'est une réflexion sur le rapport de la société face à la mort plutôt intéressant. Un débat toujours d'actualité bien sûr.
C'est un roman court mais efficace. Pas de futilité. On rentre pleinement dans le vif du sujet. C'est bien écrit.
Un roman fort sur un thème qui ouvre de vastes débats.
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Carole Fives revient avec un très beau texte sur la fin de vie ! Nous suivons une famille lors du trajet en voiture qui les mène en Suisse. Dernier tour avant que la mère Edith n'ait recours à l'euthanasie. Les souffrances, que ces proches ont vu s'accentuer de semaines en semaines, ne semblent pas s'arrêter dans leur course folle. L'alternance des points de vue est un vrai plaisir et nous plonge dans les trajectoires de chacun. Beaucoup plus au final qu'un roman sur la fin de vie, il est plein de vie, de thématiques d'actualité. Il nous fait refléchir plutôt que d'imposer un point de vue. Une très bonne de lecture que je conseille !
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Edith est gravement malade et son état ne fait qu'empirer. Alors elle a pris une décision, celle de choisir le jour et l'heure de sa mort. À Bâle, en Suisse, où la mort volontaire assistée est autorisée. Pour ce dernier voyage, Edith a décidé de se faire accompagner par son mari et ses quatre enfants, devenus adultes. Partis de Lyon en monospace, ils vont faire la route ensemble jusqu'à Bâle.
Carole Fives donne tour à tour la parole à l'entourage d'Edith, partagée entre souvenirs et ressenti de la situation.
Un livre tendre et émouvant où l'auteure parvient à aborder le sujet de la fin de vie avec délicatesse.
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Édith, une femme très malade, décide d'avoir recours à l'euthanasie en Suisse. Elle demande à ses quatre enfants de l'accompagner. le roman nous donne donc accès au point de vue de chaque personnage: les trois filles, le fils et le mari d'Edith.
J'ai pu lire ce roman en avant-première grâce à Babelio, ce n'est pas une lecture que j'aurais choisi par moi-même. le format de lecture est agréable car on passe très vite d'un personnage à un autre. Néanmoins, je n'ai pas trouvé ce texte très intéressant. le thème est original mais le traitement du sujet n'apporte pas grand chose. surtout je n'ai pas aimé le côté mièvre et facile de certaines infos: par exemple une des filles est mariée à un pervers narcissique violent, une autre nous dit qu'elle à avorté quand elle était ado et cela vient comme un cheveu sur la soupe sans rien apporter au récit. de fait, il ne suffit pas de dire des choses tristes pour que le lecteur soit touché. L'autrice à voulu tout de même donner un point de vue médical du fait que c'est une famille de médecins mais les personnages sont tous antipathiques bien que merveilleusement humanistes : Édith à aidé les migrants, une des filles est médecin en prison etc. Bref tout ça est un peu lisse et complaisant même s'il y a une volonté de parler de féminisme et de sujet de société. La fin relève un peu le tout au sens où elle ne fait pas dans le pathos mais précisemment l'émotion qui aurait pu naître de toute cette situation et du lien entre les personnages n'est pas du tout au rendez-vous, ni réellement les enjeux lié au suicide-assisté; un sujet dur mais un texte léger...
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#Lejouretlheure #NetGalleyFrance
Avant tout merci à NetGalley France et aux Editions JCLattès pour m'avoir permis de lire ce livre avant sa sortie, le 23 Aout prochain.
Ce roman choral parle d'un sujet très important le droit à une fin de vie assistée, mais l'auteure le fait avec beaucoup de naturel, de tendresse, mais surtout de clairvoyance. Joli plaidoyer pour une cause si polémique, avoir le droit de mourir, comme on a le droit de vivre.
Edith est atteinte d'une malade irréversible, elle décide de choisir sa fin de vie et opte pour la Suisse.
Je signale que j'habite en Suisse, à Bâle justement, et que ce genre de pratique existe en effet, mais c'est très encadré, et les procédures sont longues, et compliquées, comme le fait souvent de modifier sa résidence pour la mettre dans le canton choisi pour l'opération, mais toutes ces subtilités n'étaient pas nécessaires pour le roman.
Par contre ce qui était nécessaire dans ce roman au style fluide et très agréable, c'était la choralité, pour ainsi permettre à différentes voix de s'exprimer sur la question.
Simon le mari d'Edith, médecin généraliste de campagne, lui et Edith ont eu 4 enfants, 3 filles et un garçon, 3 d'entre eux ont choisi médecine, une, la petite dernière Jeanne est l'artiste de la famille.
Tous sont assez secoués par la décision de leur mère, pour des raisons éthiques bien souvent.
Vous allez ainsi découvrir Audrey l'ainée, la grande gueule, puis Anna la sage et réservée, Théo le timide et le défenseur de sa petite soeur Jeanne, qui elle est la petite dernière.
Entre considérations liées pour 4 d'entre eux à leur profession de médecin, leur mission étant de tenir en vie leurs patients, coûte que coûte, en dépit de leur liberté, la vision des philosophes grecs qui estimaient que philosopher c'était apprendre à mourir, chaque membre de cette famille va s'exprimer, en mots, en gestes, en colères, en mal-être, au final aucun ne sortira de cette situation indemne.
Un sujet fort, dur, mais fort bien mené, une famille unie, auprès d'une mère malade, tous face à cette décision terrible. Un roman à lire.
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Le jour et l'heure... D'une mort volontaire assistée. Voici le thème grave de ce roman.

Nous suivons une famille qui se retrouve pour le trajet ultime vers la « liberté». Ainsi, nous trouvons une famille qui se compose de Simon, le père, Édith la mère, Anna, Théo, Audrey et Jeanne leur progéniture. Nous voyageons avec eux et leurs pensées. Chacun doit faire face à la mort, dans 48h exactement, d'Édith. Souffrant d'une maladie dégénérative, elle ne veut pas la subir et ni l'affliger à sa famille. Elle prend le choix de partir pour la Suisse où son rendez-vous l'attend, le 13 Mars à 9h00.
Les chapitres sont courts, intenses, nous partageons ces dernières 48 heures non pas sous tension mais plutôt sous forme d'apaisement, de compréhension, de l'instant de la vie, de partage,de souvenirs... Nous apprenons de brève partie de vie sur chacun des protagonistes. Nous pouvons comprendre leurs pensées face à ce choix ultime. Aucun ne s'oppose, la famille est soudée.
Ce roman porte réellement à réfléchir sur le choix de la mort volontaire assistée car face à la maladie, la vieillesse, aux accidents divers entraînant de graves traumatismes, etc... Qu'aimerions nous?
Nous avons ce choix envers nos propres animaux domestiques afin d'éviter souffrance et agonie alors qu'ils n'ont pas de prise de parole. Mais en France nous ne pouvons avoir ce recours pour nous-même!
Je pense que bientôt nous y parviendrons et ce sera une très belle avancée. Car mourir avec dignité et au moment où on le souhaite, apporte sa propre liberté d'écoute mais également une liberté envers la famille ou le mot« subir» n'a plus lieu.
Juste avoir le choix...
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« C'est ce qu'elle a fait quand elle a décidé de mourir, elle a assumé sa liberté. Ce n'était pas un acte à la sauvette d'aller en Suisse, non, ce n'était pas un acte de désespoir, c'était le choix d'une femme forte. »

La quatrième de couverture m'a tout de suite attirée ! Moi qui milite pour le droit à disposer de notre corps comme nous l'entendons, j'ai eu envie de découvrir ce récit qui m'a semblé poignant.

Lundi 13 Mars à 09h00 : c'est la date qu'Edith a choisi pour mettre fin à ses jours en Suisse, dans ce pays où la mort volontaire assistée est autorisée. Elle qui souffre depuis plusieurs mois maintenant, elle ne peut plus et ne veut plus, continuer à subir les symptômes de cette maladie qui la ronge chaque jour. Ce choix, c'est le sien, et elle compte bien l'assumer pleinement.

À travers un road-trip qui les emmène à Bâle, nous allons passer ces derniers moments en compagnie de son mari, Simon, et de ses quatre enfants qu'elle a convié pour l'événement : Audrey, Théo, Jeanne et Anna.

Nous avons une alternance de chapitres sur les différents points de vue des protagonistes présents. Certains relativisent les derniers instants en se remémorant les bons moments passés en famille. D'autres sont partagés entre la tristesse de voir partir définitivement leur mère, et cette incompréhension cachée par la colère.

Hélas, j'ai été très déçue par ma lecture. J'ai eu beaucoup de mal à adhérer au style d'écriture qui était très détaché face à la situation (les enfants appellent leur mère par son prénom, absence totale d'attachement, très frustrant pour ma part). Les mots n'ont pas été percutants, et ne m'ont pas transporté ou provoqué une émotion particulière.

Mais surtout très surprise par l'absence totale du point de vue d'Edith ! Quelle frustration ! À chaque page, je m'attendais à la retrouver là, en train de nous raconter sa propre histoire, son ressenti, ses craintes et ses doutes. Et pourtant, j'y ai cru et j'ai espéré jusqu'à la dernière page, et rien malheureusement ! Je trouve ça tellement dommage … Elle, au coeur de cette histoire, et qu'on relègue au second plan.

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Si j'ai choisi de lire ce très court roman, c'est parce que plusieurs personnes du Conseil de Lecteurs dont je fais partie l'ont apprécié, mais aussi et surtout car le sujet du choix de sa fin de vie me tient particulièrement à coeur.
Ce livre est très facile à lire, les différents personnages prennent la parole à tour de rôle dans des chapitres très courts.
Mais je reste sur ma faim, car j'aurais aimé que l'auteure fasse parler la mère ( la première intéressée quand même) et que tous les sujets abordés soient plus développés. Les liens entre les quatre enfants sont trop survolés, ainsi que le lien de chacun avec leurs parents.
La Scène Nationale de théâtre " le Bateau-Feu" de Dunkerque a passé commande à l'auteure pour prolonger la parole de chaque personnage et en février prochain organisera des lectures publiques dans les différentes bibliothèques de l'agglomération avec, à chaque séance, le résultat pour chaque personnage, puis la lecture de l'intégralité des textes à la BIB de Dunkerque ... projet intéressant ! J'ai vraiment de la chance d'avoir un excellent réseau de bibliothèques et une offre culturelle innovante !
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Edith, femme au tempérament libre apprend qu'elle est atteinte d'une dégénérescence cortico basale. Il n'y a pas de traitement curatif, juste un traitement symptomatique pour cette maladie à évolution progressive avec des syndromes parkinsoniens atypiques dont des troubles cognitifs.
Edith décide de ne pas faire subir la maladie et les évolutions possibles au reste de sa famille, c'est pourquoi elle leur demande de l'accompagner à Bâle en Suisse. Pour elle se sera juste un aller.
Lors de ce road trip le lecteur fait connaissance avec chaque personne de cette famille Lyonnaise.

C'est un livre sur la liberté qui est le maître mot de toute l'écriture : liberté de vivre et liberté de mort
La mort est le 7eme personnage de ce court roman.
C'est plein de tendresse, d'empathie et d'amour.

Hyper scénarisable !!!
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