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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai lu ce James Bond, bien avant d'en voir l'adaptation cinématographique, au début des années 70.
Dans son édition de poche des années 60 à couverture en noir et blanc avec le titre en rouge, le volume des aventures du célèbre agent secret avait belle allure!
Bons baisers de Russie et quelques autres, faisait partie d'un lot de bouquin hérité de mon frère aîné.
C'est ainsi que j'ai plongé dans le monde captivant et les missions dangereuses du beau James. Une manière distrayante de s'initier aux arcanes des services de renseignements de sa gracieuse Majesté.
Les portraits glaçants (c'était en pleine guerre froide, gag...) des agents russes rappellent certain colonel de la lettre du Kremlin... Il vaut mieux croquer sa capsule de cyanure que d'être capturé vivant par le KGB.
Par bonheur, la magie Ian Fleming n'est pas terminée puisque d'autres James Bond me restent à lire!
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Vous connaissez son nom, son prénom, son matricule... James Bond est devenu une célébrité ! Au point de voir les plus hautes instances de l'URSS décider de s'en prendre à lui, en concoctant une manipulation de derrière les fagots (ou tirée par les cheveux, c'est à vous de voir).

Le scénario conçu par Fleming est pour le moins original, ambitieux et terriblement risqué, surtout à une époque où la notoriété de Bond (notamment cinématographique) devait encore se construire. La conspiration est bien amenée, car elle constitue le noeud d'une première partie qui est exclusivement consacrée à l'URSS et au SMERSH. Manifestement cette partie-là est travaillée avec grand soin et doit être appréciée comme telle. L'approche "documentaire historique" fait passer cette longue introduction sans lasser même s'il faut garder à l'esprit qu'il s'agit ici d'un roman. Il faut reconnaitre aussi que la seconde partie est bien plus dynamique et réalisée sans temps mort. La dichotomie entre les deux est toutefois un peu artificielle. Ainsi le dénouement donne l'impression d'avoir été bouclé trop rapidement. Les toutes dernières pages révèlent toutefois une surprise de taille... absolument unique à lire. Encore faut-il se replacer à l'époque de la parution.

Menée comme une charge de cavalerie, cette seconde partie offre toutefois un véritable feu d'artifices de bonnes nouvelles. Fleming assure ici une bien curieuse promotion de la Turquie. Les ambiances qu'il retranscrit sont d'autant plus fortes que certains des épisodes évoqués sont le fruit d'une imagination fertile. La communauté tzigane et l'Orient Express offrent des moments uniques. Celui du passage secret également, mais il peut aussi prêter à sourire.

Enfin les personnages secondaires sont plus qu'attachants et intéressants à suivre. Ainsi Bruno Kerim rallie de loin tous les suffrages, malgré un second couteau prometteur mais peu sollicité (à l'image du scénario d'ailleurs). Tatiana Romanova (et son fameux ruban de couleur noire...) apporte un côté féminin sacrifié au machisme ambiant.

Bons baisers de Russie, nous offre de nombreuses surprises qui se découvrent au fil des pages lues. Pour apprécier ce roman, il faudra toutefois aller au delà d'une première partie dans laquelle l'écrivain joue avec son lecteur et son attente. Il faudra aussi prendre de la distance avec un scénario original, qui cadre peu avec le monde des services secrets. Mais assurément, la récompense (ou les récompenses) en valent la peine !
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amatrice des films, je n'avait encore jamais lu Ian Fleming, c'est chose faite !! j'ai aimé et vais réitérer.
le style est intéressant. j'ai pu me détacher du film et visualiser très bien les lieux, les personnages...
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Les temps sont durs pour James Bond. Que lui arrive-t-il ? Doit-il désarmorcer une bombe les mains dans le dos ? Affronter une douzaine de bandits avec un cure-dents comme seule arme ? Pire : il ne lui arrive rien ! Après avoir entretenu sa forme physique - une mission peut toujours survenir - il en est réduit à nous décrire par le menu son petit-déjeuner. le temps presse !
Fort heureusement, du côté de la Russie, un infâme complot se met en place pour détruire... James Bond lui-même ! Faut-il qu'il soit important, le symbole même de la puissance de l'espionnage anglais - et de la déconfiture russe. Il faut dire qu'avec des agents aussi bien formées et aussi naïve que la jeune russe que les services secrets lui jettent littéralement dans les bras, le service a de beaux jours devant lui ! Tant qu'il aura des dirigeants aussi machiavéliques aussi.
Cette "mission", au demeurant pas désagréable pour James - c'est ce qui s'appelle se dévouer corps et âme pour sa patrie - l'amène à rencontrer un des meilleurs correspondants du service, un des mieux organisés, un de ceux pour lesquels James a vraiment envie de faire au-delà de son maximum, même si, parfois, les conditions de service sont vraiment étranges. Autre temps, autre moeurs : la vision des femmes ne serait-elle pas un savant mélange de machisme et de misogynie ? Pas sûre que si un auteur contemporain écrivait les mêmes scènes, il ne subirait pas une magnifique levée de boucliers des féministes !
Cependant, Bons baisers de Russie reste un roman rempli de rebondissements, dans lequel James n'a pas fini de se maudire (et le service avec lui) pour sa naïve vanité. Nous sommes déjà au cinéma dans ce livre. N'avoue-t-il pas jouer un rôle, tout comme Tania, d'ailleurs ? Ne compare-t-il pas une mission au tournage d'un film ? Et, après tout, si cette lecture est plaisante, divertissante, enlevée, que demander de plus ?
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J'avoue avoir lu ce livre pour l'histoire dans l'Orient-Express ! Je suis gourmand de livres dont l'histoire se passe dans ou en partie dans un train. Ambiance bien rendue !
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Dans sa forme, le roman est composé de deux parties. La première, très lente, met en place d emanière très calme les différents adversqaires de James Bond: le tueur en série, excécuteur en chef de SMERSH, avec biographie, descriptif de sa villa de luxe, son parcours. Puis viennent les chefs de l'organisation et leur décision de frapper un grand coup. Finalement, on arrive sur la jeune 'James Bond girl' du roman, la belle Tania Romanova. La seconde partie raconte la mission de James, très simple: aller à Istanbul récupérer une jeune fille qui veut passer à l'ouest et qui apporte comme gage une machine à message secret. le plan, mis en place par un joueur d'échecs, doit laisser la vie sauve à James jusqu'au moment voulu et laisser faire croire à un suicide.
Le livre est très simple à suivre, les événements étant décrits dans l'ordre chronologiques; on suit nos personnages le long des 5-6 jours que durent vraiement l'action, à Istanbul d'abord puis dans le train du retour. Tout est très calme, très tranquille. A se demander comment on a pu en faire un film sans passer par un réalisateur type James Ivory!
La fin voit deux combats de James décrits avec minutie. On y voit l'intelligence de l'espion anglais, sa froideur dans le combat, d'abord contrre un traitre irlandais puis contre Rosa Klebb, cheffe de SMERSH.
Fin. Rideau.
On est loin du film avec explosins, courses de voiture et scènes langoureuses (même s'il y en a une ou deux très légèrement mises en scène dans le livre). La suggestion a le rôle principal.

Roman plaisant à lire au coin du feu, 'Bons baisers de Russie' ne voit pourtant pas James dans ce pays... Ce serait plutôt la salutation de SMERSH qui accompagne une mise à mort de notre 007.
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» 5ème roman de la série. Un des meilleurs à mon goût . Un titre qui fera école.Un premier chapitre remarquable sur le tueur psychopathe Grant . Des péripéties de qualité avec beaucoup de rebondissements , un final d'enfer ! Personnage au top : l'abominable colonelle Rosa Klebb ! Vous avez dit manichéen ?
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L'horrible organisation Smersh s'est mise en tête non seulement de tuer notre espion préféré mais aussi de détruire sa réputation et de ridiculiser l'Angleterre...Une marotte des Services Secrets dans les années 50... Voici donc réuni une jolie oie soviétique, un horrible tueur en série irlandais passé à l'est et la répugnante Rosa Kleb aux trousses de double zéro sept. de Londres à Istanbul et retour, en avion ou à bord de l'Orient Express, heureusement que James peut compter sur un allié de choix:Bruno Kerim pour déjouer le piège de ses pires ennemis.
Comme toujours du très bon roman d'espionnage, dont le charme un peu suranné nous rend nostalgiques d'une époque où les choses paraissaient plus simples et l'ennemi plus clairement identifié...
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