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James Bond 007 tome 1 sur 14

Pierre Pevel (Traducteur)
EAN : 9782352940111
239 pages
Bragelonne (16/11/2006)
3.56/5   132 notes
Résumé :
James Bond est de retour. Comme vous ne l’avez jamais vu.
Tout commence par une étourdissante partie de baccara. Le Chiffre, mystérieux et puissant agent au service des Russes, joue au casino de Royale-les-eaux pour financer ses sinistres projets. Mais un adversaire aux nerfs d’acier vient s’asseoir en face de lui. Son nom est Bond. James Bond.
Mais cette partie endiablée n’est que la première épreuve. L’agent secret va devoir déployer toute son habile... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
3,56

sur 132 notes
En fin d'année 2006, la nouvelle adaptation cinématographique de Casino Royale allait apporter un vent de nouveauté (pour le meilleur pour les uns, pour le pire, pour les adeptes de la première heure) qui allait durablement marquer les aventures de James Bond.

Près de onze ans plus tard, les éditions Dynamite (pour la version originale) allaient tenter le pari d'oser une adaptation en bande dessinée… le pari est d'autant plus risqué que l'adaptation ne porte pas sur l'adaptation en film mais sur le texte original. Car si vous l'ignoriez, oui l'adaptation cinématographique n'est pas vraiment respectueuse du texte puisqu'elle celle visait à donner une nouvelle jeunesse à l'agent 007 (tout en profitant d'une question de droits).

Ici, il n'est pas question de tenter le pari de la jasonbournisation cinématographique, mais bien de coller au texte. La démarche est d'autant plus audacieuse… qu'elle est réussie. Nous avons ici affaire à une adaptation qui respecte l'esprit mais aussi le texte, le style, bref tout le chef d'oeuvre de Ian Fleming.

Bien plus réussie que le film, voici une adaptation qui pourra ouvrir les yeux de certains fans qui s'extasient sur la réussite du film de 2006, tout en ayant jamais lu le roman (les mêmes qui ignorent généralement qu'il ne s'agit pas de la seule adaptation).

Donc ici clairement nous retournons à la guerre froide. Non James Bond ne joue pas au poker mais au baccara. Et le Chiffre n'est pas un méchant qui joue avec l'argent des terroristes mais juste un traitre en puissance qui est en fin de course. Oui James Bond n'est pas le type glamour, mais bien un type qui échappe (sans le vouloir) à la mort, parce que les agents chargés de le liquider sont… nuls ! Vous pensiez qu'il allait lâcher un truc du genre « oups, le quartier est plutôt explosif », ah ben non, il est juste humain. Donc non, il ne faudra pas s'attendre à des « y a l'autre qui me gratte, vous voulez bien… », mais à quelque chose de bien différent.

Malgré l'audace du pari, les auteurs n'y vont pas de main morte : oui Bond est misogyne et ses meilleurs amis aussi (forcément). Oui le surnom de sa chère et tendre est bien « la garce »… Oui à l'époque ça clopait dans tous les sens… et quand à la consommation d'alcool et bien oui ça aussi c'était bien avant nos campagnes de sensibilisation. La différence est particulièrement palpable dans les séquences en voiture. Avis aux amateurs !

Autrement dit, il faudra accepter de faire un sacré bond dans le passé pour apprécier ce roman graphique particulièrement long. Malgré la réussite de l'ensemble deux choses piquent aux yeux. La première est assez anecdotique : la psychologie des personnages (pas forcément le point fort de l'oeuvre originale) est ici réduite à sa plus simple expression, notamment pour le protagoniste.

Le deuxième bémol concerne les dessins. le trait est assez imprécis au point qu'il est parfois difficile de reconnaitre les personnages. Même Bond donne l'impression de changer parfois de tête. Les personnages secondaires (Vesper et Mathis) ne sont pas à leur avantage. Tout cela peut s'expliquer (notamment pour les séquences au casino enfumé), reste le prix à payer pour la mise en couleurs (qui ne coule pas forcément de source pour un volume de cet ampleur) mais reste dommageable. La première de couverture n'est pas révélatrice du reste de l'oeuvre et cela est bien regrettable, car fausse la première approche.

En tout cas, l'oeuvre est respectueuse du texte, quitte à faire des choix particulièrement bien vus : citations de Fleming et petit aperçu de la logique bondienne. le chapîtrage offre une découpe intéressante, jamais linéaire, dynamique permettant d'arriver facilement au bout de ces 160 pages bien denses.

Sans être exempt de quelques déceptions, cette adaptation de Casino Royale est une franche réussite qui mériterait d'être mise en toutes les mains (surtout de certains laudateurs du film de 2006). Il ne reste plus qu'à espérer qu'elle en entraînera bien d'autres…
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Première surprise, la France est au coeur de cette première aventure de James Bond. Cette heureuse découverte n'est que la première d'une longue liste. Celle-ci exige d'ailleurs, d'être appréciée à sa juste valeur. Pour cela, il faudra prendre une distance totale par rapport aux films éponymes (et oui, il y en a eu plusieurs), de les oublier complètement (surtout le dernier et tous ceux avec Daniel Craig tant qu'à faire).

Il ne s'agit pas là d'un effort tant le cadre est différent. Nous plongeons ici dans l'après Seconde Guerre Mondiale et au début d'un nouveau conflit. L'ennemi n'est pas tant l'Union soviétique, que le Chiffre qui se trouve lui même en délicatesse avec le SMERSH (un organe contre subversif qui semble tentaculaire et bien mystérieux offrant d'intéressantes perspectives pour les romans à venir). La structure de l'ouvrage est particulière car l'intrigue ne tient pas une place bien importante. Elle est pourtant traitée de manière magistrale et sans temps mort, portée par un style absolument remarquable. L'ouvrage est court et se lit très rapidement, bien trop, hélas. Les révélations faites par une première lecture ou par les films ôtent toutefois l'effet de surprise de plusieurs rebondissements. Ceux-ci sont toutefois originaux et ne peuvent que choquer le lecteur non averti !

S'il faut retenir une chose (parmi les nombreuses découvertes) et lire cet ouvrage c'est pour... James Bond ! le protagoniste est au centre de l'intrigue et l'auteur nous dévoile une personnalité assez complexe. A certains moments, l'on s'interroge tout naturellement : dans quelle mesure le passé de Ian Fleming a-t-il inspiré le personnage au célèbre matricule ? le non mois célèbre agent secret semble entièrement dévoué à sa mission, agrémenté par quelques amitiés viriles et une romance quelque peu... particulière. La complexité est d'autant plus intéressante qu'elle tranche avec ce que l'on a pu voir ailleurs et évolue au fil des pages.

Un style percutant, une intrigue originale, des personnages attachants, quelques aspects psychologiques étonnants, des surprises en nombre demeurent les ingrédients qui fondent la réussite de Casino Royale qui prend donc la place d'une référence incontournable.
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L'été, les polars c'est bien. Mais voilà, ça fait bien longtemps que je n'en ai pas lu et je suis un peu perdue dans le paysage actuel. Ou bien, tout simplement, j'en ai trop lu et l'envie m'a en quelque sorte quittée.
Pourtant, au détour d'une conversation avec un ami anglais, particulièrement animée sur Idris Elba en prochain James Bond dans la logique du parfait Englishman et de classe naturelle (Damian Lewis ? Bah ! Peut-être avant qu'il ait fait Homeland, mais là, ça ne va juste pas être possible.), le voilà qui me conseille, sous le regard consterné d'amies lectrices mais certainement pas de polars et encore moins d'histoires d'espions, la source des films. Soit disant que je risquais d'être plutôt surprise…
Et bien oui. Casino Royale, premier tome de la série d'Ian Fleming, m'a particulièrement surprise : court, efficace, dynamique, étonnamment bien écrit et avec si peu d'échos de la longue série de films de Sean Connery à Pierce Brosnan.
The James Bond est bien loin de tout ça. Un homme rude, brutal, froid, taciturne, cynique et sans pitié à peine camouflé par une enveloppe raffinée illustrée par son exigence gastronomique, son cocktail « maison » sans nom (tout du moins au début), sa voiture, ses cigarettes sur mesure… Même s'il n'est pas utile de comparer littérature et cinéma, il est bien difficile de ne pas visualiser Daniel Craig et sa bonne tronche de brute, malgré les variantes physiques et dans l'intrigue.
Je craignais un texte qui aurait mal vieilli, mais que nenni ! Des chapitres courts et se terminant d'un bon hameçon vers le chapitre suivant. Sans fioritures, clair et sans explications inutiles, on découvre un agent secret qui fait son boulot sans trop de sentiments (voire aucun la grande majorité du temps) mais se pose tout de même des questions. La fin de ce tome présente un petit rebondissement cynique où l'on peu penser une seconde et de manière complètement incrédule que Bond va lâcher l'histoire, au prises avec une crise de conscience… cet instant laisse entrevoir des aspects inattendus, notamment, malgré le camp ennemi évident pour l'époque (les soviétiques et les super-méchants encore mystérieux du SMERSH (SPECTRE en français, il me semble?)), Bond se place avec logique et froideur du point de vue de l'autre : qui est le méchant, qui est le gentil ? Tout est une question de point de vue… Intéressant, ma foi.
Le tome suivant est Live and Let Die, dont on se souvient de l'adaptation avec un Roger Moore bien loin du Bond précédent, un petit côté limite-limite, et surtout la bande originale, un morceau éponyme bien kitsch de Paul McCartney and Wings…
Suite à cette entrée par la case Casino Royale, je sais déjà que le tome suivant va être une bonne surprise et sera sans doute une redécouverte d'un histoire vaguement connue et oubliée aussitôt, mais cette fois-ci par une porte vers une réalité alternative plus directe, moins ridicule et surtout plus brutale : un vrai petit polar d'espionnage.
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- Attention, quelques spoilers et je râle aussi -

De mes lectures de Bond quand j'étais ado, je ne gardais aucun souvenir et j'ai décidé de les relire. Je suis content de ma décision.

L'espion britannique le plus connu au monde est déjà dans ce roman un agent qui a un vécu et a été actif durant la 2° grande guerre, affrontant Nazis et Japonais. Crédité du matricule 007 pour avoir abattu des ennemis de sang-froid, il participe désormais à la Guerre Froide, luttant contre les machinations soviétiques.
Dans ce roman, il doit affaiblir le camp ennemi en sortant de l'échiquier un pion influent implanté en France : le Chiffre.

S'ensuit un récit d'espionnage crédible et dont plusieurs scènes ont été inspirées à Fleming par des évènements réels. Nous sommes loin des films.
L'auteur consacre plusieurs paragraphes à essayer d'expliquer les règles d'un jeu de casino. Indifférent aux jeux d'argent, ça m'est passé au-dessus de la tête, mais cela ne m'a pas dérangé non plus.
Les personnages, Bond en tête, sont réussis. Vesper et Mathis sont excellents. Vesper est un personnage que l'on oublie pas.

La fin du roman m'a épaté. La dernière lettre est sacrément bien tournée. Ian Fleming avait du talent. Relisez les premières pages après avoir fini, vous devriez apprécier un certain "écho".

J'en recommande chaudement la lecture.

(ci-dessous je râle sur la censure impactant les futures éditions de Bond)
Je venais à peine de terminer ma lecture qu'un ami fan de Bond m'envoyait un article sur la censure en cours de tous les romans de Bond pour les éditions à venir.
Ce n'est pas un mot que l'on change par-ci, par-là, ce sont des phrases entières qui sont supprimées.
Après avoir triomphé de SMERSH sur le papier, Bond se voit souillé par les commissaires politiques de notre temps, ces sans-talent que des mots et L Histoire offensent. de quel droit viennent-ils altérer la création d'un autre ? de quel droit ces gens qui ne sont même pas des créateurs viennent transformer l'oeuvre d'un créateur ?
Peut-être vous en moquez-vous car "ce n'est que James Bond" et "ce ne sont jamais que quelques mots", mais cela débute toujours ainsi, un auteur après l'autre, une altération après l'autre, toujours au nom du "bien".

(ci-dessous, je râle sur les films, ce n'est pas une lecture indispensable ^^)
Craig n'est pas Bond dans ces espèces de copies de Jason Bourne et le fait que l'acteur méprise ouvertement Bond n'aide pas. Chapeau bas aux producteurs des récents films pour avoir dégradé puis tué Bond dans une magnifique et honnête démonstration de leur stupidité ainsi que leur manque de talent.
Craig aura eu un impact sur ceux qui détestaient Lazenby et Moore en les faisant réévaluer leurs sentiments.
Je suppose que le pire reste cependant à venir avec la prochaine itération de Bond quelle qu'elle soit.
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Sous ses apparences d'espion macho et vaguement séducteur, le James Bond de cinéma cache trop souvent la réalité du James Bond de sir Ian Fleming. Brutal et cynique, il a un boulot à faire, et rien ne saurait l'arrêter. Et si ses sentiments deviennent un frein, le destin se charge de dégager tout ça du passage...
Un bouquin plutôt tendu, qui claque comme un coup de fouet, et qui reste d'une belle efficacité, près de 50 ans après son écriture.
Alors certes, le contexte est daté, certes, le personnage a été édulcoré par les années, mais ce premier roman reste un classique, à déguster avec un bon verre auprès de la cheminée...
À noter l'excellente nouvelle traduction, estampillée Pierre Pevel, qui redonne un joli teint à ce texte parfois poussiéreux.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Bond fronça les sourcils :
- Ce n'est pas difficile, d'avoir un double zéro, quand on est prêt à tuer, dit-il. C'est la signification du signe, et il n'y a pas de quoi en être particulièrement fier. Je dois mon double zéro aux cadavres d'un expert japonais en code à New York et d'un agent double norvégien à Stockholm. De gens probablement convenables. Seulement ils avaient été pris dans la tornade mondiale, tout comme ce Yougoslave que Tito a fait sauter. Tout cela est bien embarrassant, mais quand c'est votre métier, vous faites ce qu'on vous dit. Comment trouvez-vous cet œuf dur râpé avec le caviar ?
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- Et maintenant, avez-vous choisi quoi prendre pour diner ? Ne regardez pas à la dépense, ajouta-t-il en voyant qu'elle hésitait. Il faut commander quelque chose qui fasse honneur à votre toilette.
- J'hésite entre deux plats, répondit-elle en riant. Les deux semblent délicieux, mais jouer les millionnaires de temps en temps est un régal et puisque vous me dîtes que... Bien, je prendrai du caviar pour commencer. Puis ce sera un rognon de veau grillé avec des pommes sautées. Ensuite, des fraises des bois avec beaucoup de crème. Vous voyez, je peux dépenser des sommes folles sans sourciller. Dois-je en rougir ? demanda-t-elle avec un sourire.
- C'est une vertu. Et d'ailleurs, il ne s'agit-là que d'un repas tout ce qu'il y a e plus simple et de plus sain. (Il s'adressa au maître d'hôtel.) Avec beaucoup de toast. La difficulté, expliqua-t-il à Vesper, n'est pas d'obtenir beaucoup de caviar, mais suffisamment de toasts.
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A peine trois mois plus tard, le 13 avril, passa en France la loi n° 46685 intitulée : Loi tendant à la fermeture des maisons de tolérances et au renforcement de la lutte contre le proxénétisme.
(Arrivé à cette phrase, M grogna et pressa le bouton de l'interphone.)
- Chef de S?
- Monsieur.
- Que diable signifie "proxénétisme" ?
Le chef de la Section S traduisit et M reprit :
- Nous ne sommes pas à l'école Berlitz. Si vous désirez faire étalage de votre connaissance en mots étrangers barbares, soyez assez aimable pour joindre un lexique. Ou plutôt, écrivez en anglais à l'avenir.
- Désolé, Monsieur.
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A ses yeux, les femmes servaient à passer du bon temps. Mais au boulot, elles se mettaient dans vos jambes et compliquaient tout. Le sexe finissait toujours par poser problème. Et il fallait compter avec leur susceptibilité et le bagage émotionnel qu'elles se trimballaient. On était condamner à les surveiller sans cesse et à prendre soin d'elle.
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- Les gens sont comme des îles. Ils ne se touchent jamais vraiment. Aussi proches qu'ils soient, quelque chose les sépare. Même après quinze ans de mariage.
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Videos de Ian Fleming (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ian Fleming
#jamesbond #guillaumeevin #m6
LA BIOGRAPHIE DU PLUS CÉLÈBRE AGENT SECRET
On connaît son nom. On connaît son numéro. Mais connaît-on l'homme qui se cache derrière l'espion de Sa Majesté ? Que sait-on vraiment du personnage né de l'imagination foisonnante d'un dandy anglais misogyne nommé Ian Fleming ?
007 aime les petits déjeuners copieux, regrette d'avoir dû abandonner son Beretta .25, pense que la femme idéale sait faire l'amour aussi bien que la béarnaise, déplore devoir tuer dans l'exercice de ses fonctions… mais s'en accommode aisément pour l'Angleterre.
Méfiant par nature, il ne se lie pas facilement, sauf quand sa mission l'exige. Méticuleux, parfois cynique, il se montre professionnel en toutes circonstances. Non seulement l'un des meilleurs éléments du MI6, mais l'un des plus dévoués.
S'appuyant sur les douze romans et deux recueils de nouvelles d'Ian Fleming, Guillaume Evin rouvre le « dossier 007 » et nous offre la première biographie – non autorisée – du héros au tuxedo. Une personnalité complexe, vulnérable et attachante, à qui bien des hommes rêvent de ressembler… et que bien des femmes rêvent de séduire.
*
Guillaume Evin, journaliste et « bondologue » reconnu (Bons baisers du monde, Dunod, 2020) lève le voile sur l'un des héros de fiction les plus célèbres de tous les temps, incarné pour la 25e fois au cinéma dans Mourir peut attendre.
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