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James Bond 007 tome 6 sur 14
EAN : 9782253182146
220 pages
Le Livre de Poche (03/09/2001)
3.55/5   52 notes
Résumé :
Après avoir été empoisonné au venin fugu par Rosa Klebb du SMERSH à l'hôtel du Ritz à Paris, Bond se voit contraint d'abandonner son fidèle Beretta.25, 6,35 mm qui lui avait maintes fois sauvé la vie et doit adopter le Walther PPK 7,65 mm, jugé plus fiable et plus puissant. Il part ensuite en Jamaïque pour enquêter sur la disparition d'un de ses collègues tué. Ses recherches le conduisent rapidement vers l'île du mystérieux Dr. No.
Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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James Bond est-il toujours vivant ? A-t-il pu se remettre ? Sa dernière mission fait peser de nombreux doutes qui vont devoir être levés... mais peuvent-ils seulement l'être ?

L'ombre de Vivre et laisser mourir plane tout au long de James Bond contre Docteur No. Fleming nous offre l'occasion de vivre quelque temps dans la Jamaïque, là où est né 007. le roman fait d'ailleurs souvent référence aux oiseaux et à l'ornithologie... qui comme tous les adeptes le savent est la véritable profession du véritable James Bond (qui a bel et bien vécu).

S'il n'est plus question de Mr Big, James Bond va devoir affronter un nouvel ennemi emblématique. La technique est sensiblement similaire à ce que l'on a déjà lu. S'il est fréquemment question de lui, la présence physique du docteur se limite à un dîner et à deux apparitions fugaces. Présenter le caractère violent, tortueux et efficace de manière indirecte rappelle une technique déjà connue... et qui fait une nouvelle fois ses preuves. Dommage toutefois que l'on ne reste que peu de temps avec le docteur No, qui demeure décidemment un personnage bien étrange. Il est bien curieux de voir autant de paradoxes si eu exploités.

Plusieurs têtes connues refont ici une apparition plus au moins longue, permettant de s'attacher davantage. Cette fois, nous avons le droit à la présence d'une James Bond gril originale, une grande enfant blessée qui apporte un peu de légèreté, même si le regard de macho fait des siennes et devient franchement lourd. L'intrigue est agréable à lire. Elle démontre une nouvelle fois que l'écrivain dispose d'une imagination féconde qu'il sait exploiter avec brio. La première partie prend la forme d'une enquête policière qui utilise la carte bien connue de l'intuition contre tous et tout le monde. La suite est basée sur une mission d'infiltration sur l'île bien mystérieuse de Crab Key. le dénouement arrive un peu vite et peut laisser une curieuse impression.

En somme voici une lecture intéressante et toujours aussi divertissante qui plaira essentiellement aux fans. Il est nécessaire d'avoir lu auparavant Bons de baisers de Russie qui fait référence à tous les romans précédents pour pleinement apprécier James Bond contre Docteur No. Il est aussi possible de le lire dans la perspective d'un (re)visionnage du film de Terence Young, car le plaisir des découvertes et des surprises sera au rendez-vous (les différences sont nombreuses), mais il manquera toujours l'essentiel !
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Voilà le drame : l'agent Strangsways et son assistante Mary Trueblood sont assassinés à la Jamaïque. « La station Caraïbes ne répondrait plus. » (p. 16) À Londres, dans les bureaux des services secrets, d'aucuns s'accordent à croire que la disparition des deux agents est une fugue amoureuse. Qui envoie-t-on sur les lieux de cette affaire ? Un James Bond plus ou moins bien rafistolé après une mission russe qui a mal tournée. L'enquête à la Jamaïque, sensée être une cure de repos, a l'odeur très reconnaissable de la brimade. Il en faut plus pour démonter James Bond.
Pour l'agent 007, ces vacances n'en ont que le nom. « L'instinct de Bond lui disait qu'il était sur une affaire sérieuse et difficile, comme il les aimait. (p. 45) Il pressent que la disparition des agents Strangsways et Trueblood a un lien avec la mystérieuse île de Crab Key, au large de la Jamaïque. L'île appartient au Docteur No, un chinois inconnu qui ne semble pas uniquement intéressé par les ressources en guano du lieu. « Ce Chinois ne veut personne chez lui. Il a fait tuer […] tous ceux qui s'approchent de Crab Key. C'est un gros bonnet. Il tuera tous ceux qui se trouvent sur son chemin. » (p. 48) Qu'on se le dise, Crab Key est le dernier endroit du monde où vous pourriez prendre des vacances. Mais pour se refaire une santé, Bond est prêt à tout. Il troque Quarrell, fidèle compagnon et masse de muscles, contre Honey, superbe pépé locale pas farouche pour deux sous. Il a raison Bond : en vacances, il faut savoir s'entourer.
Pour ceux qui en douteraient, Bond se débarrasse du méchant après quelques exercices qui retapent la santé, il emballe la nénette et il fait un subtil pied-de-nez à sa hiérarchie. Non mais, faut pas l'embêter James !
C'est un agent 007 avec des kilomètres au compteur que l'on croise dans cette aventure. Privé de son Beretta et contraint d'utiliser de nouvelles armes, on le sent un peu fragilisé mais jamais démuni et toujours plein de flegme et d'humour so british. « Bond se glissa tout nu sous le drap de coton et plaça son Walther sous l'oreiller. Il détestait dormir seul. » (p. 71) [Vous aussi, ça vous fait frissonner les orteils ?] L'homme fort de la situation, c'est toujours Bond : alors à lui les aventures musclées, les échanges de feu décomplexés et les belles poupées jamaïcaines. le repos du guerrier, ce sera pour une autre fois. À croire que les vilains mégalos aux ambitions farfelues poussent sous ses pieds !
Il était temps que je lise mon premier James Bond ! C'est fait, je passe à autre chose. Les films m'ont toujours souverainement agacée, sauf ceux avec Daniel Craig, plutôt bien tournés (les tablettes de chocolat du dernier agent 007 y sont peut-être pour quelque chose) James Bond contre docteur No, c'est comme le Père Noël, on voudrait y croire mais pourtant… Je ne peux pas faire de comparaison avec de précédentes aventures, mais je me demande comment ce héros a pu à ce point enthousiasmer les foules ! Mesdames, vous y croyez à ce grand ténébreux qui passe à travers les balles ? Messieurs, vous n'êtes pas mortellement jaloux de l'espion qui les aime toutes ? Dans la surenchère, Ian Fleming est un maître : « Bon, j'ai mis un scolopendre venimeux et des tarentules surexcitées… Si je rajoutais des crabes affamés et un poulpe mangeur d'homme ? Ouais, ça va plaire ça ! » D'aucuns me diront que ce genre d'histoire était révolutionnaire à l'époque, en plein terreur rouge, les missiles de Cuba, et blablabla. Un James Bond, ça se lit sans déplaisir, mais le sourire sardonique finit par se crisper, gare à la crampe des zygomatiques !
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Challenge MULTI-DEFIS 2016
Item : Un livre dont le titre comporte un prénom

Mission n°6 : Enquête sur la disparition de deux agents de la Jamaïque. Bonus : Eliminer un docteur mégalo.

Kingston Calypso :
Retour miraculeux pour Bond après sa confrontation mortelle avec Rosa Klebb. "From Russia with Love" aurait pu/du être sa dernière mission comme le souligne à plusieurs reprises Ian Fleming. D'ailleurs, c'est non pas un mais deux coups de chance qui permettent à James de revenir d'entre les morts mais en plus M n'est plus très chaud pour confier des missions à son 007 préféré. Quoi de mieux alors qu'une petite mission aux allures de cure de repos sur la lointaine mais chaleureuse Jamaïque ?
Un contexte pas si anodin que cela puisque c'est dans sa demeure Goldeneye qu'Ian Fleming rédige toutes les aventures de 007. La Jamaïque est en quelque sorte le berceau de Bond et il est normal qu'il y recouvre ses forces et sa réputation. Mais Fleming pousse encore plus loin le ressourcement de son héros puisqu'il lui fait endosser pour couverture le rôle d'un ornithologue à l'image du fameux spécialiste aviaire qui donna son nom à 007.

Under the Mango Tree :
Comme le précédent, ce roman a eu la chance d'avoir une adaptation cinématographique très fidèle. J'irais même jusqu'à dire cette fois que le film est bien supérieur au livre. Pourquoi ? Tout d'abord, dans son traitement du personnage d'Honeychile Rider. Je ne fais aucunement référence à la mythique scène où Ursula Andress sort de l'eau mais simplement à la personnalité de cette jeune femme qui gagne en maturité et féminité sur l'écran. Il faut bien reconnaître que dans le livre Honey Rider n'est qu'une gamine puérile un peu simplette. Oserais-je la qualifier de boulet ? Oui !
Ensuite, le film prévaut sur le livre dans l'amélioration de l'intrigue et plus particulièrement celle concernant directement Julius No. On retrouve bien le mégalomaniaque qui jouit de son pouvoir presque divin sur la petite île de Crab Key mais nul référence à SPECTRE. Peut-être une légère allusion à SMERSH mais très voilée. La raison ? le fameux Dr No se targue d'être le machiavélique producteur de guano ! Whaouh ! Ah oui, et accessoirement il sabote l'ingénierie militaire américaine pour arrondir ses fins de mois, mais c'est totalement secondaire. Un passe-temps amusant, rien de plus ! Oh, et comme il a encore un peu de temps libre, il fait quelques expériences sur les humains. Comment dire que cette évocation du curriculum vitae de No frise le ridicule ? Il n'y aurait pas un léger problème dans l'ordre d'importance de ses activités ? Peut-on vraiment se permettre un rire diabolique et une aura maléfique quand on met "guano" en pôle position devant sabotage et torture ?

Une faune en péril :
Amis des animaux, bonjour ! Vous avez l'habitude d'attendre l'habituel "aucun animal n'a été maltraité durant le tournage" au générique de chaque film pour enfin souffler ? Passez votre chemin ! Flamants roses carbonisés au lance-flamme, scolopendre sauvagement écrabouillé, sangsues vulgairement rejetées, coquillages kidnappés, crabes séquestrés, tarentules lapidées et j'en passe ! Tout le monde se fiche pas mal de la cause animale dans cette histoire...

L'octopus bâclé :
Un roman dont la qualité est malheureusement entachée par les défauts évoqués plus haut mais également par un final des plus abracadabrantesque. Poussé par une curiosité malsaine, le Dr No a conçu un labyrinthe de la mort pour tester la résistance de ses prisonniers/cobayes. Se succèdent grille électrifiée, conduit étroit vertigineux, four, réfrigérateur, cage à araignées mortelles et plongeon olympique suivi d'une baignade touristique en compagnie d'une...PIEUVRE GÉANTE ! Oui, mesdames et messieurs ! James Bond affronte une pieuvre géante au corps à corps après toutes les épreuves qu'il vient de subir !

Conclusion :
Les trois quarts du roman sont bons mais on ne peut rester aveugle devant le caractère "too much" voire parodique de certaines séquences. le retour de Bond d'entre les morts, l'horripilante Honey Rider, l'humilié No, le parcours mortel et l'arrivée de la pieuvre géante. le défunt Quarrel (paix à son âme) a eu la chance de partir avant de voir l'aventure de son "cap'tain" partir en cacahuète !
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Ce n'est pas une nouveauté, je suis fan de James Bond, je les ai tous vus. Par contre, je suis loin d'avoir lu les hommages que certains auteurs rendent aux personnages – je préfère la version originale.
Une catastrophe n'arrive jamais seule pour James. En plus d'être "en vacances" (et pourquoi pas inapte aux services, tandis qu'on y est ?), il ne peut garder son arme fétiche. Et pourquoi pas rester à Londres pour boire du thé, tandis qu'on y est ?
Heureusement pour lui – malheureusement pour les autres – James est particulièrement en forme. Et chanceux. Son partenaire, Quarell, l'est nettement moins. Quant à Honey, elle est bien différente d'Ursula Andress – et je ne connais guère d'actrice qui aurait accepté, même avec force maquillage, de jouer une créature sculpturale défigurée.
Les services secrets anglais s'en sont-ils mordus les doigts ? Un peu. Qui sort vainqueur ? James Bond, bien sûr. Manquerait plus que cela !
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C'est un James Bond diminué par un empoisonnement au fugu que nous retrouvons ici pour éclaircir la disparition mystérieuse du responsable des Services Secrets à la Jamaïque et de sa séduisante secrétaire.
Certes, la trame n'est pas des plus réalistes mais, honnêtement qui lit un roman d'espionnage pour son réalisme? Je trouve que ce James Bond a le charme un peu naïf qu'on trouvait enfant aux histoires de pirates... La mer, le soleil, un mystère... et une très jolie fille. Malgré les nombreuses différences entre le roman et le film comment oublier Ursula Andress en splendide Honeychile Rider? Bref, un roman distrayant qui n'avait, à mon humble avis, pas d'autres ambitions que de faire rêver. Il ne faut pas perdre de vue non plus que le côté macho, un peu raciste, capitaliste du roman provient aussi du fait que comme tout les livres il a été écrit à une certaine époque et qu'il reflète certainement un peu cette époque.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
- N'avez-vous pas remarqué que, quand on veut vraiment quelque chose, on l'obtient ? J'ai souvent pensé ça.
- C'est vrai pour les petites choses, dit Bond
- Si vous échouez dans les grandes, c'est que vous n'avez pas de grandes ambitions. La volonté, la concentration, suffisent. Le reste suit ; les instruments se forgent d'eux-mêmes. Donnez-moi un point d'appui, et je soulèverai le monde. Mais seulement si j'ai vraiment le désir de le soulever...
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« Bond se glissa tout nu sous le drap de coton et plaça son Walther sous l’oreiller. Il détestait dormir seul. » (p. 71)
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- J'ai toujours eu une véritable passion pour les oiseaux. (James Bond)
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Navré devoir demander nouveau congé maladie - stop - rapport médical suit - stop - vous prie informer maître armurier que le Smith and Wesson totalement inefficace contre lance-flammes.
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- Monsieur Bond, dit le Dr No d'une voix légèrement irritée, vous apprendrai-je que le pouvoir, c'est la souveraineté? Vous parlez de rois, de présidents. Quels pouvoirs ont-ils?... Seulement celui que leur peuple leur donne.
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Roald Dahl, Ian Fleming, plusieurs ouvrages de littérature jeunesse et romans populaires ont été modifiés par leurs éditeurs à cause de contenus jugés offensants. Mais si ces réécritures suscitent beaucoup d'indignation, elles ne datent pas d'aujourd'hui.
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