La délicatesse

Je pense que tout a déjà été dit sur la Délicatesse (176 critiques, c'est pas mal !). Personnellement, j'ai trouvé ce bouquin distrayant mais très oubliable, d'ailleurs si je n'avais pas relu certaines critiques, je ne me serais pas souvenu de quoi il parlait...
Une chose est certaine, c'est que M. Foenkinos dont je n'avais jamais entendu parler jusqu'à il y deux ans, est devenu en un temps record le chouchou des rentrées littéraires et l'auteur indispensable des bibliothèques et cercles littéraires, trop fort !
Enfin bon, quand je pense qu'on va faire un film avec un sujet aussi mièvre...

La délicatesse de David Foenkinos c'est l'histoire d'une vie. Un roman qui n'a pas vocation d'être excessif. Il est un portrait réaliste d'une femme. Une femme qui rencontre l'amour. Qui le vit passionnément au jour le jour sans se soucier de ce qui adviendra demain.

Sauf que demain signe la fin d'une histoire. Une fin brutale. David Foenkinos nous invite alors à une réflexion sur ce qu'est vraiment le deuil. La perte d'un être irremplaçable est-elle surmontable? Malgré la réalité du fait, le personnage va-t-il parvenir à surmonter cette épreuve pour réapprendre à aimer? Parce que le deuil est bel et bien une déchirure que nulle psychologie ou philosophie ne saurait atténuer ou aseptiser.


Nathalie c'est elle mais c'est surtout chacun d'entre nous. Parce que le deuil fait partie de notre vie d'être vivant. Il ne s'agit pas d'oublier celui ou celle qu'on a aimé, mais de savoir avancer. Alors oui c'est difficile. Ce roman en est la preuve mais il montre aussi que ce n'est pas impossible. La douleur s'atténue avec le temps, l'accompagnement des autres mais aussi, et surtout, par un "travail" sur soi. Il y a un beau passage au début (pages 36-37 si vous êtes intéressé), où la protagoniste regrette qu'on ne la laisse jamais seule. Ses proches par souci de bien faire veulent être là pour elle. Et même si c'est vital, il est aussi important pour elle d'avoir du temps et de l'espace, pour absorber cette nouvelle. le deuil n'est pas une étape mais un long chemin que chacun traverse de manière et à vitesse différente.

Autre intérêt de ce roman, l'écriture. Simple, fluide et poignante. Rien n'est surfait. C'est très atypique comme style mais on s'y habitue très vite.

J'aime aussi comme l'auteur passe d'un personnage à l'autre, l'impression d'être un lecteur omniscient nous permet de mieux comprendre chacun des protagonistes et de mieux comprendre leur réaction, leurs doutes…

Bref ce livre ce sont des gens qui s'aiment. Parfois la vie fait que ces histoires s'arrêtent brutalement et il faut alors apprendre à se reconstruire. Faire avec et avancer. Ce roman c'est la vie, la vraie, celle qui réjouit, qui remplit de bonheur mais parfois qui blesse, .

J'avais lu Charlotte, et puis son petit dernier Vers la beauté.
J'ai adoré.
Du coup, excessive comme je suis, j'ai pris en poche Le mystère Henri Pick, Je vais mieux et celui-ci, La délicatesse.
Quels bonheurs de lire cet auteur ! Une drogue...
Effectivement, on tourne les pages avec délicatesse, sans faire de bruit, engoncés dans cette littérature magique.
Oui, magique est bien le mot.
C'est subtilement écrit, avec beaucoup de talent, de pudeur et d'humour.
Oui, il s'agit bien de délicatesse, celle de Markus, mais également celle de Nathalie.
Ils prennent leur temps, délicatement, tout doucement. Pour notre plus grand bonheur.
Décidemment cet auteur est un génie.
Quelle subtilité, quel don, on nage dans une sorte de rêve, et l'on se dit Mais pourquoi n'est-ce pas moi qui ai écrit cela ?
Alors oui, ce n'est pas un livre d'aventures, c'est lent, et c'est tant mieux.
On peut le déguster tout doucement, pour le faire durer, encore et encore.
Merci Mr Foenkinos.
À bientôt pour mes critiques de ses autres romans.
J'ai hâte d'être encore émerveillée, de rire, de pleurer, la vie quoi !!
La vraie.

Avec ce roman, je suis entrée dans le monde singulier de David Foenkinos, sa façon toute personnelle de semer des graines de poésie dans la vie quotidienne, de sublimer des personnages en les sortant de leur banalité. Une musique charmante se dégage au fil des pages. C'est léger alors que les sujets abordés ne sont pas des plus gais. C'est délicat. Jamais un titre n'aura été mieux approprié. Mais c'est surtout très juste dans l'observation de la vie en général et des relations entre les êtres. Moi, j'ai été totalement charmée par le style, par l'histoire, par la construction du roman et par cette façon de laisser la part belle aux sentiments, sans aucune mièvrerie. Un livre qui se déguste, tout simplement.
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Ce genre de romans, très humain, fortement axé sur les sentiments, la réflexion, pour ma part ; c'est quitte ou double. Soit ça me barbe dès le début et je le lâche, soit le livre m'emporte jusqu'au bout.

Les romans-fleuve bien travaillés, c'est beau, touchant, émouvant. J'ai été agréablement surprise. Je vais regarder sous peu l'adaptation cinématographique, pour voir comment ils ont retransmis la douceur et la puissance de cette oeuvre.

D'un côté, les descriptions, réflexions, narrations sont riches, envoûtantes, captivantes. D'un autre côté, en fermant le livre, je me suis demandé quel était le contenu ? C'est un phénomène qui m'arrive souvent quand je suis passionnée par l'histoire, qu'il s'agisse d'un film ou autre. Je réalise que c'est fini, et je suis bluffée, je n'ai pas vu le temps passer, et je n'ai pas été marquée par certains évènements de l'intrigue. Je garde seulement un très agréable sentiment, un petit sourire satisfait. Il est vrai que, ne sachant pas à quoi m'attendre, je ne m'étais pas du tout renseignée sur le livre - lu aucune critique ou résumé - pour être étonnée. Ca a été le cas, on suit une trame narrative pas vraiment prévisible, parsemée de personnages authentiques, tellement réalistes.

Je l'ai déjà dit dans d'autres chroniques, mais c'est ce qui me plait, l'humanité des personnages. Qu'on puisse, ou non, s'identifier, se reconnaître en eux, mais qu'ils ne soient pas stéréotypés. Que le fil conducteur ne nous mène pas droitement, qu'il suive des courbes, qu'il soit imprévisible. J'ai été comblée. La Délicatesse porte bien son titre ; car c'est un ouvrage en effet délicat, attachant, ravissant. Je le conseille à n'importe qui.
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Ce fut une belle surprise que ce roman qui porte bien son nom, la Délicatesse, une histoire et une écriture tout en sensibilité et en petites touches, en petits riens.

La Délicatesse s'ouvre sur l'histoire idyllique de François et Nathalie. Ils sont jeunes, ils sont beaux et tombent amoureux au premier regard dans un café parisien. L'auteur décrit d'ailleurs en une très jolie scène cette "chute en amour" : François s'attache à la jeune femme car elle a demandé un jus d'abricot, choix qui augure selon lui de la suite harmonieuse de leur relation. S'ensuivent plusieurs années d'un bonheur conjugal parfait, rompu, comme tous les contes de fées, par un drame. Fauché par une voiture, le jeune homme meurt brusquement et laisse Nathalie, veuve avant l'heure, éplorée.

La peinture de cette dépression, qui ne verse jamais dans le misérabilisme ou la théâtralité, sonne très juste. Nathalie s'extrait peu à peu du monde, se noie dans le travail et ne perçoit qu'à peine les avances de son patron. Un jour cependant, sans crier gare, la jeune femme embrasse fougueusement Markus, un collègue suédois mal fagoté et d'apparence insignifiant. Elle-même ne s'explique pas ce geste à l'endroit d'un homme qui la dégoûterait presque. Markus, de son côté, est stupéfait qu'une telle femme s'intéresse à lui et en tombe amoureux, sentiment qui, il le réalisera bien vite, était déjà ancré en lui.
Markus et Nathalie commencent alors à se fréquenter, à tisser une relation aussi inattendue que tendre.

Comme je l'ai dit plus haut, l'écriture de ce roman est réellement fine, touchante. La naissance du sentiment amoureux, inexplicable, est parfaitement décrite alors que d'autres scènes (la malveillance sans nuance des collègues) ou certains procédés de distanciation (comme l'insertion de notes, de listes) paraissent plus artificiels. La Délicatesse demeure néanmoins une belle découverte.
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J'AI ADORéééééééééé !!! du début à la fin une pure merveille. J'ai aimé la façon d'écrire délicate et simple de l'auteur. Oui "la délicatesse" : Fait d'être délicat ! Mr Foenkinos arrive très bien à la retranscrire.

Tous les personnages sont très attachants, chacun à leur façon. Même le fameux patron amoureux de l'héroïne, on a de la peine pour lui. Quant à Markus, pauvre petit suédois limite simplet aux yeux de tous qui passe de vilain petit canard au beau cygne !
Et alors Nathalie, que dire d'elle sinon qu'on traverse avec elle ses peines ses joies, et on est fière d'elle de ne pas succomber à n'importe qui à n'importe quel moment.
J'ai adoré aussi la structure du livre, les annotations souvent teintées d'humour, les mini chapitres rapides plein de fraicheur.
Ce livre offre pleins de sentiments : la joie, la tristesse, l'émotion, la fierté, LA DÉLICATESSE .
Oui je dois dire qu'une larme s'est créée dans le coin de mon oeil que j'ai réussie à garder (tout de même ! un peu de tenue !), le passage de Nathalie avec sa grand-mère ma remplie d'émotion mais peut-être par transfert avec Ma mamie à moi !

Enfin voilà un roman vite lu, très agréable que je conseille pour passer un agréable moment .

Maintenant je vais regarder le film on verra !

Des personnages attachants, une situation émouvante, une écriture subtile et poétique ...

Après la mort de son mari, Nathalie se lance dans le travail et mène une vie sans histoires. Un jour, sur un coup de tête, elle embrasse Markus, un de ses employés et voilà sa vie qui prend un tout autre tour, bien inattendu.


Dans l'ensemble, un roman frais et agréable qui m'a assuré un bon moment-lecture !

La délicatesse est un petit bijou ! J'ai passé un très bon moment de lecture, malgré le fait que j'aie été réticente à le lire à cause des nombreux avis beaucoup trop mitigés que j'avais pu en lire. Certains l'avaient présenté comme un énorme coup de coeur, tandis que d'autres ne tarissaient pas de commentaires très négatifs à son sujet. Finalement, même si ça n'a pas été un réel coup de coeur pour moi, j'ai quand même beaucoup aimé ce petit roman. La tragédie arrive très vite au début du livre, ce qui ne nous laisse pas vraiment le temps de s'attacher à François, même si la douleur de Nathalie est assez bien transcrite. Tout s'enchaîne ensuite, lorsque Charles, son patron, se met à lui faire des avances de plus en plus insistantes, qu'elle refuse évidemment puisqu'elle n'a pas terminé son deuil. Mais le destin amène Markus, cet employé suédois insignifiant, au physique peu avantageux et très discret dans l'entreprise. Suite à une pulsion que l'on peut comprendre, Nathalie l'embrasse et marque ainsi le début d'une relation aussi tendre que compliquée.
En toile de fond, David Foenkinos exploite le thème des relations au travail et du goût prononcé des humains pour le potinage, surtout dans des situations qui leur semblent improbables. L'écriture est légère et fluide, teintée d'humour qui m'a valu de nombreux petits sourires dans le métro. J'ai aimé voir le développement de cette relation et les tentatives de Markus pour séduire Nathalie, tout en finesse et en... délicatesse. le fait que la narration alterne entre les points de vue des différents personnages m'a plu, puisque cela m'a permis de ressentir les sentiments de chacun. Quant aux personnages, j'ai eu un faible pour Markus, sa démarche et son histoire m'ont touchée, de même que sa psychologie et sa détermination. Nathalie m'a un peu agacée au début, mais s'est révélée plus attendrissante au milieu du roman. Par contre, l'histoire du patron m'a un peu ennuyée, je n'en ai pas bien compris l'ntérêt, sinon de rajouter une touche dramatique à l'histoire et de mettre des bâtons dans les roues du nouveau couple... Je n'ai pas vraiment apprécié ce personnage, trop grossier et insistant. En ce qui concerne la forme du roman, les chapitres sont courts et entrecoupés de petites informations reliées à ce qui a été dit dans le chapitre précédent. Concrètement, ces intermèdes ne sont pas utiles au bon déroulement de l'histoire, mais j'ai trouvé l'idée originale et je me suis beaucoup amusée à les lire, de même que pour les notes de bas de pages humoristiques de l'auteur.
Le seul point négatif que j'ai trouvé à ce récit est qu'il est peut-être trop léger. Je n'ai eu l'impression que de survoler l'histoire de Markus et Nathalie et que l'auteur n'allait pas au fond des choses. L'histoire s'enchaîne et se déroule un peu rapidement, mais j'ai quand même beaucoup apprécié ma lecture. La prochaine étape est maintenant de voir son adaptation cinématographique ;)

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Lorsque que la belle Nathalie perd son mari François après cinq années de bonheur, elle survit en se plongeant dans le travail à corps perdu.

Sans que cela soit prémédité, elle embrasse trois ans plus tard un collègue, Markus, qu'elle avait à peine remarqué jusqu'à présent.

Ce suédois mal dans sa peau, mal fagoté, est un employé appliqué sans grand relief mais il aimerait bien embrasser Nathalie à nouveau… Quant à elle… ????...

Par petites touches, David Foeskinos saisit avec pudeur et humour, le regard intrusif de l'entourage familial et professionnel face au deuil puis aux choix amoureux. Il décrit la naissance de l'amour et du désir avec justesse, le sentiment d'évidence qui envahit deux êtres, tout simplement heureux ensemble…

« La délicatesse » rapidement lu, offre un agréable moment de lecture, sans laisser de traces inoubliables.