Pourquoi "
Code Zéro" ? __ Au cap Canaveral, en Floride, en 1958, on s'apprête à lancer le premier satellite dans l'espace : "Explorer". Luke, unlucky Luke, presque Skywalker, vous allez voir pourquoi, se réveille amnésique, près d'un clochard à Washington. Il parvient à reprendre contact avec ses proches, apprend qu'il est physicien et travaille sur le lancement d'Explorer, et tous se demandent pourquoi il est amnésique. Anthony C., membre de la CIA, l'interpelle, et l'accuse d'être un espion à la solde de l'URSS. Il ne faut pas oublier qu'on est en pleine guerre froide, et il y a bataille entre "les deux grands" pour la maîtrise de l'espace. Mais Luke se débarrasse de l'agent de la CIA, et avec l'intrépide Billie ( il y a souvent une wonderwoman chez
Ken Follett, et c'est bien ) découvrent que Luke devait se rendre chez lui, à Huntsville avant de prendre l'avion pour Washington, mais pourquoi faire ?
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Malgré toutes les étoiles plein les yeux que j'ai mis à ce livre, je ne comprends pas, là encore, le titre : "
code zéro", "code to zero". Avec un esprit tortueux, on peut imaginer penser que tant que le countdown n'est pas rendu à zéro, le code de destruction de la fusée peut être actionné...
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Luke n'est pas "un randonneur du ciel", mais un de ceux qui permettent à Explorer de fureter dans l'espace. En étant amnésique, il a la désagréable impression, non seulement d'être seul contre tous, mais en plus menacé de la chaise électrique pour espionnage. Je me rappelle des situations pareilles dans certains livres de
Robert Ludlum avec Jason Bourne, ou bien le héros de Jean van Hamme, Jason Fly, alias XIII... : ). Ce filon a été également exploité dans "Men in black", par exemple.
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La fin est superbe parce qu'alors que les vrais traîtres sont démasqués, on pense que la police ou l'armée va les arrêter, mais le suspense continue, non pas jusqu'à "zéro", mais jusqu'à "plus deux minutes trente cinq". Pourquoi ? Vous le saurez en le lisant : )
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Et Billie possède une Thunderbird 1955, .... la chance !