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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Il faut bien le reconnaître, même si ce n'est pas la première fois que je l'écris, les premiers romans de Ken Follet ne sont clairement pas les meilleurs.
"Comme un vol d'aigles" n'est pas à proprement parlé un roman. Il s'agit plutôt d'un récit.
L'auteur relate la "détention commerciale" de deux ingénieurs américains par le gouvernement iranien en 1978/79.
Ce récit, on est bien forcé d'y croire puisque l'auteur annonce que les faits ne sont pas romancés, a grandement des allures de western puisque ce sont les patrons de deux ingénieurs qui monteront une opération d'évasion.

Je n'ai pas envie en dire plus sur cette histoire afin de ne pas en révéler l'intrigue. Car il y a bien une intrigue mais Ken Follet s'étend sur les faits.
Il les raconte de façon terne.
Il y a des rebondissements et du suspens mais son style est très americanise et terriblement redondant.

Je répète donc qu'autant je suis une grande fan de l'auteur dans des romans tels que les "piliers de la terre" ou "le siècle" par exemple. mais je suis beaucoup moins fan de ses premières histoires
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Enfin fini cette lecture qui fut longue et étalée dans le temps ! J'ai lu plusieurs livres de Ken Follet, mais celui-ci fut sans doute le plus long et le plus pénible à lire. C'était complexe !

La principale raison de tout ceci est l'extrême lenteur du début du récit. On se traine pendant un très long moment sur les protagonistes et la façon dont ils gèrent les premiers troubles en Iran, jusqu'à l'éclatement de la révolution et les conséquences. du coup, l'histoire traine vraiment en longueur, nous présentant tout les personnages un par un, avant de présenter la façon dont chacun envisage le conflit etc ... Pour dire, le déclenchement de l'intrigue, et donc l'arrestation des deux personnes, intervient franchement tard dans le récit. Lorsque j'avais déjà eut le temps de m'ennuyer.
Cela dit, l'histoire accélère ensuite pour arriver à quelque chose de plus dynamique et intéressant, même si je me suis mélangé les pinceaux sur les personnages dans bien des situations. Ce qui n'est pas franchement problématique tant certaines têtes sont parfaitement interchangeables.

Par contre, l'histoire est aussi un sacré pamphlet pro-américain, entre la défense des valeurs américaines à tout prix et le traitement des personnages. Alors certes, ils ont existé et il serait malvenu de leur faire dire autre chose que ce qu'ils pensent, mais je suis étonné de voir tout un livre sur une situation que leur société jugeait injuste et n'avoir qu'un seul petit chapitre sur le point de vue des Iraniens là-dessus. Parce que les Etats-Unis sont assez intouchables sur leurs valeurs dans la culture et qu'il est rarement de bon ton de questionner la pertinence de ce qu'ils font. Ici, vendre des contrats à un état assez peu développé pour le moderniser par l'informatique, alors que le pays comporte nombre de zone encore non-reliée à l'électricité et massivement dominé par des paysans-cultivateurs. C'est une question qu'il aurait fallu développer, à mon sens, plutôt que de montrer un truc qui fait très film d'action hollywoodien au final, avec le vieux général qui sort de la retraite pour aller chercher deux braves hommes, père de famille, qui sont retenus en otage par des méchants gouvernements d'un pays du Moyen-Orient qui les accuse de corruption qu'ils n'ont jamais fait. Alors certes, la corruption est une invention, mais on comprends que les Iraniens font aussi ça parce qu'ils estiment que la société leur a pris de l'argent de manière frauduleuse en leur proposant quelque chose qui n'était pas adapté. D'ailleurs la révolution en Iran se faisant contre un dictateur très occidentalisé et qui ne comprenait pas ce dont son pays avait besoin. Les braves gars dont on nous parle, c'est les types qui n'ont fait que leur travail mais largement contribué à déstabiliser le pays par leur action, notamment le fait de prendre l'argent d'un pays pas si riche que ça.

Mais voila, ce souci passé, l'histoire s'enchaine et la fin est franchement plus intéressante (en fait dès que l'action débarque). Ça va assez vite, on est pris dans le stress de fuir et ce jusqu'au final. Après, je vais pas non plus dire que j'ai été captivé. Disons que ça m'a distrait, comme le ferait un film d'action bien américain. Mais de là à crier au bon livre, je ne le ferais pas du tout !
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Mais quel homme extraordinaire ce Ross Pérot, je n'ais jamais vu un patron remuer autant ciel et terre pour ses employés sans contrepartie.. Ce coté « we're the best » m'a gêné tout au long du livre, beaucoup trop manichéen par ailleurs c'est la première fois que je ressens cela avec cet auteur.
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