La Marque de Windfield

De 1866 à 1892 le roman suit une famille de banquiers,les Pilaster.
Tout commence dans un collège ou quelques jeunes font le mur et partent se baigner dans une carriere, parmi eux Hugh et Edward Pilaster, Solly Greenbourne, Mickey qui seront les personnages principaux du roman. Une mort par noyade et on fait un saut en avant, les acteurs sont adultes à présent et attaquent leurs vies professionnelles.
Le livre va être alors rythmé avec quel brio par les manoeuvres d'Augusta, les bassesses et crimes de Micky Miranda et le travail acharné de Hugh pour montrer qu'il est quelqu'un au sein de la banque
Au fil des pages, le roman devient plus noir et s'accélèrant en horreur dans ses 100 dernières pages où les éléments se recoupent et expliquent les événements de 1866.
La mort de Solly, la faillite de la banque, le départ de Nora, Augusta sur le paquebot sont autant de moments exceptionnels et le roman n'en manque pas.
L'âme damnée est cette fois une femme mais Micky est bien son pendant masculin
Le seul bémol que j'y mettrai est cet antisémitisme marqué de certains personnages mais il doit correspondre à l'esprit de cet fin de siècle anglais
Encore un excellent moment de lecture et le regret que l'ouvrage ne compte que 500 pages ...

Pas trop difficile de plonger dans un roman de Ken Follett lorsque l'intrigue est basé sur un fond historique. Juste à penser au roman « Les Pilliers de la Terre »!

Une des grandes qualités de Follet est de nous attacher à ses personnages, on est pratiquement dans leur peau . Peu importe que ceux-ci soient méchants ou gentils (devinez qui gagnera à la fin!).
Oui, on peut facilement reprocher à l'auteur d'utiliser une recette éprouvée. Puis après! Est-ce moins divertissant? Et n'est-ce pas ce que l'on demande à Follett?

Ici on assiste essentiellement à des intrigues et des manipulations de personnages dont le seul objectif est d'en arriver à leurs fins. Ça ne vole pas haut! C'est manichéen! Nous sommes dans le monde de la haute finance sur différentes périodes de l'époque victorienne. C'est captivant et c'est un roman de moeurs.

On s'attache au personnage de Hugh en particulier, un héros jeune, romantique, rusé, intrépide. Faut-il une histoire d'amour en plus? Oui, oui nous l'avons ...

Le rythme est fluide, le suspense est là et il n'y a pas de longueurs. Non, ce n'est pas de la grande littérature quoique très bien écrit, Follett est un conteur extraordinaire. Et puis il est franchement efficace …

Un régal, il n'y a pas à dire Ken Follet m'a de nouveau séduite. du petit lait, des détails, de la fantaisie, du piment, jolie intrigue, de la romance et etc. J'ai beaucoup apprécié. Cela fait du bien de lire quelque chose d'aussi bien écrit et qui ne tombe pas dans la banalité.

Le monde de la banque à Londres, en pleine époque victorienne, voilà le cadre de ce roman fleuve.

Ken Follett suit la vie, sur une trentaine d'années, de six jeunes hommes liés par le secret d'un meurtre commis dans leur collège de Windfield. L'assassin n'est pas celui que l'on croit et le suspens est bien gardé.

Mais l'intrigue "policière" n'est pour l'auteur, que le prétexte à peindre une large fresque des moeurs de la bonne bourgeoisie en quête d'anoblissement, à dérouler les aléas de la saga de la famille Pilaster, comptant parmi les banquiers les plus en vue de l'époque.

Ken Follet a l'art du roman-feuilleton, sans que ce soit péjoratif de ma part. Il manie de multiples personnages, il imagine des situations de rupture, il décrit le monde de la finance avec précision, il n'hésite pas à créer des rebondissements dans son récit, bref, il se lit d'une traite, car il sait nous captiver.

Un petit bémol, cependant, sa vision du monde est très manichéiste et les bons restent bons, les méchants restent méchants.... jusqu'à la fin.
Lien : http://meslecturesintantanee..

Une fois de plus, j'ai été complètement trnasporté dans l'histoire par Ken Follett. J'avais beaucoup aimé les piliers de la terre et un monde sans fin, et avait lu des critiques disant que ses autres romans étaient bien moins bons... à tort ! J'ai trouvé que l'auteur décrivait la haute société britannique du 19ème siècle avec beaucoup de précisions, donnant toujours de petits détails permettant d'imaginer la scène ! Les personnages sont attachants pour certains, hauts en couleurs, et on adore détester les plus méprisables d'entre eux, Lady Augusta et son cher Micky ! Mais attention, à force de complots et de manipulation, la situation peut parfois se retourner contre les gens, et c'est bien sûr ce qu'il va se passer ! Je n'ai donc pas été réellement surprise par l'histoire, mais j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à la lire. C'est un excellent roman que je conseille à tous ceux qui aiment les romans historiques, les intrigues, complots et autres rebondissements.

Lors d'une sortie non autorisée, un étudiant du collège de Windfield trouve la mort par noyade. L'enquête conclue à un accident.
Quelques années plus tard, nous retrouvons Micky, Edward, Hugh et Tonio, témoins de l'accident, qui évoluent dans la société londonienne à des degrés divers.
Leurs destins sont liés par cette tragédie.

Une belle découverte pour mon premier Ken Follett avec ce roman de moeurs. Les personnages évoluent dans toutes les strates de la société : aristocratie, bourgeoisie, commerce, ouvrier. le pouvoir de certains grâce à leur argent, la violence ou leurs relations. Les autres qui subissent. Il y a les bons et les méchants mais Ken Follett arrive à mêler toutes les intriques finement.

Première lecture d'un Ken Follett pour moi. Je n'attendais rien de ce roman, que j'ai acheté simplement car il coûtait 1€ lors d'un destockage. Et bien j'ai adoré !! Quel talent de l'auteur j'ai envie de lire ses autres romans maintenant !
Ce livre c'est la quintessence de ce que j'aime dans les grandes sagas historiques. On a une époque, l'Angleterre victorienne qui me passionne. Des personnages très différents les uns des autres, dont aucun n'est bâclé par l'auteur qui prend le temps, pour chacun, de nous donner un accès complet à leur caractère et leurs tourments intérieurs. du suspense, ce qui rend le roman haletant car on attend la réponse à la question de départ : qui a tué et pourquoi ? Un soupçon de romance. Un univers particulier, celui des banques et de la finance, qui n'est ni rébarbatif ni complexe. Et c'est une saga familiale en même temps puisque l'on suit les Pilaster, ces riches banquiers et tous les amis ou rivaux quu gravitent autour.
Certes on peut reprocher le côté trop manichéen des personnages mais j'ai adoré détester ces "méchants" et leurs coups retors.
Pour chipoter la fin est un peu grotesque mais on ne boude pas son plaisir :)
J'ai dévoré les 600 pages de ce roman, j'avais toujours hâte de poursuivre ma lecture.

Très bon livre, bien écrit, agréable à lire et à suivre.
Mon personnage préféré est Maisie, pour sa fidélité, son endurance, sa volonté de s'en sortir et son courage
Comme disait Marilou75, « il (l’auteur) nous régale toujours avec des histoires passionnantes, envoûtantes, haletantes, et tellement bien écrites qu'on a l'impression de vivre avec ses personnages et de voir les lieux qu'il décrit comme au cinéma ! »

Ce roman n'est clairement pas le meilleur de l'auteur. Néanmoins, on retrouve la structure de la trilogie "le siècle".
Nous sommes au XIX siècle en Angleterre, au sein de familles fortunées.
Il arrive toutes sortes d'aventures aux uns et aux autres, on tremble pour certains et on en déteste d'autres du début à la fin.
Au final... Ha ha ça je ne vous en dirais rien. Sachez qu'il y a de l'amour ( et du sexe) un peu, de l'intrigue et du calcul, aussi, sur fond de meurtre.
Ça fait de ce roman un roman agréable à lire.

J'ai ce roman lu à sa sortie, péniblement et en finissant par survoler certaines pages. Follett nous fait suivre au dix neuvième siècle en Angleterre une série de personnages qui basculent de l'adolescence dans un très british college à la vie d'adulte.
L'arrière plan historique a été à l'origine du succès des Piliers de la terre. Le contexte historique n'est ici qu'un prétexte à des oppositions de personnages caricaturaux dans leurs postures, dans leurs jalousies et dans leurs amours. Il y a des très riches, des fainéants, des belles vénéneuses, des bons qui reçoivent toute la misère du monde… Cela finit par être des plus lourds. D'autant que Follett étale le vice de ses « méchants » comme d'autre le Nutella sur la tartine, en large couches, et qu'il passe plus de temps en scènes chaudes et trahisons amoureuses qu'à avancer son intrigue.