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3,81

sur 1189 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est un roman historique contre l'esclavage :
Ecosse, 1763. Mack est quasi esclave dans une mine de charbon. Il s'échappe à Londres sous les yeux de Mlle Lizzie. Ils se retrouvent à Londres. Elle, aristocrate, se marie. Lui organise la grève des dockers, tombe dans un traquenard, et est déporté comme forçat en Virginie, dans soi-disant "Le pays de la liberté".
Il se trouve que Jay, mari de Lizzie, va prendre possession d'une plantation de tabac, et achète Mack....
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En plus de la traite négrière, les ambitieux colons européens qui s'installent chez les indiens d'Amérique et les "génocident" (néologisme ? ), ont besoin de bras : ils font la traite négrière en important des Africains qu'ils considèrent sans "âme", et des forçats blancs qu'ils considèrent comme perdus pour la société.
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Vers la même époque, l'Angleterre envoie aussi ses forçats refaire leur vie en Tasmanie et en Australie. Ceux-ci chassèrent, là aussi, les Aborigènes vers le centre du pays autour d'Uluru, leur magnifique montagne sacrée ( Ayers rock ).
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Au XVIII è siècle, l'Amérique est vue comme un eldorado, mais n'en est pas forcément un ;
au XXI è siècle, l'Europe est vue comme un eldorado par les pays du sud, mais n'en est pas forcément un.
L'Histoire se répète.
Quand comprendrons-nous que les racines sont essentielles, qu'on est bien chez nous, à condition de trouver une solution pour mettre à la tête de chaque pays quelqu'un d'empathique ?
Mais il n'y en a que 20% dans le monde, on a une chance sur cinq, et c'est pour ça que le Monde va mal.
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Encore un, parmi les quantités de Follett lus il y a dix ans, sortis enfin de notre box : )
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L'action se situe dans la Société Anglaise du XVIIIè siècle, celle qui opprimait les faibles et les exploitaient.

Ceux-ci n'avaient pas d'autres choix que de se soumettre sous peine de représailles, mais l'un d'entre eux, Mack qui travaillent dans les mines de charbon dans des conditions épouvantables va tenir tête aux oppresseurs, il en paiera le prix fort.

Lui qui rêve d''être un homme libre à tout prix va nous faire une belle démonstration de pugnacité et de courage.

A tout cela s'ajoute une belle histoire de passion amoureuse.

L'injustice, la fourberie, la cruauté gratuite m'ont fait bondir plus d'une fois et m'ont révolté.

Mais quand le destin s'en mêle, il arrive que ceux qui se croient plus fort que tout et dans leur bon droit rencontrent à qui parler.
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Agréablement surpris par la lecture du livre le Pays de la liberté de Ken Follett.

J'ai acheté plusieurs romans de l'auteur à l'occasion d'une foire au livre. J'ai souhaité commencer ma découverte de Ken Follett par celui-ci étant le plus ancien de sa bibliographie en ma possession.

Je m'attendais à une ennuyeuse histoire d'amour entre un mauvais garçon et une belle aristocrate. Que nenni, honte à moi !

Ici nous passons du quasi-esclavage des mineurs au XVIIIème siècle en Écosse aux déportions dans les plantations de tabac en Virginie en faisant un détour à Londres dans le monde des dockers.

J'ai apprécié le soin apporté à chacun des personnages du roman qu'ils soient bons ou mauvais dans leurs agissements. Je me suis beaucoup attaché aux deux personnages principaux que sont Lizzie et Mack.

Juste un petit reproche sur la fin prévisible dès la moitié du roman mais cela n'enlève en rien le plaisir de cette lecture.

Ken Follett à une belle plume, fluide et facile à lire. C'est avec plaisir que je parcourrai ses autres oeuvres.
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Fresque historique des assujettissements pesant sur les mondes anglophones du XVIIIième

Mack doit quitter les siens car il a osé rappeler son droit à l'émancipation après une enfance passée dans les mines de charbon des Jamisson en Écosse. Lizzie, jeune aristocrate, prend en vain sa défense. Sa parole n'a de valeur que lorsqu'elle apporte ses terres en dot d'un mariage arrangé.
Arrivé à Londres, Mack se fait le défenseur des dockers sous le joug d'un monopole les réduisant à mendier un salaire de misère. Mais un coup monté l'exile dans les plantations de tabac de Virginie où il est condamné à subir le sort des esclaves. Le mari de Lizzie étant l'instigateur de sa déchéance après les avoir surpris ensemble dans une situation équivoque, c'est sur son domaine que Mack retrouve la femme dont il a toujours admiré la détermination.
Ken Follett nous dresse un portrait riche en anecdotes des injustices de cette époque à travers l'histoire d'amour improbable mais touchante de Lizzie et Mack, qui doivent se battre pour ne pas se soumettre.
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Le livre

Entre le jeune Mack, condamné à un quasi-esclavage dans les mines de charbon des Jamisson, et l'anticonformiste Lizzie, épouse déçue d'un des fils du maître, il n'a fallu que quelques regards et rencontres furtives pour faire naître l'attirance des coeurs. Mais dans la société anglaise du XVIIIe siècle, encore féodale malgré les idées neuves de ses philosophes, l'un et l'autre n'ont de choix qu'entre la soumission et la révolte.

Des crassiers de l'Écosse aux docks de la Tamise, de l'Amérique esclavagiste aux premières incursions vers l'Ouest encore vierge, l'auteur des Piliers de la terre nous entraîne ici dans une superbe épopée où la passion amoureuse se confond avec l'aspiration de toute une époque à la liberté et à la justice.

Ce que j'en ai pensé

Roman d'aventure totale, mais également roman où l'on apprend des tas de détails sur l'histoire qui font que Ken Follet est pour moi un maître en littérature historique (non par son goût des dates et des faits mais bien pour inscrire des personnages vivants dans une époque, les érigeants comme des témoins directs de la grande Histoire).

- Où j'ai découvert que l'esclavage existait encore en Europe au 19e siècle : dans les mines. En écho au film “Qu'elle était verte ma vallée” qui rend hommage aux mineurs irlandais, c'est la même situation pour les mineurs écossais qui engagent leurs enfants comme “esclaves” des maîtres toute leur vie, à moins qu'ils ne puissent gagner leur liberté avant leurs 21 ans (loi qu'ils ne connaissent pas bien sûr).

- Où j'ai appris la dure réalité des dockers londoniens de l'époque, que là-bas aussi les patrons arnaquent et exploitent, sans que les ouvriers n'osent contester l'état de fait.

- Où se sont approfondies mes connaissances des plantations américaines fonctionnant avec des esclaves, blancs ET noirs.

Ken Follet nous promène dans ces différents charmants endroits, suivant les aspirations de liberté du jeune Mack, qui est devenu mon nouvel héros idéal soit dit en passant; et les idées contestataires de Lizzie, dont le caractère iconoclaste est croustillant d'humour !

Mais c'est aussi, en filigrane, une belle histoire d'amour, au-delà des préjugés de classe, et d'argent, décrite avec finesse et pudeur.

- Où j'ai appris que l'intelligence et la volonté peuvent faire des miracles sur un destin tracé d'avance. Et où il n'est jamais mauvais de se poser des questions et de contester des réalités injustes.

Un roman qui nous éclaire sur l'exploitation de l'homme par l'homme, qui n'est pas propre au XIXe siècle malheureusement. Un roman d'aventures qui se dévore.

Un coup de coeur.
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1767-1768
Deux années durant lesquelles Ken Follett arrive à nous familiariser avec trois ambiances différentes :
- l'Écosse et ses mineurs à la limite de l'esclavage puisqu'ils gagnent une misère et n'ont pas le droit de partir pour tenter de gagner mieux leur vie.
- Londres qui est déjà cosmopolite et où la lutte pour une justice égale pour tous commence à poindre.
- la Virginie et ses plantations de tabac où se mêlent les esclaves noirs et les esclaves qui sont des déportés d'Angleterre, ou plutôt qui sont graciés de la potence. Virginie du temps où la conquête de l'Ouest n'a pas encore eu lieu.

Le fil rouge de ce superbe roman est la liberté. La liberté d'aimer, de choisir sa peine, de faire reconnaître ses droits...

Évidemment, en grand conteur, Ken Follett nous fait côtoyer des personnages fascinants et entreprenants qui ne nous laissent pas le temps de nous ennuyer.
Cinq pages avant la fin, je me disais qu'elle allait forcément être abrupte. En fait, elle est parfaite.
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Un magicien, Ken Follett. Il sait, incontestablement, accrocher le lecteur à son récit. Il sait lui donner l'envie toujours plus brûlante de tourner les pages, jusqu'à l'ultime dénouement. Il est capable de nous faire passer des nuits blanches.

C'est qu'il utilise pour écrire ses romans un canevas éprouvé depuis la plus haute antiquité (voir l'Illiade et l'Odyssée, mais aussi la Bible !). Sexe, sang et suspens. Les trois S, mais pas que. Il y a aussi les personnages, hautement typés, évoluant toujours dangereusement sur la crête du manichéisme, sans jamais tomber vraiment dedans. Ils nous forcent à suivre les gentils parce qu'on espère tellement les voir triompher des méchants. Ils nous harponnent parce qu'ils nous indignent, nous révoltent ou nous émeuvent. Et puis, il y a la structure narrative, en escalier, ou en crescendo, qui fait tomber les héros de Charybde en Scylla et nous scotchent jusqu'à la fin.

C'est suprêmement efficace, il faut bien le dire, même si toute l'histoire reste assez prévisible. Et même si, à y regarder de près, les ficelles sont grosses. De Londres jusque dans l'ouest américain, les principaux personnages, héros comme adversaires, restent les mêmes : Follett les plie dans tous les sens pour les forcer à se suivre jusqu'à l'issue finale. Comme dans les Piliers de la Terre où tout tournait autour de Tom, Aliena, Philipp et l'ignoble William, le dernier carré sera ici Mack, Lizzie, Jay et Lennox. C'est la recette de Ken Follett et elle fonctionne, car, après tout, n'est-ce pas ce que l'on a envie de lire : la défaite des Méchants et la victoire des Gentils ?

Par contre, Monsieur Follett, je n'oublierai jamais que vous avez affublé vos dames du 18ème siècle de crinolines... lesquelles n'ont envahi les salons qu'à partir des années 1830 !
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Ce n'est certainement pas le meilleur Ken Follett, mais on doit reconnaître une grande qualité à cet auteur, à savoir faire vivre des personnages crédibles, raconter une histoire, et en même temps nous apprendre quelque chose de la grande Histoire ... par exemple, je ne savais pas qu'au XVIIIième siècle, l'esclavage existait encore en Angleterre ...

Ce roman relate l'histoire d'un esclave mineur épris de liberté, de socialisme, qui, au gré de ses pérégrinations, se retrouve sous le joug d'une même famille qui possède des propriétés tant en Grande-Bretagne (il travaillait dans une de leurs mines en Ecosse) qu'en Virginie britannique où il a été banni ...

Belle histoire, facile à lire ...
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Ayant dévoré les piliers de la terre, je voulais lire les autres livres de l'auteur,j'ai pris le premier que j'ai trouvé en occasion sans même lire le résumé. le hasard ne m'a pas déçu.
Ce livre est une fresque historique passionnante. le dépaysement est total. Nous traversons la dure réalité des mines d'Ecosse, en passant par le rythme effréné des docks de Londres, pour enfin nous perdre au fin fond du far west. L'auteur maîtrise parfaitement ces différents décors et le lecteur fait une véritable plongée dans ces univers.
J'ai retrouvé le style narratif de Ken Follett, le livre se lit très facilement, le ton est juste, la trame narrative suit les différents personnages.Les protagonistes sont complexes, intéressants, détestables ou très attachants, on suit leur évolution au fil des années. le destin de ces personnages, dont les parcours s'entrecroisent, est fascinant. On reste en haleine jusqu'à la fin. Rien n'est épargné aux personnages, le récit est parfois très cruel et difficile, ce qui ajoute une impression de réalisme à l'histoire. On tremble et on enrage contre les injustices et les aléas de la vie jusqu'au dénouement.
Ce livre pourra plaire à des lecteurs très différents, qu'ils soient intéressés par l'histoire, la romance, l'aventure,les destins de femmes...
J'ai aussi appris beaucoup de choses lors de cette lecture, notamment sur les conditions de vie dans les mines Écossaises, petite fille de mineurs, je n'ai pas pu m'empêcher de faire le parallèle avec le destin de mes ancêtres.
Un roman passionnant qui ne vous laissera pas le temps de vous ennuyer un seul instant.
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J ai beaucoup aimé ce roman qui est à la fois un roman d'aventure et un roman historique. Il est non seulement agréable à lire mais on y apprend, à travers les périples de Mack, un pan de la vie sociale du 19e siècle : la vie des mineurs en Ecosse, la vie des dockers en Angleterre, la vie des forçats amenés d Angleterre en Virginie sur les champs de tabac. Très intéressant et tout cela en suivant la saga amoureuse improbable entre Mack, le jeune mineur et la fille du maître des lieux.
On passe quand même quelques heures sur un roman et cela me rend heureuse de fermer le livre en ayant appris quelque chose... Il en faut parfois peu pour être heureux !
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