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Citations sur Le Troisième Jumeau (40)

- A l'école, j'étais le plus insupportable de la classe. J'avais sans arrêt des ennuis.
- Pour quelles raisons ?
- Je ne respectais pas le règlement, je courais dans les couloirs. Je portais des chaussettes rouges. Je mâchonnais du chewing-gum en classe. A treize ans, j'embrassais Wendy Prasker derrière le rayonnage de biologie à la bibliothèque du lycée.
- Pourquoi ?
- Parce qu'elle était très jolie.
Elle rit à son tour.
- Je voulais dire : pourquoi ne respectiez-vous pas les règlements ?
- J'étais incapable d'obéir. Je n'en faisais qu'à ma tête. Le règlement me paraissait stupide et je m'ennuyais. On m'aurait bien flanqué à la porte, mais j'avais toujours de bonnes notes et en général j'étais capitaine d'une équipe sportive : football, basket-ball, base-ball, athlétisme. Je ne me comprends pas moi-même. Est-ce que je suis un type bizarre.
- Chacun est bizarre à sa façon.
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Jeannie raccrocha. Elle remarqua une tasse de café fumant sur la table de chevet et secoua la tête, ébahie. Ça n’était qu’une tasse de café, d’accord, mais la façon dont Steve devinait ses besoins la stupéfiait. Et il agissait si naturellement, sans rien exiger en échange… D’après sa propre expérience, quand un homme faisait passer les besoins d’une femme avant les siens, il s’attendait à la voir exprimer sa reconnaissance pendant une éternité. Steve était différent.

Si j’avais su qu’on trouvait des hommes de ce modèle-là, voilà des années que j’en aurais commandé un.
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La grande différence entre Dennis et Steve, c'était leur degré d'intégration à la société. Steve était un garçon mûr avec une faculté d'adaptation au dessus de la moyenne, il n'avait pas de problème de rapports avec les inconnus, il était prêt à accepter l'autorité légitime, à l'aise avec ses amis, heureux de faire partie d'une équipe. Les rapports qu'entretenait Dennis avec autrui étaient ceux d'un enfant de trois ans : il s'emparait de tout ce dont il avait envie, il avait du mal à partager, , il avait peur des inconnus et, s'il ne pouvait pas obtenir ce qu'il voulait, il perdait son calme et devenait violent.
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La porte s'ouvrit. Il s'attendait à voir Jeannie: ce n'était qu'un garde de sécurité. L'homme le connaissait.
- Oh! bonsoir professeur. J'ai vu de la lumière, alors je me suis dit que j'allais vérifier. Le docteur Ferrami laisse généralement sa porte ouverte quand elle est ici.
Berrington fit un effort pour ne pas rougir.
- Très bien, dit-il - Jamais d'excuses. Jamais d'explications. - Je veillerai à refermer la porte quand j'aurai terminé.
- Parfait.
Le garde resta silencieux, attendant une explication. Berrington n'en donna aucune. L'homme finit par prononcer:
- Eh bien, bonne nuit, professeur.
- Bonne nuit.
Le garde sortit.
Berrington se détendit. Pas de problème.

P 271
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En traversant le campus, elle songea avec tristesse qu’elle n’était absolument pas parvenue à atteindre ses objectifs. Elle voulait un arrangement négocié et elle avait eu un affrontement de gladiateurs. Mais Berrington et Obell avaient pris leur décision avant même son arrivée. La réunion n’avait été qu’une formalité.

Elle retourna au pavillon des dingues. En approchant de son bureau, elle remarqua avec agacement que les femmes de ménage avaient laisse un sac-poubelle en plastique noir juste devant sa porte. Elle allait les appeler sur-le-champ.
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Steve se retrouva dans la salle des interrogatoires aux murs jaunes. Les mêmes deux mégots étaient toujours dans le cendrier. La pièce n’avait pas changé, mais lui, si. Il y a trois heures, il était un honorable citoyen. Désormais, il était un violeur, arrêté, identifié par la victime et inculpé. Il était pris dans l’engrenage de la machine judiciaire. Il était un criminel. Il avait beau se répéter qu’il n’avait rien fait de mal, il ne parvenait pas א chasser cette impression d’ignominie.
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Berrington se frotta les yeux.
- Bon sang de bon sang de bon sang, marmonna-t-il avec rage.
C'était lui qui avait persuadé Jeannie Ferrami de venir ici. Sa communication sur la criminalité avait ouvert de nouvelles perspectives en mettant l’accent sur les composants de la personnalié criminelle. La question était vitale pour le projet Genetico. Il tenait à ce qu’elle continue à travailler sous son aile. Il avait incité l’université de Jones Falls à lui offrir un poste et il s'était arrangé pour faire financer ses recherches grâce à une bourse octroyée par Genetico.
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Genetico possédait ses propres laboratoires et sous-traitait des travaux de recherche aux départements de biologie et de psychologie des universités. C'était Berrington qui s’occupait des rapports de l’entreprise avec les universités.
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- Jeannie, pourquoi as-tu un anneau dans le nez ?
Jeannie palpa le petit anneau d’argent et eut un pâle sourire.
- Maman, je me suis fait percer le nez quand j’étais gosse. Tu ne te souviens pas ? Tu étais furieuse. J’ai cru que tu allais me jeter à la rue.
- J’oublie quantité de choses…
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Tu m'agaces, Jim. Tu te conduis parfois comme si tu étais le seul en Amérique à avoir la moitié d'un cerveau.

Page 484.
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