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4,08

sur 810 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Depuis 1989, Ken Follett est revenu plusieurs fois nous proposer un roman qui se déroule ou qui fait référence à Kingsbridge. L'année 2023 aura vu la parution du cinquième volume.

Comme les précédents il n'est pas strictement indispensable d'avoir lus les volumes précédents pour être à son aise ici. Cela dit, il serait dommage de passer à côté de plusieurs chefs d'oeuvre. de manière générale, en dehors de clins d'oeil et du dénouement, l'intrigue aurait tout aussi bien pu se dérouler ailleurs en Angleterre.

Comme dans le volume précédent, il ne faudra pas s'attendre ici à un fil rouge qui prendra la forme d'une construction matérielle. S'il y bien quelque chose qui se construit, ce ne sera pas un monument mais une nouvelle classe sociale : les ouvriers. La condition ouvrière, et dans une certaine mesure l'exode rural, sera ici au centre de l'intrigue.

Comme de coutume, le talent de l'auteur et de ses traducteurs en langue française nous emporteront dans un roman facile à lire, dans lequel nous entrons facilement qui nous conduira de chapitres en chapitre dans ce pavé de près de 900 pages (en grand format).

La lecture est plaisante mais les habitués de l'auteur pourront être ici quelque peu déçus. Nous avons ici droit à un longue intrigue qui propose de nombreuses sous-intrigues. Tout cela est riche, l'on ne s'ennuie pas, même si tout cela semble cousu de fil blanc. Les histoires, les rapports entre les personnages paraissent suivre un schéma bien établi et les développements sont assez prévisibles.

Les personnages sont intéressants à suivre mais paraissent soit stéréotypés soit schématisés. Nous avons ici aux grands classiques de l'auteur.

Il faudra véritablement attendre la dernière partie de l'oeuvre pour être surpris. Celle-ci se déroule dans un ailleurs surprenant. L'auteur nous régale d'un épisode historique mais hélas au prix d'invraisemblances liées aux personnages. Dommage… car cette partie là est la meilleure et la plus réussie.

Sans être le meilleur ouvrage de Ken Follett, Les armes de la Lumière reste un bon roman à condition d'apprécier l'auteur.
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Si retrouver la plume de Ken Follet et son talent de conteur m'est toujours apparu comme la promesse d'un vrai plaisir, je dois confesser que, cette fois-ci, j'ai été un peu déçu par ce nouvel opus. J'ai en effet trouvé que cette lecture manquait de souffle. Pourtant, la période de la révolution industrielle, surtout en Angleterre, est passionnante.

L'auteur rend d'ailleurs bien les combats ouvriers sur toile de fond de guerres napoléoniennes, la volonté de s'élever socialement de ses personnages, la violence d'une époque difficile prise dans les soubresauts d'une économie en plein bouleversements. de tous ces ingrédients, il tire une histoire intéressante et pleine de rebondissements…mais.

Je referme ce livre avec un goût d'inachevé. le livre est indéniablement bon, la palette de personnage est large et variée mais il lui manque quelque chose pour être très bon. En fait Ken Follet fait du Ken Follet, sans surprise et sans fantaisie nous laissant une impression de déjà lu. J'aurai, pour ma part, aimé que l'épopée napoléonienne prenne plus de place dans le récit car il y avait là matière a davantage de péripéties et de développements.

Bon, ne vous y trompez pas, c'est tout de même un bon moment de lecture avec les bémols habituels sur les scènes de sexe et de violence qui réserveront ce bouquin à des lecteurs plutôt matures.
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Comme toujours avec Ken Follet le contexte historique est formidablement documenté et tel est l'intérêt de ce livre. Comme toujours, il y a des personnages que l'on suit avec intérêt et qui rendent la lecture facile et captivante. Cependant, je n'ai pas retrouvé le plaisir et l'intérêt que j'avais ressentis en lisant la trilogie des Géants du Siècle. Peut-être est-ce dû à l'époque qui m'est moins proche ? J'ai trouvé le passage sur la description des champs de bataille très long et ennuyeux et franchement le happy end est un peu plaqué.
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Waterloo morne plaine
Des piliers de la terre à un monde sans fin il n'y a qu'un pas, enfin, des milliers de pas et cela n'en finit pas ...
Et l'on souhaite que la fin arrive et surtout avec des surprises.
Ben y en a pas
L'arrière et l'avant-plan historiques sont très intéressants quant à l'Angleterre de la fin du 18è et le début du 19è siècle, les intrigues (?), elles, sont rantanplan
Dommage
Bien documenté, bien écrit etc mais peut-être le tome de trop
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Tout juste la moyenne pour ce Folllet qu on a connu plus en forme...les personnages sont assez sommaires, sur fond historique intéressant comme toujours : c est son fond de commerce et sans doute selakelos...l écriture comme une recette de cuisine...pavé qu on lit certes facilement, Ken sait donc cuisiner
Bon, gros manque d âme en somme
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Fin XVIIIe, l'Angleterre conservatrice réprouve la Révolution française et craint qu'elle ne donne des idées de l'autre côté de la Manche.
Et en effet, les révoltes se multiplient, notamment à Kingsbridge, qui vit désormais de la confection de tissu.
La fileuse Sal, le drapier Amos et le tisserand Spade auront bien du mal à vaincre le système politique injuste et le terrible Hornbeam, tout en survivant aux guerres napoléoniennes. 

Je ne vais pas tourner autour du pot : je suis déçue. C'est le premier pavé de Ken Follett (et j'en ai lu beaucoup) qui me paraît difficile à finir et que j'ai même failli abandonner. 

J'ai lu tous les volumes de la Fresque de Kingsbridge, j'ai adoré les deux premiers (Piliers de la Terre / Monde sans fin), j'ai bien aimé le #3 et #4, et je lirais sans aucun doute le #6 si nouveau roman il y a.

Parce que Ken Follett sait raconter des histoires sur l'Histoire, que c'est distrayant et bien documenté, et que j'aime retrouver cette ville fictive de Kingsbridge.

Cependant, à force de le lire, je commence à bien connaître la structure de ses romans (toujours la même) et ses marottes (surtout les “intimes”, de plus en plus nombreuses et salaces ... 74 ans, pépé, et ça y va !), et ça m'agace. 

Je suis aussi gênée par des dialogues et des situations qui frôlent l'anachronisme et un ton qui ne change jamais, que Kingsbridge vive les Vikings, le Moyen-Âge ou la révolution industrielle.

Je reproche aussi à ce volet des personnages bien plus fadasses que ceux des autres romans. À mon sens, à cause d'une intrigue moins croustillantes. Autant la construction de la cathédrale (#1) et du pont (#2) m'avait passionnée (alors que de base, je n'y connais rien !), autant les péripéties des manufactures anglaises et les revendications méthodistes … pour le coup … j'ai failli ne pas en voir la fin !

Donc 3 étoiles parce que c'est Ken Follett, mais je ne le relirais pas, celui-là !

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Je n'avais jamais lu de Ken Follett auparavant. Celui-ci est donc mon tout premier. En me le procurant, j'avais espéré une représentation épique de la période napoléonienne. Et bien, pas du tout. Passé cette déception, Ken Follett a réussi à me tenir captivé grâce à ses personnages à la fois attachants et complexes. En somme, un bon livre pour ceux qui aiment les destinées familiales qui se croisent tout au long du roman.
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Débutée avec "Les piliers de la terre", la suite monumentale de Ken Folett se termine avec "Les armes de la lumière".

Ayant toujours pour cadre la ville imaginaire de Kingsbridge, l'histoire se déroule au XIXème siècle. Pas de constructeurs de cathédrales ou d'invasions vikings cette fois-ci mais les débuts de la révolution industrielle sur fond de guerre napoléonienne.
Evacuons tout de suite cette partie de l'histoire qui n'est en fait qu'abordée de très loin et n'a finalement aucun retentissement sur l'ouvrage.

Le récit se concentre autour des tisserands et de l'évolution des techniques de production avec l'apparition des machines outils et des tensions qui vont découler de la mécanisation des travaux.

La construction du récit est on ne peut plus classique pour qui a déja lu un livre de Ken Folett : une lecture agréable, des personnages très manichéens, des rebondissements à foison...

Aucune surprise donc et, si l'ouvrage est parfois passionnant, il est clairement dispensable.

SI vous avez déja lu et aimé les précédents ouvrages, vous pouvez y aller les yeux fermés.
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Ken follet: une valeur sur
On sait à quoi s attendre
Agréable si on aime les livres historiques.j ai appris sur la naissance du syndicalisme, la condition ouvrière,la fin de Napoléon.
Mais cela manque de finesse: les bons , les méchants, un peu de sexe mais pas trop
Assez bien écrit pour qu on plonge dans la réalité historique mais pas assez pour avoir des émotions
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Franchement j'ai commencé le livre avec des a priori, faut dire que se comparer soi-même au futur Tolstoï, c'est à la fois ambitieux et un peu ridicule – déjà ce n'est pas pareil, et Follett est un genre à lui tout seul ; beaucoup de gens qui n'ont ni vu, ni lu, ni joué aux Piliers de la Terre connaissent au moins de nom son oeuvre, pas besoin de se comparer à un auteur russe.

Mais on sent que Follett voulait faire une grande oeuvre historique retraçant le plus possible ce qu'il a pu lire / apprendre auprès d'historiens ou de passionnés ; et s'il arrive à se sauver du problème habituel des explications wikipédia, il n'échappe pas au travers de faire de ses personnages des caricatures représentant tout un ensemble de traits / idées de l'époque. Entre le syndicaliste bas de plafond, la femme forte qui carry tout, le propriétaire très très méchant, le jeune soldat vaillant, les méthodistes au coeur pur et droit (qui trempent quand même leur biscuit ailleurs).

Et à chaque fois que quelque chose de sombre / douloureux était mentionné, on pouvait être sûr que ç'allait strike nos gentils petits personnages pauvres. Comme un guide Michelin du Seum. Il n'y a quasiment pas de contres, et ce malgré le fait que les gentils pauvres tentent gentiment de s'opposer au mal d'un seul personnage. On suit donc les aléas de la vie de pauvres gens caricaturaux au milieu d'explications historiques un peu vagues.

Cela vu et compris, on vogue tranquillement de malheurs en malheurs, sans trop avoir de surprises dans l'histoire outre le « mais qu'est-ce que ce personnage fout là » de temps en temps, appréciant placidement l'évolution des personnages.
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